Sécurité: « pour l’instant, aucun recrutement n’a été engagé » Conseil des ministres

Le Conseil des ministres s’est tenu, ce mercredi 13 novembre 2019, sous la présidence du chef de l’État, Roch Marc Christian Kaboré.

En attendant l’intégralité du compte rendu, la séance de travail a mis l’accent, selon le ministre porte-parole du gouvernement, Rémis Fulgance Dandjinou, sur la question sécuritaire, notamment le recrutement des volontaires pour la défense dans les zones sous menace comme l’a annoncé le président du Faso au cours de son adresse à la nation, le 8 novembre 2019.

Concernant le recrutement des volontaires, Rémis Dandjinou a précisé qu’un travail réglementaire est en cours pour le recrutement, la formation et l'utilisaton des volontaires. D’ores et déjà, il a indiqué que ce recrutement ne concerne que les zones sous menace et que pour l’instant, aucun recrutement n’a été engagé. Il a invité les Burkinabè, chacun à son niveau, à défendre sa patrie avec conscience.

Au delà de la question sécuritaire, il est ressorti de ce Conseil, l’adoption d’un décret relatif à l’organisation du département en charge de l’Agriculture, afin de prendre en compte les fusions et les suppressions de certaines entités du ministère.

En outre, au département en charge des Transports, le Conseil a approuvé les travaux d’éclairage des voies d’accès de l’aéroport de Donsin, via Ouagadougou.

Par ailleurs, le porte-parole du gouvernement a informé les hommes de médias de la suspension, pour trois mois, des activités du parti, le Front patriotique pour le renouveau (FPR). Et ce, suite à des déclarations publiques tenues par Monsieur Aristide Ouédraogo, président dudit parti, les 3 et le 11 novembre 2019. Ces propos appelent à la “sédition ", ce qui est proscrit par la Charte des partis et formations politiques.

A propos de l’attaque du convoi de la mine de SEMAFO, Rémis Dandjinou a annoncé que deux nouvelles victimes, en cours d’identification, sont venues s’ajouter aux 38 autres victimes.

A la question posée, relative à l'arrestation de Monsieur Naïm Touré, le Porte-parole du gouvernement a indiqué qu’il est effectivement entre les mains de la police et qu’il s’agit désormais d’un dossier judiciaire.

DCPM/Ministère de la communication
et des relations avec le Parlement

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