Prenant la parole au journées parlementaire du CDP qui se se tenues les 30 septembre et 1er octobre 2016, à Koudougou Henriette Zoumbaré/Zongo de l’UPC a saisit l'occasion pour décocher des flèches au MPP.
L'on se souvient de ses propos du président du groupe parlementaire MPP Alassane Sakandé : "l’insurrection des 30 et 31 a été pensée et conduite par les forces politiques et patriotiques du Burkina Faso dont le MPP a été le moteur. La décision de lancer l’insurrection a été prise à notre BPN du 25 octobre 2014 au CENASA . A César ce qui est à César ".
Henriette Zoumbaré/Zongo de l’UPC a laissé entendre: « Après le président du parti, qui trouve que l’exécutif manque d’ambitions, que le paysan du Yatenga n’a que foutre des chiffres, c’est le président du groupe parlementaire MPP qui s’adjuge la paternité de l’insurrection. L’insurrection est arrivée et a plusieurs pères. Chez les Mossés on appelle ça, un batard ». De son avis, si l’on reconnaît que c’est le 25 octobre (2014) que l’insurrection a été décidée, il faut aussi assumer les conséquences qui en découlent.
La fronde sociale s’élargie et l’économie peine à reprendre et la question de la sécurité nous inquiète, poursuit-elle. « C’est dans ce contexte de malaise, que certains trouvent les moyens de divertir l’auditoire. L’argument qui a été servi à l’électorat pendant la campagne, c’est l’expérience de la gestion du pouvoir. Nous constatons, qu’au lieu de trouver des réponses aux attentes de nos populations, nous assistons à des lendemains incertains. Les tâtonnements sont connus de tous et les Burkinabè se demandent à quoi a servi leur sacrifice. La nature de ceux qui conduisent la destinée de ce pays se révèle chaque jour sur la place publique. Les piques et les propos divergents, font les choux gras des médias », enfonce le député.