Décès de Salifou Diallo: « il est mort de mort naturel » Alain Gustave Ilboudo, Ambassadeur du Burkina à Paris

"Samedi matin de très bonne heure ça été une surprise pour moi. J'ai été réveillé au téléphone m'annonçant le décès. C'était vraiment un choc. Très rapidement je me suis rendu sur son lieu d'hébergement pour constater la triste réalité. 

La veille au soir on s'est rencontrés. Il m'a dit de l'appeler le lendemain parce qu'il devait prendre Air France à 16h.
L'étape de Paris c'était une étape de repos parce qu'il avait passé quelques jours à Tunis. C'est pour un contrôle de routine. Il est arrivé mercredi soir sur Paris. Je l'ai accueilli et j'avoue que pendant tout ce temps jusqu'à ce qu'on m'annonce son décès, il ne présentait aucun signe qui laissait présager que le président Diallo ne se portait pas bien. En tout cas, je l'ai trouvé en relative bonne forme. 


Quand je me suis rendu sur les lieux, j'ai trouvé la police qui était là pour les dispositifs d'usage. On m'a remis des documents qui attestait de son décès de mort naturelle. Il faut signaler aussi que quand le président Diallo a eu son malaise, les secours ont été appelés, les sapeurs pompiers également, le SAMU était sur place .

Ils sont même intervenus pour essayer de soulager le président Diallo, je ne dit pas de le récupérer parce qu'en ce moment il avait un malaise. Il avait besoin de soins pour qu'on le remette dans une situation où on puisse le transférer dans une formation hospitalière. Et c'est au cours de cette intervention que les choses se sont dégradées et il s'en est allé.

Sur le constat qui a été fait par le médecin il n'y avait pas lieu de suspecter autre chose sur la mort que la mort naturelle. Nous nous sommes tenus à ces faits et aucune autre démarche n'a été demandée.


Le président Diallo était à l'hôtel pour quelques heures. Mais il avait avec lui son assistant. Des témoignages de ce dernier. Quand il a eu son malaise, il a appelé son assistant qui est venu le voir. Vu qu'il ne se sentait pas bien, l'assistant a appelé les secours."

Propos recueillis à Paris par Bernabé Kabré

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