Faure GNASSINGBE élu président de la Conférence des chefs d’Etat de la CEDEAO

De retour de Monrovia au Libéria ce 4 juin 2017, le Président du Faso a animé un point de presse au cours duquel il a fait le bilan de sa participation à la 51ème session ordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO. Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE est revenu sur les importantes décisions qui ont été prises par les chefs d’Etat de l’espace communautaire.
Selon le Président du Faso, la 51ème Conférence des chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO a enregistré la participation du Premier ministre israélien, Monsieur Benjamin NETANYAHU qui est venu affirmer la volonté d’Israël de travailler avec l’Afrique et d’apporter son soutien dans la lutte contre le terrorisme ainsi qu’un appui technologique dans des domaines tels que l’agriculture, la médecine, etc.
Outre ce point, la 51ème session ordinaire de la CEDEAO a examiné la situation socio-économique et politique de l’espace. L’analyse économique, révèle le Président du Faso, met en lumière « un ralentissement en Afrique de façon générale et plus particulièrement au sein de la CEDEAO où le taux de croissance du produit intérieur brut a augmenté de 0,2% en 2016 alors qu’en 2015, il était 3,6%, en 2014 il avait augmenté de 6%. Ce qui montre bien que dans la sous-région, nous sommes dans une situation de ralentissement général de l’économie ». L’origine de cette situation se trouve dans le fait que le Nigeria qui est un des poids lourds de la sous-région subit de plein fouet la crise du pétrole, souligne le Président du Faso.
L’analyse de la situation politique révèle que les voyants sont au vert pour la démocratie, selon le chef de l’Etat qui poursuit que les dirigeants ont « salué les actions de la CEDEAO en Gambie et qui se
poursuivent en Guinée-Bissau pour rechercher toutes les solutions pour rétablir la démocratie et faire en sorte que ces pays quittent le chemin où nous pouvons tomber sur des questions de conflits ».
Au cours de ce sommet, les chefs d’Etat ont aussi discuté des questions de « détournement effectué au niveau de la CEDEAO pour près de 8 millions de dollars par des agents indélicats ». Le Président Roch Marc Christian KABORE et ses pairs ont « demandé que des sanctions soient prises, mais qu’ils soient poursuivis également en justice pour les actes délictueux qu’ils ont eu à poser ».
Le Président du Faso a également indiqué que la session a abordé la question de la restructuration institutionnelle de la CEDEAO afin de « réduire de 30 % les charges en réduisant les commissaires par pays ; de procéder à la réduction des représentations du président de la Commission dans les différents pays et de chercher toutes les niches qui vont permettre de réduire les charges de la CEDEAO ».
Les dirigeants de la CEDEAO ont placé leur confiance au Président du Togo pour conduire la Conférence des chefs d’Etat et de Gouvernement, en remplacement de Madame Ellen Johnson SIRLEAF en fin de mandat.
L’analyse d’autres questions a été reportée à la prochaine session. Il s’agit notamment de l’adhésion du Maroc et de la Mauritanie.
En marge des travaux du sommet de la CEDEAO, il s’est tenu la Conférence des chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Autorité du Bassin de la Volta. En dix années d’existence, cette organisation n’avait tenu qu’une seule session, se désole le chef de l’Etat. « Il s’est agi pour nous de régulariser la situation du Directeur exécutif de l’ABV qui assurait cette mission par intérim depuis un certain temps et de procéder également à un recrutement de nouveaux responsables de cette institution », a dit le Président Roch Marc Christian KABORE.
Sur la base d’une sélection, le Benin en assure la direction exécutive, secondé par le Burkina Faso. Le Pays des Hommes intègres qui en assurait la présidence a été reconduit pour un mandat de 4 ans.
Enfin, les pays qui n’étaient pas à jour de leur cotisation se sont engagés à faire vivre cette organisation qui permet selon le Président du Faso, de « gérer tout le potentiel d’eau qui concerne les six Etats ».
La Direction de la Communication de la Présidence du Faso

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