La 9ème session du Cadre de concertation Tripartite(CCT) qui s’est tenue le mardi 14 mars 2017 dans la salle de réunion de la Direction Générale de la Coopération a arrêté un certain nombre de décisions concernant le plafonnage des prix des produits de grande consommation.
Ce nouveau plafonnage qui était tant attendu des Burkinabès à susciter des réactions. Nous avons cependant tenté de recueillir certaines impressions sur ledit sujet.
« Je m’attendais à ce que le gouvernement réagisse ainsi par crainte que la population ne débarque dans les rues en brandissant des pancartes et des slogans déplacés » selon Monsieur Zoundi. « En réalité ce gouvernement ne se préoccupe pas de nous mais plutôt de leurs poches. Si toutefois le changement qu’ils prônent devait se faire c’est au tout début pas maintenant. Ce plafonnage d’ailleurs, je ne suis pas convaincu qu’il tiendra quand on sait qu’au Burkina on s’accorde purement et simplement sur la parole et non les actes ».
Pour Samiratou SAWADOGO « cette décision est la bienvenue. Cependant, son souci se pose sur le respect de ces prescriptions. Il ne suffit pas de plafonner les prix sans prendre des mesures pour les faire appliquer. Il faut que l’Etat déploie des gens sur le terrain pour qu’un contrôle efficace soit fait. De même la ligue des consommateurs doit faire son travail car moi personnellement sans mentir je ne sens pas qu’elle existe. Et si elle existe c’est le moment de me le démontrer ».
Mme tapsoba de renchérir: « cette nouvelle je l’ai bien reçue comme la plupart des burkinabés mais pour être réaliste je préfère garder à l’idée les anciens prix ! Ça m’évitera les surprises désagréables ».
Toutefois les avis semblent partagés sur ce sujet et les burkinabés s’accordent à voir les actes concrets du gouvernement avant de crier victoire.