Plus de 285 écoles sous paillote dans la région des Cascades

Dans la région des Cascades, la question des écoles sous paillote constitue un vrai casse-tête, tant au niveau des responsables de l’éducation que celui des parents d’élèves. Et tel un refrain, le sujet revient à chaque forum régional et est pointé du doigt parmi les causes des mauvais résultats scolaires.  Et ce fut le cas d’un atelier tenu hier jeudi 21 septembre 2017, consacré à la question du respect des droits humains dans la région. Il y est ressorti en effet qu’en 2012,  231 salles de classe étaient logées sous paillote et deux ans plus tard, ce chiffre est passé à 285. Même si le chiffre de 2017 n’est pas connu, on imagine aisément qu’il est en croissance, au vu de l’intérêt grandissant des populations à scolariser leurs progénitures. Du côté de la direction provinciale de l’éducation nationale et de l’alphabétisation, on annonce l’ouverture de plusieurs chantiers pour résorber le phénomène, qui suscite colère et indignation dans certains milieux.    

ONU: Le Burkina Faso contre l’exploitation et les abus sexuels

le bf contre les abus

Le Burkina Faso réaffirme sa volonté à fermement « intensifier les efforts de prévention et de lutte contre toutes les formes d’exploitation et d’atteinte sexuelles ». A la veille de l’ouverture des travaux de la 72eme session ordinaire de l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations unies (ONU), le Président du Faso, Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE a pris part dans l’après-midi du lundi 18 septembre 2017, à une réunion de haut niveau consacrée à la lutte contre l’exploitation et les abus sexuels. Cette réunion a été suivie de la présentation du Cercle de dirigeants de pays qui se sont engagés à prévenir et réprimer l’exploitation et les abus sexuels dans les opérations de l’ONU. Présidée par le Secrétaire général de l’ONU, Monsieur Antonio GUTERRES, cette réunion avait pour objectif de « créer une dynamique de changement » dans le combat contre l’exploitation et les abus sexuels. Ce fut l’occasion pour Monsieur Antonio GUTERRES d’appeler à « la mobilisation pour lutter contre le fléau de l’exploitation et des abus sexuels au Nations unies ». Le Burkina Faso a salué l’initiative de cette réunion qui offre « l’opportunité de se pencher sur l’un des fléaux les plus innommables qui minent ces missions ». Notre pays, par l’entremise du Président Roch Marc Christian KABORE a aussi tenu à féliciter le Secrétaire général de l’ONU et lui dire « combien il apprécie son leadership dans ce domaine ». En effet, l’on peut remarquer que Monsieur Antonio GUTERRES a fait de la prévention et de la lutte contre l’exploitation et les atteintes sexuelles, une de ses préoccupations majeures. C’est ainsi que l’ONU a développé de nombreuses initiatives pour juguler et éradiquer ce phénomène qui constitue « une négation des principes et valeurs qui sont l’âme de cette organisation, tout en heurtant fortement nos consciences ». A l’ONU, notre pays a réaffirmé sa volonté à fermement « intensifier les efforts de prévention et de lutte contre toutes les formes d’exploitation et d’atteintes sexuelles ». La Direction de la Communication de la Présidence du Faso

Ambassade du Burkina Faso à Bruxelles: Trois compatriotes décorés pour contribution au développement de la nation

L’ambassade du Burkina Faso à Bruxelles a abrité dimanche 3 septembre 2017, une cérémonie de remise de médailles à trois de nos compatriotes qui se sont illustrés dans leurs postes de travail dans leur pays de résidence. Ces décorations ont été remises en marge d’une réunion annuelle avec les Burkinabè de Belgique organisée par l’ambassadeur Jacqueline Marie Zaba/Nikiéma. Deux femmes, Mme Marie Claire Millogo née Sorgho, conseiller culturel à l’ambassade du Burkina Faso à Bruxelles et Mme Françoise Romaine Noëlie Baghyan et un homme, M. Pierre Dadis Ouédraogo ont été les récipiendaires. Le conseiller culturel de l’ambassade a été décoré de la médaille d’officier de l’ordre national. Mme Baghyan et M. Ouédraogo ont, quant à eux, reçu les médailles de chevalier du mérite de l’ordre national. Ces décorations qui devaient être remises depuis près de trois ans par pour certains n’avaient pu l’être à cause de l’instabilité à la tête de la mission diplomatique de l’automne 2014 à l’automne 2016. «Vous avez été des exemples de travailleurs dévoués durant vos parcours respectifs. Votre professionnalisme et votre conscience du devoir vous valent cette reconnaissance car, par votre travail vous avez participé d’une manière ou d’une autre à l’avancée de notre nation. Demeurez ces lumières pour nous tous ici présents et pour les générations à venir», a déclaré l’ambassadeur du Burkina Faso à Bruxelles, Mme Jacqueline Marie Zaba/Nikiéma avant de remettre à chacun des trois compatriotes sa médaille. «Je demeure convaincue que votre mérite salué aujourd’hui par la Nation entière sera pour vous une sève nourricière de vos engagements respectifs pour faire avancer notre Nation», a ajouté Mme Zaba, souhaitant à tous les trois «plein succès et beaucoup de bonheur pour le reste de (leurs) parcours et dans (leurs) engagements respectifs» pour le développement du Burkina Faso. Docteur en sociologie, Mme Millogo a travaillé comme chercheur au Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST) avant de rejoindre le ministère de la Femme où elle a été Secrétaire permanent du Conseil national pour la promotion du genre. C’est de là qu’elle a été affectée à l’ambassade du Burkina Faso à Bruxelles en 2014 comme conseiller culturel où elle s’est occupée de la coopération culturelle, touristique et technologique. C’est ainsi qu’elle s’est occupée du suivi des étudiants Burkinabè boursiers et non boursiers de la juridiction de Bruxelles qui couvre outre les Royaumes de Belgique et des Pays-Bas, le Grand-Duché du Luxembourg, le Royaume Uni de Grande Bretagne et d’Irlande du Nord et l’Irlande. «Je voudrais rendre grâce à Dieu d’avoir permis tout cela parce que cette médaille je devrais la recevoir depuis 2014. Je voudrais remercier vivement les autorités burkinabè pour cette bienfaisance à mon égard», a indiqué Mme Millogo. Admise à la retraite le 31 août 2017, dame Ouédraogo retourne au bercail où elle compte continuer de s’investir dans le monde associatif où elle dispose de solides connaissances et garde des liens importants. Quant à Mme Baghyan, après des études de traduction à l’Université de Lille au nord de la France, frontalière de la Belgique, elle est rentrée au Burkina Faso où elle a d’abord travaillé à l’ambassade des Etats-Unis à Ouagadougou avant de migrer il y a environ 25 ans en Belgique où elle a obtenu son actuel emploi de traductrice anglais-français au secrétariat général du Groupe des Etats d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP) qui regroupe les 79 pays les moins avancés d’Afrique subsaharienne, des Caraïbes et du Pacifique. Elle y côtoie quatre autres compatriotes dont deux traducteurs, un expert et une secrétaire. «Je suis très heureuse d’avoir reçue cette médaille», s’est réjouie Mme Baghyan. «Cette décoration montre que les autorités burkinabè sont reconnaissantes au travail que fait les Burkinabè qui sont dans les organisations internationales. Dans leurs postes respectifs, ils continuent aussi de leur manière à promouvoir l’image du Burkina Faso et à participer à son développement», a indiqué celle qui, avec les deux autres burkinabè et d’autres collègues traduisent les volumineux documents que produisent chaque jour l’administration, les ambassades, les organisations internationales et les experts du Groupe des Etats ACP à Bruxelles. Quant à M. Ouédraogo, il vit en Belgique depuis près de quarante ans où il continue d’exercer son métier d’infirmier. Très actif dans le monde associatif, il est le président du Conseil supérieur des Burkinabè de l’étranger (CSBE) dans la juridiction de Bruxelles. «Très ému d’avoir reçu cette décoration», dit-il. «Il a fallu de peu que je reçoive cette médaille à titre posthume. J’en suis donc fier et voudrais dire merci à toutes les autorités qui ont initié le projet (de ma décoration) jusqu’à ce que je la reçoive», a déclaré celui qui, présent depuis 1978 en Belgique figure parmi les doyens de la communauté burkinabè de Bruxelles. «Quand nous arrivions en Belgique, c’était avant les accords de Schengen et tous les Burkinabè pouvaient rentrer en Belgique sans visa. Je crois que nous étions l’un des rares pays africains à bénéficier de cette faveur. Maintenant ce n’est plus possible car il faut appliquer ces accords de Schengen.C’est devenu difficile pour venir ici même pour une simple visite à sa famille», a-t-il regretté. 1500 burkinabè en Belgique En marge de ces décorations, l’ambassadeur Zaba avait convié les Burkinabè de Belgique uniquement pour faire le point des activités de l’Ambassade, leur prodiguer des conseils et les inviter à rester mobiliser et engagé pour le développement de leur patrie. «J’ai voulu (…) profiter de cette occasion (de décoration), pour en faire un moment de convivialité et de partage mais aussi et surtout un moment de resserrement de nos liens fraternels ici en Belgique. Chaque Burkinabè en Belgique est un ambassadeur du Burkina Faso. Par ce que vous êtes, par ce que vous faites, vous êtes des vitrines du Burkina Faso dans vos lieux de travail, dans vos relations d’affaires, dans vos compagnonnages, dans vos voisinages, dans vos lieux de culte, etc.», a déclaré Mme Zaba. «Je voudrais vous exhorter, chers frères et sœurs à cultiver en votre sein un d’esprit éprouvé de solidarité, de fraternité, de … Lire la suite

Interview avec le Proviseur du Lycée Municipal Vénégré, Soumaila SEMDE

Les vacances, c’est bientôt fini, les bancs vont encore bouger. En effet, la rentrée scolaire est prévue pour le 1er octobre 2017, dans deux semaines. Entre problèmes de scolarité, de fournitures et de places, les parents d’élèves, certains en tout cas mènent une lutte pour « caser » leurs enfants. La difficulté d’obtention des places nous a conduit à rencontrer le Proviseur du Lycée Municipal Vénégré, au secteur 17 de Pissy. Pouvez-vous vous présenter ? Moi c’est Soumaila SEMDE le proviseur du lycée municipal Vénégré de Ouagadougou. Je suis en poste depuis le 29 octobre 2015(…) Comment abordez-vous la rentrée scolaire? Le lycée municipal est un lycée public de l’état donc ca veut dire que le lycée fonctionne comme tous les autres établissements publics  du Burkina Faso et à ce jour ce que nous, nous pouvons dire, la rentrée se prépare d’abord en amont par le contrôle de la présence des tables bancs, évaluer le nombre de tables bancs, voir si les infrastructures sont adéquates et puis aussi la confection des emplois de temps , donc les emplois de temps sont déjà disponibles et ya un déficit souvent dans certaines matières comme les mathématiques mais on fait avec donc que c’est la situation comme ca et la rentrée administrative c’est le 15, c’est le 15 toute l’administration et tout le personnel seront la euh pour qu’on constate effectivement la rentrée administrative et au cours de cette rentrée administrative il y’aura un calendrier de programme d’activité jusqu’à la fin du mois de septembre et à partir de la fin du mois de septembre on peut parler de rentrée pédagogique c’est-à-dire le 1er octobre et ya un certains nombres d’activités qui vont se mener comme les différents conseils, les organes statutaires de établissements doivent se réunir pour pouvoir préparer en se moment la rentrée pédagogique et il y a les conseils d’enseignement, le conseil de gestion , les différents conseils qui doivent se tenir, qui doivent se dérouler là ca doit se faire avant la rentrée pédagogique et c’est à partir du 15 que les choses vont s’enchainer comme ça. La rentrée pédagogique c’est la rentrée avec les élèves, c’est le 1er octobre. Donc nous avons eu les informations  suivantes qui disent que la répartition pour l’entrée en 6eme et l’entrée en 2nde vont se dérouler à partir du lundi 18 et ca peut prendre 3 à 4 jours pour la région du centre, c’est à l’issu de ca que les autres structures là vont se réunir pour préparer la rentrée donc  c’est la situation comme ca. Les professeurs d’Education Physique et Sportive se plaignent un peu partout des horaires qui s’entre-callent avec ceux de leurs collègues? Bon ça c’est vrai ça se rencontre partout dans tous les établissements mais vous savez bien que comme on le dit souvent « à l’impossible nul n’est tenu » ; mais souvent c’est compte tenu d’un certains nombres de contraintes que ces plaintes-là reviennent  mais nous faisons en sorte que les plaintes soient minimisées parce que dans toute œuvre humaine il n’y a jamais de perfection, il faut faire en sorte que les plaintes soient minimisées, c’est ce qu’il faut faire si non on ne peut pas satisfaire tout le monde. Les cours d’éducation physique et sportive doivent se dérouler sur le terrain avant  10H et de 7h à 10h il faut forcement caser toutes les heures en ce moment  et puis le soir à partir de 16h, souvent, c’est des problèmes qu’on tente toujours de résoudre. Le problème des places ? Nos effectifs sont tels que nous ne pouvons même pas nous amuser à parler de recrutement d’effectifs,  on parle de complément d’effectif c’est quand on n’a pas encore atteint le nombre requis des effectifs dans les classes, nous, nous sommes en dépassement on ne peut pas parler de complément  d’effectif et nous, nous attendons les répartitions, surtout tout ce qui ont été orienté là que nous attendons ici on ne parle pas à proprement dit de recrutement. Comment les premutations se font ? « Tout ceci c’est lors des répartitions, que tout cela est réglé, si vous venez après, souvent c’est un problème, iol devient difficile de vous aider. Quand on parle de permutation, les permutations même se font directement à la direction régionale, c’est direction régionale qui s’occupe des permutations on ne peut pas se lever du Lycée Municipal Vénégré pour dire qu’on veut une permutation au Lycée Mixte de Gounghin, se lever directement aller voir là-bas, il faut d’abord aller au niveau de la direction régionale, puis que notre supérieur hiérarchique c’est la direction régionale et il faut forcement aller là-bas pour résoudre le problème, je sais que chaque année il y a des parents qui s’en vont faire des affiches dans ces coins la pour dire que tel élève qui veut permuter avec tel autre, ça se règle là-bas. Si la décision vient de là-bas pour dire qu’il y a une permutation, nous on fait qu’entériner mais nous en tant qu’établissement nous ne pouvons pas gérer les problèmes de permutation d’un établissement à un autre.» Vous avez affiché sur votre tableau qu’aucune demande de place n’est reçue ? « En effet, chaque année nous sommes obligés de faire ainsi parce que les gens viennent demander des places, bon comme on ne peut les satisfaire, il faut quand même au moins écrire quelque chose pour que s’ils voient là qu’ils repartent si non, si on ne leur dit pas, cela veut dire que chaque jour que Dieu fait ils seront là entrain de demander la place(…) Mon souhait est que le gouvernement fasse encore plus afin que chaque parent puisse trouver une place à son enfant, car le nombre d’établissement public est bas. C’est difficile et cela chagrine tout le monde». Quid des effectifs donc ? Au niveau du BAC nous étions à plus de 140, je pense que nous étions à 140…bon je ne me rappel pas et puis ya eu 95,40% au BEPC, on a présenté 261 candidats on a eu 249 admis. Il ya trois classes de terminale et cette … Lire la suite

Rentrée scolaire et problème de places: Le Proviseur du Lycée Municipal Vénégré s’exprime

Les vacances, c’est bientôt fini, les bancs vont encore bouger. En effet, la rentrée scolaire est prévue pour le 1er octobre 2017, dans deux semaines. Entre problèmes de scolarité, de fournitures et de places, les parents d’élèves, certains en tout cas mènent une lutte pour « caser » leurs enfants. La difficulté d’obtention des places nous a conduit à rencontrer Monsieur Soumaila SEMDE, Proviseur du Lycée Municipal Vénégré, au secteur 17 de Pissy. Répondant à notre question sur la disponibilité des places ou non dans les établissements publics, il s’est exprimé sans ambages. « Pour ce qui est des autres établissements, je ne saurai me prononcer, mais nous même au Vénégré ici, nos effectifs sont tels que nous ne pouvons même pas nous amuser à parler de recrutement d’effectifs. L’on parle généralement de complément d’effectif lorsqu’on n’a pas encore atteint le nombre requis des effectifs dans les classes. Or nous sommes en dépassement on ne peut pas parler de complément  d’effectif et donc nous attendons les répartitions, surtout tout ce qui ont été orientés. Donc on ne parle pas à proprement dit de recrutement. Comment les premutations se font ? « Tout ceci c’est lors des répartitions, que tout cela est réglé, si vous venez après, souvent c’est un problème, il devient difficile de vous aider. Quand on parle de permutation, les permutations même se font directement à la direction régionale, c’est direction régionale qui s’occupe des permutations on ne peut pas se lever du Lycée Municipal Vénégré pour dire qu’on veut une permutation au Lycée Mixte de Gounghin, se lever directement aller voir là-bas, il faut d’abord aller au niveau de la direction régionale, puis que notre supérieur hiérarchique c’est la direction régionale et il faut forcement aller là-bas pour résoudre le problème, je sais que chaque année il y a des parents qui s’en vont faire des affiches dans ces coins la pour dire que tel élève qui veut permuter avec tel autre, ça se règle là-bas. Si la décision vient de là-bas pour dire qu’il y a une permutation, nous on fait qu’entériner mais nous en tant qu’établissement nous ne pouvons pas gérer les problèmes de permutation d’un établissement à un autre.» Vous avez affiché sur votre tableau qu’aucune demande de place n’est reçue ? « En effet, chaque année nous sommes obligés de faire ainsi parce que les gens viennent demander des places, bon comme on ne peut les satisfaire, il faut quand même au moins écrire quelque chose pour que s’ils voient là qu’ils repartent si non, si on ne leur dit pas, cela veut dire que chaque jour que Dieu fait ils seront là entrain de demander la place(…) Mon souhait est que le gouvernement fasse encore plus afin que chaque parent puisse trouver une place à son enfant, car le nombre d’établissement public est bas. C’est difficile et cela chagrine tout le monde». Lire l’intégralité de l’interview  

ONU: Roch propose « l’organisation d’un forum d’investisseurs américains au Burkina Faso en 2018 »

Présent à New York pour prendre part à la 72ème session ordinaire de l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations unies (ONU), le Président du Faso, Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE a participé le lundi 18 septembre 2017 à la Table ronde organisée par Atlantic Council et la Chambre de commerce des Etats-Unis d’Amérique. Cette rencontre avait pour objectif d’échanger sur les « voies et moyens de contribuer au renforcement des relations économiques avec les Etats-Unis d’Amérique ».  A l’issue de la projection d’un film documentaire d’une dizaine de minutes sur les opportunités d’investissement au Burkina Faso, le chef de l’Etat a fait aux hommes d’affaires américains, une brève présentation historique de notre pays qui offre aujourd’hui aux investisseurs de véritables opportunités d’affaires. Cette rencontre a également été l’occasion pour le Président du Faso, de présenter les secteurs porteurs et toutes les réformes entreprises par le gouvernement pour créer un climat d’affaires attrayant. Le Burkina Faso présente aujourd’hui a-t-il fait remarquer, « des garanties aux investisseurs liées à l’élaboration et la mise en œuvre du Plan national de Développement économique et social (PNDES), qui s’inscrit dans une dynamique de transformation structurelle de l’économie et qui vise à améliorer les conditions de vie des Burkinabè grâce à une croissance forte ». Les questions sécuritaires étant d’actualité, le Président Roch Marc Christian KABORE a rassuré les membres de la Chambre de commerce des Etats-Unis d’Amérique sur « les mesures prises avec les pays du G5 Sahel pour une lutte sans merci contre ce fléau mondial qu’est le terrorisme ». Le Président du Faso a par ailleurs tenu à « saluer et remercier » le gouvernement américain pour le renouvellement de sa confiance au Burkina Faso à travers le deuxième Compact du Millenium Challenge Corporation, (MCC). En accord avec les autorités américaines, a-t-il noté, « le compact II qui se projette à l’horizon 2018-2022 complétera le Compact I et s’intègrera bien au PNDES, en ce qu’il ambitionne d’assouplir certaines contraintes structurelles telles l’énergie, le transport, les télécommunications etc., pour créer un cadre plus favorable à l’investissement ». Il a assuré les investisseurs américains sur le fait que pour « renforcer ce cadre, le gouvernement burkinabè a également simplifié et rendu transparentes les procédures de mise en œuvre des projets de type partenariat public-privé (PPP) ». Avant de convier ses partenaires américains à un échange direct, le chef de l’Etat a souhaité le suivi effectif de cette rencontre. « Je voudrais à cet effet, a-t-il déclaré, non seulement proposer l’organisation d’un forum d’investisseurs américains au Burkina Faso dans le courant du premier semestre 2018, autour des secteurs porteurs, mais également marquer la disponibilité de mon pays à accueillir une rencontre relative à la démocratie et à la bonne gouvernance ». La Direction de la Communication de la Présidence du Faso

Burkina: l’opération de distribution gratuite des lampes économiques démarre bientôt

Le projet de distribution et d’installation gratuite au Burkina Faso, d’un million et demi de lampes économiques au profit des ménages et bâtiments publics de l’Etat, débutera bientôt, a affirmé vendredi 15 septembre 2017 le ministère de l’Energie. Un million et demi de Lampes à Diode Electroluminescente (LED) seront distribuées et installées gratuitement au profit de 500000 ménages abonnés au réseau de la Société nationale burkinabè d’électricité (SONABEL) et dans des bâtiments de l’administration publique. L’information a été donnée le vendredi 15 septembre 2017 par le secrétaire général du ministère de l’Energie, Serge Wendsida Igo, au cours d’une conférence de presse. Ces lampes LED vont remplacer prochainement les lampes fluorescentes, jugées trop énergivores. Dès cette année 2017, on verra l’installation de 395000 lampes LED dans tout le Burkina Faso, conformément au découpage géographique de la SONABEL. Selon le Directeur général de l’efficacité énergétique, Ousmane Coulibaly, la priorité sera accordée aux ménages qui utilisent des compteurs de 3 ampères. Il a indiqué que cette opération vise un éclairage plus efficace et une baisse de la consommation surtout aux heures de pointes. Agence d’Information du Burkina

Burkina: La Police Nationale chez le Mogho Naaba

Une délégation de la Police Nationale avec à sa tête Monsieur le Directeur Général a rendu une visite de courtoisie à sa majesté le Mogho Naaba empereur des mossé ce samedi 16 septembre 2017. Prenant la parole, le Directeur Général de la Police Nationale, le Contrôleur Général de Police Jean Bosco KIENOU a d’abord remercié sa majesté pour avoir accordé cette audience en dépit de ses multiples occupations. Il a ensuite félicité et encouragé le garant des traditions pour ses multiples actions en faveur de la paix pour la nation burkinabé en général et la Police Nationale en particulier. Enfin, Monsieur le Directeur Général n’a pas manqué de solliciter des bénédictions pour la bonne exécution de la mission à lui confiée et souhaité à sa majesté une santé de fer et la force nécessaires pour poursuivre ses actions en faveur de la paix. A son tour, le Mogho Naaba par la voix de son porte-parole le Larlé Naaba Tigré a souhaité la bienvenue à son palais à Monsieur le Directeur Général de la Police Nationale ainsi qu’à toute la délégation qui l’accompagne. Puis il l’a félicité pour sa nomination à la tête de la Police Nationale. Il a également prodigué des bénédictions à toute l’équipe de la Police Nationale et a souhaité que règnent la cohésion et l’entente au sein de l’institution. La pluie qui s’est abattue sur la capitale à l’arrivée de la délégation au palais, est un bon signe selon sa majesté. Poursuivant ses propos, elle a demandé que le pardon et le dialogue soient privilégiés à tout moment. « Celui qui est fort doit savoir pardonner, celui qui a raison doit savoir aussi pardonner » insiste-t-elle toujours par la voix de son porte-parole. La visite a pris fin par la présentation de la délégation et la photo de famille. Division de la Communication et des Relations Publiques de la Police Nationale.

PSG-Lyon: 80% de réussite pour Bertrand TRAORE face au club de Neymar

Hier en match comptant pour la 6ème journée de Ligue 1, l’Olympique Lyonnais de Bertrand TRAORE affrontait le Paris Saint-Geramin de Neymar. Battus 2 buts à O par le PSG sur des buts malchanceux contre leur camps, csc, les Olympiens n’ont pas été ridicule. Loin de là, l’Etalon et ses coéquipiers ont livré une très belle prestation, Bertrand recupérant la balle deux fois sur Neymar. La prochaine rencontre de l’OL est prévue pour le 23 septembre face à Dijon En termes statistiques, Bertrand hier c’est: 52 ballons joués 80% passes réussies 12 ballons gagnés 6 duels gagnés(75%) 3 tacles 2 interceptions 2 fautes subies 1 dégagement  

Burkina: «Le dossier judiciaire relatif au putsch manqué avance très bien» Réné Bagoro

Le dossier judiciaire concernant le coup d’Etat manqué de mi-septembre 2015 au Burkina Faso, avance très bien et le procès pourrait débuter avant la fin de l’année en cours, a déclaré le ministre burkinabè en charge de la Justice, René Bagoro, à l’occasion de la commémoration du 2e anniversaire dudit putsch. Le ministre Bagoro qui s’exprimait samedi, en marge de la cérémonie de dépôt de gerbes de fleur sur la tombe des martyrs, s’est incliné sur  la mémoire des victimes et a souhaité prompt rétablissement aux blessés. «Au niveau de la justice, le dossier avance très bien et ça,ce n’est pas pour répéter la rengaine qu’on a l’habitude de nous reprocher», a indiqué le ministre. Il a rappelé que l’actualité à ce sujet est illustrative puisque «rien que hier (vendredi 15 septembre 2017, Ndlr), il y a eu l’audience pour la confirmation des charges». Et d’expliquer que l’instruction a terminé son travail et le dossier a été renvoyé à la chambre de contrôle pour vérifier et prendre maintenant la décision finale qui va permettre de programmer l’audience. «Ce que l’on peut affirmer, c’est que l’instruction est terminée », a confié René Bagoro, avant d’ajouter «Bien sûr, les avocats font des appels qui peuvent trainer le dossier». «Sinon, si tout se déroule bien, le dossier pourrait être programmé d’ici à la fin de l’année», a-t-il conclu. Le gouvernement du Burkina Faso pour marquer le deuxième anniversaire de la résistance au coup d’Etat, a décidé d’organiser une série  d’activités dont le nettoyage des tombes des victimes du putsch et des offices religieux organisés du vendredi 15 au dimanche 17 septembre.  Il y a eu les dépôts de gerbes de fleur, ce samedi 16 septembre, dans les cimetières du pays où sont inhumés les martyrs. A Ouagadougou, la cérémonie a eu lieu au cimetière municipal de Gounghin. A cela s’ajoute une conférence publique sur «la résistance au coup d’Etat» organisée, en collaboration avec des Organisations de la société civile (OSC), le samedi 16 septembre, à Ouagadougou. La commémoration du 2e anniversaire du coup d’Etat manqué intervient alors que des associations des parents de martyrs réclament justice pour leurs proches tués lors de ce coup d’Etat. Le coup d’Etat manqué du 15 septembre 2015 avait été perpétré par le défunt Régiment de sécurité présidentielle (RSP), avec à sa tête le général Gilbert Diendéré, qui s’était proclamé président du Conseil national pour la démocratie (CND). Le putsch avait occasionné une quinzaine de morts et fait plusieurs blessés. Dans le cadre des enquêtes, une centaine de personnes ont été interpellées dont la plupart bénéficie actuellement de la liberté provisoire. Agence d’information du Burkina