Nord: Un gendarme blessé dans une embuscade à Djibo

Un gendarme a été blessé dans la nuit de dimanche à lundi à Petega (25km de Djibo, Nord), lors d’une embuscade tendue contre son unité, a appris l’AIB de sources sécuritaires. Une unité motorisée de la gendarmerie est tombée dans une embuscade à Pétéga (25km de Djibo, commune de Nassoumbou), dans la nuit de dimanche à lundi. Un gendarme blessé a été évacué vers la capitale Ouagadougou. Le Sahel burkinabè près de la frontière avec le Mali et le Niger est régulièrement infiltré depuis 2015 par des assaillants. Le 16 décembre dernier, des terroristes ont tué douze soldats burkinabè à Nassoumbou, près de la frontière malienne. Agence d’Information du Burkina

Lutte contre l’insécurité : 50 motos pour la Gendarmerie Nationale

Le Ministre d’Etat, Ministre de la Sécurité, Simon Compaoré a, au nom du Gouvernement Burkinabè, remis ce lundi 20 mars 2017, 50 motos à la Gendarmerie Nationale dans le but de faciliter la mobilité des hommes sur le terrain. Le ministre d’Etat, Simon Compaoré a saisi l’occasion pour saluer la volonté et la détermination des forces de sécurité du Burkina Faso dans la lutte contre l’insécurité. En rappel, le vendredi 17 mars dernier, 150 motos avaient été remises à la Police Nationale. La Direction de la Communication et de la Presse Ministérielle du Ministère de la Sécurité

Insécurité dans le Soum: Les enseignants du Privé Laïc parlent au ministre Simon Compaoré

Le Ministre d’Etat, Ministre de la Sécurité, Simon Compaoré, a reçu en audience le lundi 20 mars 2017, une délégation de l’Union Nationale des Etablissements d’Enseignement Privé Laïc. Ils sont venus exprimer leurs vives préoccupations face à la situation sécuritaire qui prévaut dans cette province de la région du Sahel. « Nous sommes venus voir monsieur le Ministre d’Etat pour partager les inquiétudes de nos membres par rapport à la situation sécuritaire dans le Soum. Nous repartons avec l’impression que notre démarche a été utile parce que face à cette situation, tous les Burkinabè sont interpellés, et la solution ne peut venir que d’un sursaut d’abord de notre part. Voilà pourquoi, nous avons entrepris cette démarche pour nous assurer que nous avons la même compréhension et même lecture de la situation, et surtout les dispositions qui doivent être prises pour arriver à une solution », a déclaré le président de l’Union Nationale des Etablissement d’Enseignement Privé Laïc, Issa Compaoré. Le Ministre d’Etat Simon Compaoré qui a prêté une oreille attentive aux préoccupations de ses hôtes, a salué à sa juste valeur cette démarche qui a permis une concertation directe. La Direction de la Communication et de la Presse Ministérielle du Ministère de la Sécurité

Mode au Faso: Le monde du mannequinat perd son « capitaine »

Le Week-end a été très sombre dans le monde de la mode burkinabè. En effet, son leader, Doris Dabiré est décédé à la suite d’un accident de la circulation survenue dans la nuit du 16 au 17 mars dernier, sur l’avenue France-Afrique. Doris Dabiré était le promoteur de l’agence d’hôtesses et de mannequinat Yiki Black Mode et de Miss Sya Emergence, un concours de beauté et d’intelligence qui a lieu à Bobo-Dioulasso, la capitale économique du Burkina Faso. Sur les réseaux sociaux, les circonstances de sa mort sont unamimes: Tout est parti d’une virée nocturne dans un maquis de la place où Doris Dabiré et ses amis en sont sortis à 4h du matin. En route pour la maison, il a embarqué à l’arrière d’un véhicule avec deux amis. Après avoir dépassé le rond-point de la Patte d’Oie et pris l’Avenue France Afrique, le conducteur voit un autre véhicule rouler à vive allure à contre-sens. C’est en voulant éviter le chauffard que la voiture transportant Doris a fini sa course dans un camion. Transporté à l’hôpital de Tingandogo, Doris Dabiré succombe dans la nuit du 17 au 18 mars. Le chauffeur a eu plus de chance mais le 3e occupant, lui, évacué en Allemagne, succombera lui aussi à ses blessures. Il s’appelait Omar Zeba et venait de rejoindre les rangs de l’Armée américaine. Il était en poste à Hawaï. L’enterrement a eu lieu ce week-end. Toutes nos condoléances aux familles et aux connaissances et amis éplorés.

Cyber-escroquerie: La Police Nationale dévoile les méthodes via téléphone mobile

L’avènement des Technologies de l’Information et de la Communication, notamment la téléphonie mobile, a profondément changé le mode traditionnel de transfert d’argent des Burkinabè. Aujourd’hui, le transfert d’argent via les téléphones mobiles est l’un des moyens les plus utilisés pour envoyer et recevoir de l’argent.
Mais en fait, ce mode de transfert d’argent a aussi créé un nouveau type de cyber-crime qui est l’escroquerie via les moyens de paiement et de transfert d’argent sur téléphone mobile.

C’est un constat fait par la Police Nationale. Elle a ainsi constaté une recrudescence de cette cyber-escroquerie au Burkina Faso. En effet, le mode opératoire employé est le suivant:
Ils procèdent à une identification des cibles tout en se rassurant que leurs portefeuilles électroniques sont bien approvisionnés, puis les contactent téléphoniquement pour leur dire ceci: « compte tenu de votre fidélité, vous avez droit à un bonus, est-ce que vous l’avez reçu? ».
Naturellement, comme vous n’avez pas effectivement reçu de bonus, vous répondrez à la négative. Ils profitent alors vous indiquer une procédure à suivre pour recevoir le soit disant bonus. C’est ainsi qu’ils vous demandent de composer un code USSD tel que: *xxx*x*un_numero_de_telephone*une_suite_de_chiffres_identiques*votre_code_pin# puis ok.

Tout cela est bien évidemment faux: il s’agit de tentative d’escroquerie.
Il est demandé de ne pas le faire car le code qu’ils vous demandent de composer, correspond exactement à un code de transfert d’argent de votre téléphone vers un autre numéro. Pour ce faire, une fois que vous suivez leurs indications espérant recevoir le bonus, c’est plutôt un message de notification de transfert d’argent que vous recevrez.
Par ailleurs, la Police Nationale tout en dénonçant cette attitude criminelle, vous invite à ne jamais vous laisser prendre dans ce piège.
Enfin, le conseil qui est donné est de prendre le soin de bien noter le code demandé et de s’adresser immédiatement aux services de la Police Nationale ou aux services de police judiciaire le plus proche.

Sources: Division de la Communication et des Relations Publiques de la Police Nationale

Diplomatie:Le Président du Faso en visite officielle à Berlin, en Allemagne

Le Président du Faso, Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE effectuera le 21 mars 2017, une visite officielle à Berlin, capitale de la République fédérale d’Allemagne. Durant son séjour à Berlin, le chef de l’Etat s’entretiendra avec les plus hautes autorités allemandes. Dans l’agenda du Président du Faso, il est également prévu des rencontres bilatérales avec des partenaires au développement. Invité d’honneur de l’Association économique germano-africaine, le Président Roch Marc Christian KABORE prononcera aux côtés du Ministre fédéral de la Coopération économique et du Développement, un discours à la cérémonie d’ouverture du Forum économique de Berlin sur l’Afrique. Le chef de l’Etat animera également une table ronde au cours de laquelle il présentera les potentialités du Burkina Faso aux entreprises allemandes.

Nord: Echanges de tirs à Kéréboulé entre Koglweogo et individus non identifiés

Ce dimanche 19 mars à 18h environ 6 individus armés non identifiés ont pris d’assaut le poste de Koglweogo sur le site d’orpaillage de Kereboulé, localité située à 60 km de Djibo dans le Soum. C’est ce qu’a appris Radio Omega de source sécuritaire et auprès d’une autorité régionale. Pour ce faire, les assaillants auraient échangé des tirs avec les Kolgweogo avant de prendre la fuite. Il ressort selon des témoins, que les forces de défense et de sécurité arrivées peu après, auraient entrepris un ratissage. Des dégâts matériels sont relevés mais jusque-là aucune réaction officielle n’a été donnée.

Cybercriminalité au Burkina: Un centre d’étude plaide pour l’élaboration de lois d’encadrement

Le Centre d’études et de recherche sur les Technologies de l’information et de la communication et la cyberactivité (CERTIC) estime qu’il convient d’élaborer des textes juridiques en matière de cybercriminalité au Burkina Faso, lors  d’une conférence de presse, samedi à Ouagadougou. «Notre position, la première, c’est qu’il faut élaborer une loi pour encadrer ou réprimer la matière», a déclaré, Arnaud Nikiéma, directeur exécutif du CERTIC, répondant à un journaliste qui a voulu savoir comment peut-on éradiquer la cybercriminalité. Selon M. Nikiéma, au Burkina Faso, lorsqu’un cybercriminel est devant les tribunaux, le juge est obligé de jongler pour trouver des qualifications sur la base de l’escroquerie, par exemple. Le premier responsable du CERTIC estime qu’il faut également miser sur la sensibilisation. «C’est vrai que les gens commettent les crimes à travers les TIC, mais nous sommes aussi extrêmement laxistes», a-t-il expliqué. Et de déplorer que certaines personnes livrent des informations aux cybercriminels par méconnaissance, tandis que d’autres, par manque d’information, causent des actes en faveur des cybercriminels. «C’est dans ce cadre que nous avons en projet en 2017 d’élaborer une brochure pour sensibiliser les populations sur la matière», a confié l’animateur principal de la conférence de presse. En termes de perspectives, le Centre entend accentuer sa part d’actions dans la lutte contre la cybercriminalité et faire des propositions sur des aspects bien particuliers «pour améliorer la gouvernance électronique au Burkina Faso». Pour ce faire, la structure, aux dires des premiers responsables, compte mener une campagne en faveur de la jeunesse scolaire et estudiantine sur les dérives constatées dans l’utilisation sans retenue des réseaux numériques. Elle envisage aussi, entre autres actions, tenir un panel sur la responsabilité en cascade en matière de presse en ligne au regard de la loi, mener une étude diagnostique sur la législation en matière de gouvernance électronique au Burkina Faso.Le centre veut également mener des échanges avec les hommes de média sur  les activités de «journalisme sur les réseaux sociaux» et de «journalisme en ligne». Le Centre d’études et de recherche sur les Technologies de l’information et de la communication et la cyberactivité (CERTIC) a été créé, il y a deux ans, sous la forme juridique d’association. Sa création, a expliqué le directeur exécutif, a été motivée par le fait qu’internet et les autres  Technologie de l’information et  de la communication sont aujourd’hui présents dans toutes nos activités. Agence d’information du Burkina

Casablanca: « Construisons une Afrique décomplexée », recommande le président Roch Kaboré

Le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré a invité jeudi à Casablanca (Maroc), ses pairs africains à construire un continent « décomplexé qui sait avant tout compter sur lui-même ».  »Ensemble, nous pouvons et devons construire cette Afrique qui gagne, cette Afrique décomplexée, consciente de ses capacités et confiante en celles de ses fils », a exhorté le président du Faso Roch Kaboré, hier jeudi, à l’ouverture de la 5ème édition du Forum International Afrique Développement qui s’achève aujourd’hui à Casablanca au Maroc.  »Nous devons œuvrer pour une Afrique qui sait que, si elle doit saluer le partenariat avec le reste du monde, elle doit d’abord et avant tout compter sur elle-même », a ajouté le président Kaboré dont le discours a été transmis à l’AIB par le Service d’information du Burkina. Pour y arriver, le chef de l’Etat burkinabè a invité les décideurs politiques, les chefs d’entreprises, les partenaires au développement et les leaders d’opinion, à  »faire des choix stratégiques judicieux, courageux, destinés à garantir l’épanouissement économique et le bien-être de tous, pour une paix véritable et durable en Afrique et dans le monde ». Il a également préconisé la concrétisation du  »projet de Zone de Libre-échange continentale, pour accélérer la libre circulation des personnes et des biens ». Roch Marc Christian Kaboré a enfin appelé le secteur privé à ne pas se focaliser uniquement sur  »leurs performances financières », mais à songer également à encourager  »la création d’emplois décents pour nos jeunes et nos femmes, la maîtrise des prix des produits alimentaires de première nécessité, l’accès à la santé et au logement, et bien sûr, la protection de l’environnement ». En rappel, le Burkina Faso est l’invité d’honneur de la 5ème édition du Forum International Afrique Développement. Agence d’Information du Burkina

Burkina: Des présidents des Chambres consulaires africaines rencontrent le Président du Faso à Casablanca

Le Président Roch Marc Christian KABORE a reçu en audience dans la matinée du vendredi 17 mars 2017 à Casablanca au Maroc, une délégation de présidents des Chambres consulaires du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, du Benin, du Gabon et du Congo. A l’issue de leur entretien avec le Président du Faso, leur porte-parole, Monsieur Paul OBAMBI, président de la Chambre de Commerce, d’Industrie, d’Agriculture et des Métiers du Congo a expliqué que la délégation a eu « une oreille attentive » de la part du Président du Faso. « Nous avons abordé les questions relatives au thème d’aujourd’hui, c’est-à-dire la croissance inclusive en Afrique. Et nous avons très respectueusement rappelé notre disponibilité au Président du Faso tant au niveau sous régional qu’au niveau du continent à accompagner les décideurs politiques », a-t-il confié. La délégation de présidents des Chambres consulaires africaines a promis, dans le cadre du PNDES, de participer au développement qui a été prévu au Burkina Faso. « Je pense qu’avant de compter sur les forces externes, les Africains doivent d’abord compter sur leurs propres forces qui sont détenues par les chefs d’entreprises africaines. Il n’y a pas de raison qu’on ne puisse pas investir nous-même en Afrique alors que nous avons la capacité d’investir plus loin en Europe, aux Etats-Unis et en Asie », a déclaré Monsieur OBAMBI qui a ajouté que le Président du Faso les a exhortés à jouer leur rôle et surtout à établir un « programme avec les différents gouvernements pour avoir chaque année, un programme d’investissement et de développement pour chaque pays ».