Sécurité: 150 motos « tout terrain » distribuées pour renforcer la mobilité

Dans le souci de mieux opérationnaliser les forces de sécurité, le gouvernement a mis à la disposition de la Police nationale des moyens roulants. Ce sont au total 150 motos que le Ministre d’Etat, Ministre de la Sécurité a, au nom du gouvernement burkinabé remis à la Direction Générale de la Police nationale, ce vendredi 17 mars 2017 au sein du camp de la Compagnie Républicaine de Sécurité (CRS). Le ministre d’Etat Simon Compaoré a indiqué que cette dotation dénote de la volonté du gouvernement à mieux sécuriser le pays. « Nous n’allons pas céder une parcelle de notre territoire aux forces du mal ; ces motos permettront aux policiers d’accéder aux zones inaccessibles par les véhicules à 4 roues, pour mieux sécuriser les populations » a-t-il laissé entendre. Il a également encouragé les policiers à persévérer dans leurs missions quotidiennes de lutte contre le grand banditisme et le terrorisme. A noter qu’en plus de ces 150 motos remises à la Police Nationale, 50 autres seront remises officiellement à la Gendarmerie Nationale le lundi 20 mars 2017. La Direction de la Communication et de la Presse ministérielle du Ministère de la Sécurité

Burkina: « Nous n’avons pas les moyens maintenant…» Gal. Oumarou Sadou

« C’est la dernière question ! Je répète que c’est la dernière question », martèle le militaire de la direction de la communication et des relations publiques des armées. Ce 16 mars 2017, à la fin de l’exercice ‘’Fintlock’’ 2017, le Gal. Oumarou Sadou s’est un peu « laissé aller ». « Nous n’avons pas les moyens maintenant… » a-t-il dit entre autres. « Si on avait la possibilité de vaincre Malam tout de suite, on le ferait », a confessé le Gal. Oumarou Sadou. C’est ce qu’ont relayé nos confrères du Faso.net. A l’issue de cette cérémonie marquant la fin de l’exercice multinational Fintlock 2017, le Gal. Oumarou Sadou a été assailli par les journalistes, qui voulaient savoir quand les mesures annoncées pour contrer les attaques terroristes, produiront les résultats. Quand est-ce que les terroristes seront terrorisés ? Pour reprendre l’expression du ministre de la défense, lors de son installation. A la fin de la cérémonie l’ambassadeur des USA au Burkina lançait ‘’Wakat Tamin’’ (Il est temps, en langue mooré), de passer à l’action contre les ‘’forces du mal’’ qui écument à volonté la partie nord du territoire. « On sait que les populations sont pressées, veulent nous voir à l’action. Mais nous rassurons que nous serons là où nos capacités nous permettent et là où les populations ont besoin de nous. Mais ça ne sera pas tout de suite, immédiatement. Si on avait la possibilité de vaincre Malam( Ndlr. Malam Dicko, du nom de celui dont les hommes perpétuent des attaques dans le nord du territoire) tout de suite, on le ferait. Maintenant la victoire de Malam peut ne pas seulement être militaire », a confessé le général Oumarou Sadou. A ceux qui demandent un déploiement massif des forces armées nationales au nord pour appuyer les soldats déjà présents, le CEMGA, s’est voulu clair. Sans ambages, il répond « Nous n’avons pas les moyens maintenant ». En plus, cette stratégie pourrait être moins payante, à l’en croire. « Il ne suffit pas de déployer tous nos hommes au nord, il faut une organisation. Aujourd’hui c’est Nassoumbou. Si demain c’est Koumbia (Ndlr. village Bobo qu’il cite avec un brin de parenté à plaisanterie)… ; S’ils sont tous au nord et il y a attaque à l’Est ou à l’Ouest, on fait quoi ? (…) on ne peut pas tout de suite envoyer toutes les forces à Nassoumbou. Après c’est pour courir aller ailleurs ». Mais il rassure, un peu tout de même. « On essaie de s’adapter à la menace, il y aura un centre de gravité à partir duquel les éléments vont se déployer. » Il faut de la formation, comme celle que viennent de recevoir 50 commandos de la première région militaire dans le cadre de l’exercice multinational ‘’Fintlock’’, avec des instructeurs américains. « La formation rassure, convainc le soldat, le fait sortir de sa peur et lui donne la volonté », conclut le Chef d’Etat-major général des armées, Gal. Oumarou Sadou. Sources: Lefaso.net

Burkina: La société de téléphonie Orange lance officiellement ses activités

L’opérateur téléphonique français ‘’Orange’’, nouvel acquéreur d’Airtel, a lancé jeudi à Ouagadougou ses activités à travers le Burkina Faso, où il entend poursuivre son développement des services financiers sur mobile et l’Internet mobile.   ‘’C’est un grand honneur pour le groupe Orange d’être désormais présent au Burkina Faso à un moment où le pays s’engage résolument dans un important programme de développement de son économie’’ a déclaré le Directeur Général Adjoint du groupe Orange et Président-Directeur Général d’Orange MEA (Afrique et Moyen-Orient) Bruno Mettling.   ‘’L’arrivée de la marque Orange témoigne de notre engagement à apporter les bénéfices du numérique à tous les Burkinabè’’, a-t-il soutenu.   « Aujourd’hui, les clients Burkinabè sont plus exigeants, leurs habitudes de consommation ont évolué et nous sommes à un tournant décisif du marché des télécoms. Notre ambition est de poursuivre le travail accompli ces dernières années dans le domaine de l’argent mobile et l’internet mobile pour faire d’Orange le partenaire de référence de la transformation numérique au Burkina Faso », a soutenu le Directeur Général d’Orange au Burkina Faso, Ben Cheick Haidara.   Selon ses responsables, grâce à un ambitieux plan de modernisation de son réseau et à la force d’innovation de sa maison mère, Orange Burkina Faso, qui dispose de plus de 6,3 millions d’abonnés, offrira bientôt ‘’une expérience client incomparable’’.   Premier opérateur à lancer les services financiers sur mobile et l’Internet mobile 3.75G au Burkina Faso, Orange offre des transferts d’argent et de services financiers sur mobile (airtel money qui devient orange money), disponible dans 17 pays avec plus de 30 millions de clients.   Orange est présent dans 21 pays en Afrique et au Moyen-Orient et compte plus de 120 millions d’abonnés.   Agence d’Information du Burkina

Lutte contre le tabac: ACONTA dénonce le règlement à l’amiable de la MABUCIG

L’Afrique Contre le Tabac (ACONTA) et le Réseau des Journalistes Anti-Tabac du Burkina Faso (Rejat-BF) ont animé ce matin 17 mars 2017 à Ouagadougou une conférence de presse sur le thème « Plaidoyer pour l’apposition des avertissements sanitaires graphiques sur les paquets de cigarettes au Burkina Faso. Incriminée par le Ministère de la santé pour refus d’apposer les avertissements sanitaires en question, la MABUCIG s’en tire jusque-là avec un règlement à l’amiable. Affaire MABUCIG La conférence est organisée, selon Salif NIKIEMA, coordonnateur de ACONTA afin d’attirer l’attention du gouvernement sur la mauvaise foi de l’Industrie du Tabac dans l’application de l’Arrêté conjoint N°2015-366/MS/MICA. Cet arrêté fixe les modalités d’application du décret sur les conditionnements et étiquetages des produits du tabac au Burkina Faso. Refus d’apposer les images d’avertissements sur les paquets Le 7 avril 2016, la MABUCIG devrait mettre ses images sur les paquets de cigarettes. Face à ce refus, l’ancien ministre de la santé avait alors conduit la MABUCIG devant la justice. Mais aujourd’hui, il se dit qu’un règlement à l’amiable est en cours. « Nous souhaitons que le droit soit dit à défaut que l’industrie obtempère sans délai de mettre les avertissements sanitaires graphiques sur lesdits paquets » ajoute Salif NIKIEMA. Il se demande aussi « pourquoi la MABUCIG veut négocier l’application de la loi à sa guise ? Qu’est-ce qui se trame derrière ce règlement à l’amiable ?» Le nouveau ministre de la santé indexé ? Pour ACONTA et le REJAT-BF, le remaniement ministériel ne doit pas être une occasion pour le Ministre de la Santé de remettre en question les acquis déjà engrangés dans la lutte anti-tabac. Car Smaila Ouédraogo avait indiqué la santé des Burkinabè est non négociable.   Des chiffres inquiétants 4000 décès/an au Burkina Faso, c’est l’indice de de mortalité lié à la consommation du tabac relevé par l’Organisation Mondiale de la Santé OMS . Par ailleurs, il est demandé au gouvernement que les rencontres avec la MABUCIG soient tenues au vu et au su de tous les partenaires sociaux comme il était le cas sous l’ancien ministre. « Lors du cinquantenaire de la MABUCIG, il a été dit que leurs recettes s »élevaient en 2016 à 40 milliards de francs CFA et que ce chiffre connaîtrait une hausse en 2017. Qu’est-ce à dire ? Cela signifie que la Filiale compte recruter de nouveaux jeunes consommateurs. Il faut que l’on s’inquiète de l’état de santé de notre jeunesse car aucun développement n’est possible avec une population malade. Pour le Chargé de communication de ACONTA, ZANGO Adama, « la loi CNT interdit formellement toute forme de publicité sur le tabac. Mais visiblement…nous revenons en arrière ». Le rendez-vous est donc pris à Bobo-Dioulasso le 21 mars 2017 pour la suite et/ou le dénouement du procès « à l’amiable ».      

SPORT CAF: Issa Ayatou n’est plus le président de la Confédération Africaine de Football

Les élections à la tête de la présidence de la Confédération Africaine de Football ont consacré la destitution de Issa Hayatou au sommet de l’institution. En effet, c’est le candidat Malgache Ahmad Ahmad est élu nouveau président de la Confédération Africaine de Football (CAF). Alors qu’il était présenté comme un « farfelu venu de nulle part », ou du moins sorti des mains du Président de la FIFA, Gianni Infantino, il a battu le camerounais Issa Ayatou avec 34 voix contre 20.

Ligue des champions: Les messages du Coach Malo du RCK et de Banou Diawara

Le Rail Club du Kadiogo affronte en match retour de la ligue des champions l’USMA d’Alger contre qui ils avaient perdu zero (0) buts à (2) deux. Alors que les conditions du match aller avait suscité l’indignation et des journalistes et des burkinabé en général, l’on assiste de par et d’autres à des appels à la mobilisation. C’est ce samedi 18 mars que se dérouler le match retour RCK#USMA à 15h30 au Stade du 04 Aôut. Kamou Malo, entraineur du RCK « Juste vous dire déjà merci pour l’intérêt que vous manifestez pour le RCK nous vous promettons de vous le rendre à la hauteur de votre engagement… RDV le Samedi 18 à 15h30 au stade du 4 AOUT. Se déplacer sera un acte patriotique. » Message de Banou Diawara, international Burkinabé « Je suis RCK; je suis Papa Kamou Malo -Tous ensemble sortons massivement main dans la main le Samedi 18 Mars au Stade du 4 Août pour soutenir le RCK qui en a tant besoin du soutien de tous les Burkinabé sans exception…. C’est le foot Burkinabè qui gagne et c’est tout le Burkina Faso qui en bénéficie. En rappel, le match aller s’était déroulé sans que les visas n’aient été accordés à nos hommes de médias, par ailleurs supporters par alliance. Dès lors, les volontés se sont manifestées pour que pareil sort soit réservé aux Algériens.  

Burkina : Chérif Sy bénéficie  »d’un poste créé aux forceps » (Pascal Zaïda, CED)

Le poste de Haut représentant du président du Faso, attribué récemment à l’ancien président du Parlement de Transition Chérif Sy, a été  »créé au forceps », a déclaré mercredi le coordinateur national du Cadre d’expression démocratique (CED), Pascal Zaïda.  »Parlant d’exclusion et de gouvernance hors la loi, nous voudrions finir en prenant acte de la nomination de Sy Chérif dans un poste créé aux forceps », a déclaré mercredi Pascal Zaïda, lors d’un point de presse.  »Si ça étonne certains observateurs, pour nous, c’est un non-évènement et nous sommes impatients de suivre avec vous la suite de cette aventure », a-t-il ajouté. Le président du Parlement de Transition (nov. 2014-déc.2015) Chérif Sy a été nommé le 9 mars dernier en conseil de ministres, Haut représentant du président du Faso. « Le Haut-représentant du Président du Faso est une personnalité dotée d’une expérience politique, administrative et socio-économique, chargée de l’exécution des missions de représentation du Président du Faso, aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur du territoire national et de toutes autres missions à lui confiées par le Président du Faso. », précise le rapport du Conseil des ministres. Les détracteurs de Chérif Sy l’accusent d’avoir facilité l’arrivée au pouvoir de l’actuel régime, après l’adoption par le Parlement de Transition, d’une loi qui excluait de la présidentielle de novembre 2015, des personnalités du régime de Blaise Compaoré. En septembre 2015, Chérif Sy s’était proclamé  »chef d’Etat intérimaire », dans sa fronde contre l’éphémère coup d’Etat, fomenté par des officiers proches de M. Compaoré et qui avait alors séquestré le Président et le Premier ministre de la Transition. Agence d’Information du Burkina

Burkina : Justice: Bientôt deux manifestations pour dénoncer les méthodes de la Haute cour de justice

Le Cadre d’expression démocratique (CED), une organisation de la société civile, a annoncé mercredi, qu’il va organiser  »prochainement » deux manifestations à Ouagadougou et à Bobo-Dioulasso pour dénoncer les méthodes de la Haute cour de justice, accusée d’occulter des  »dossiers brûlants ».  »Alors que sur des dossiers brûlants comme celui du putsch (déjoué de septembre 2015), nous les attendions à l’œuvre, on nous fait des tours de magie et de prestidigitation », a dénoncé mercredi le coordinateur national du CED Pascal Zaïda,  au cours d’une conférence de presse. Zaïda s’est particulièrement dressé contre la Haute-cour de justice qui a indiqué en mi-février, qu’elle allait  »dans les semaines à venir », juger le dernier gouvernement du président déchu Blaise Compaoré pour sa responsabilité présumée dans la répression sanglante de l’insurrection populaire d’octobre 2014. Le parlement de Transition avait mis en accusation  ces 34 membres, pour avoir entériné lors du conseil des ministres du 21 octobre 2014, la décision de transmettre à l’Assemblée nationale, le projet de modification de l’article 37,  élément déclencheur de l’insurrection.  »Ainsi donc au Burkina, un conseil de ministre tenu régulièrement et statuant sur des dossiers qui ne sont nullement hors de ce que prescrit  la loi est un crime. C’est à croire que ces hommes en toge qui entendent juger cette affaire ont étudié sur une autre planète », s’est plaint Pascal Zaïda. Il a annoncé que sa structure compte organiser  »prochainement, deux grandes manifestations à Ouagadougou et à Bobo-Dioulasso pour porter son message de désapprobation des méthodes de la Haute-cour de justice ». Rappelons que M. Zaïda est membre de plusieurs organisations de la société civile. Il avait défendu sous le régime du président Compaoré, la légalité de la révision de l’article 37, limitant à deux le nombre de quinquennats au pouvoir. Agence d’Information du Burkina

Sécurité: L’opposition prête «à participer davantage à la lutte contre le terrorisme»

Ceci est une communication de l’Opposition politique à l’issue de leur réunion ordinaire tenue à Ouagadougou le 14 mars 2017. «Les partis membres de l’Opposition politique burkinabè ont tenu une réunion ordinaire le mardi 14 mars 2017 à Ouagadougou, autour du Chef de file de l’Opposition, M. Zéphirin DIABRE. Etaient inscrits à l’ordre du jour, les points suivants : –    Situation nationale ; –    Vie  du cadre de concertation du Chef de file de l’Opposition. Dès l’entame de la rencontre, les participants ont observé une minute de silence en hommage à l’enseignant Salif BADINI et son compagnon d’infortune, victimes de l’attentat terroriste de Kourfayel. L’Opposition politique présente ses sincères condoléances aux familles éplorées. Elle s’insurge contre le fait que l’Etat burkinabè n’ait pas rendu  à Salif BADINI tout l’hommage qu’il méritait. La victime ayant laissé une femme presque à terme, l’Opposition politique invite le Gouvernement à mettre tout en œuvre pour soutenir la veuve BADINI et assurer un avenir au futur bébé qui n’aura pas connu son  brave père. De manière générale, l’Opposition politique s’indigne contre ce qui apparait de plus  en plus comme une incapacité et un laxisme du Gouvernement dans la gestion de la crise engendrée par les attaques terroristes. Les jours passent et se succèdent. Et tout ce que nos dirigeants font, c’est de nous servir des discours ronflants du genre « nous allons terroriser les terroristes ».La fermeture des écoles dans plusieurs provinces du Nord est un danger pour l’éducation et l’avenir des enfants et des habitants de ces localités. Face à la psychose qui gagne les autres agents de l’Etat, le Gouvernement est muet. Or, Il urge  que l’Etat occupe à nouveau sa place au Sahel, à travers une présence massive des forces de défense et de sécurité, et une restauration énergique de toute l’administration. L’Opposition burkinabè est patriote et républicaine. Elle est pleinement disposée à participer davantage à la lutte contre le terrorisme. Mais, c’est en premier lieu au pouvoir du MPP que la responsabilité de la lutte contre le terrorisme incombe, car c’est lui qui est en charge des affaires du pays, et c’est lui qui, à travers l’Etat, est supposé disposer du monopole de la violence. L’Opposition et les Burkinabè attendent  du pouvoir du MPP des signaux forts, différents de ceux qui ont été servis jusque là. En effet, au vu de certaines  nominations faites à l’occasion du dernier remaniement, les Burkinabè se demandent si le pouvoir du MPP prend vraiment au sérieux la question de la lutte contre le terrorisme. Toujours sur la situation nationale, l’Opposition politique observe que notre pays enregistre depuis quelques semaines une flambée des prix des produits de première nécessité : pain, huile, etc. L’Opposition demande instamment au Gouvernement de jouer pleinement son rôle pour que les citoyens de conditions modestes puissent avoir accès aux produits de première nécessité. Face au pouvoir d’achat des ménages déjà  très limité, ces hausses créent un véritable drame social dont la solution réside dans des décisions concrètes, et non dans des concertations  ’interminables  et des paroles en l’air. Au point relatif à la vie du cadre de concertation, les participants ont  dans un premier temps échangé sur la participation  des partis d’opposition aux  élections municipales partielles. L’Opposition invite ses militants des communes concernées à toujours agir en conformité avec la loi. Elle invite également le parti au pouvoir à tirer suffisamment de leçons du scrutin de Mai dernier, afin que les violences politiques imputables à ses militants ne s’observent plus jamais. Dans un deuxième temps, les responsables de l’Opposition ont poursuivi leur travail sur le projet de la plateforme commune de lutte démocratique de l’Opposition. Dès sa finalisation, cette plateforme sera le support principal des actions de lutte de l’Opposition politique. Enfin, les représentants de l’Opposition à la Commission constitutionnelle ont fait le point de leur participation aux travaux, et sur les assises régionales qui doivent se tenir du 14 au 19 mars. L’Opposition invite ses militants provinciaux à participer pleinement à ces  travaux, et à faire preuve de grande vigilance face à certaines manœuvres politiciennes qui veulent instrumentaliser ces assises pour remettre en cause les consensus obtenus au niveau de la commission. Débutée à 18 heures, la réunion a pris fin à 20 heures 30 minutes dans une ambiance de grande camaraderie et de cordialité. » Ouagadougou, le 15 mars 2017 Le service de communication du Chef de file de l’Opposition politique

5e Forum international Afrique développement : Le Président du Faso est arrivé à Casablanca

Le Président du Faso, Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE est arrivé le mercredi 15 mars 2017 à Casablanca au Maroc pour prendre part au 5e Forum international Afrique développement dont l’ouverture est prévue pour le 16 mars 2017. A sa descente d’avion à l’Aéroport international Mohammed V de Casablanca, le Président du Faso a été accueilli par le chef du gouvernement marocain, Monsieur Abdelilah BENKIRANE, l’Ambassadeur du Burkina Faso auprès du Royaume du Maroc, Monsieur Zakalia KOTE et des personnalités politiques marocaines. Etaient également présents à l’accueil du chef de l’Etat à l’aéroport, le président de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Burkina Faso, des opérateurs économiques burkinabè et des personnalités du monde des affaires et des finances du Royaume chérifien. A son arrivée à son pied à terre, le Président Roch Marc Christian KABORE a été accueilli par une forte communauté burkinabè qui a entonné l’hymne national pour lui souhaiter la bienvenue. Le 5e Forum international Afrique développement dont le thème est « Les nouveaux modèles de croissance inclusive en Afrique », commence le jeudi 16 mars 2017. Il est patronné par Sa Majesté le Roi Mohammed VI et la cérémonie officielle d’ouverture est placée sous la présidence du chef de l’Etat burkinabè, Monsieur Roch Marc Christian KABORE.