Football: 6 nouveaux Etalons convoqués par Duarte pour affronter le Maroc et le Nigeria

L’entraineur des Etalons du Burkina Faso Paulo Duarte a convoqué jeudi 25 Etalons dont 6 nouveaux joueurs d’après CAN pour affronter en amical le Maroc et le Nigeria respectivement le 24 mars à Marrakech et le 27 mars à Londres. Depuis la bonne prestation des Etalons du Burkina Faso à la CAN Gabon 2017 (médaillé de bronze), plusieurs joueurs frappent à la porte de l’équipe burkinabè. C’est ainsi que l’entraineur Paulo Duarte a convoqué 6 nouveaux joueurs dans sa liste de 25 noms. Il s’agit de Stéphane Aziz Ki du sociétaire Omonia Nicosie (Chipre), de Abdoul Gafar Sirima qui joue en Russie, de l’attaquant de Nancy (L1, France) Anthony Koura, du jeune attaquant des U19 monégasque (France) Dylan Ouédraogo, du défenseur d’Eldense (Espagne) Patterson Kaboré. Abdoul Yabré (Italie) en réalité fait son retour, lui qui avait déjà été appelé une fois mais qui n’a jamais joué. Les grands absents dans cet effectif du technicien portugais sont, Bakari Koné (Malaga, Espagne), Jonathan Pitroipa (Al Nasr, Emirats Arabe unis) et Jonathan Zongo (Almeria, Espagne), tous blessés lors de la CAN. Le stage de l’équipe burkinabè débute le 20 mars à Marrakech (Maroc) qui sera suivi le 24 mars, d’un match amical. Les Etalons s’envoleront par la suite pour un second match test contre les Super Eagles du Nigeria du côté de Londres le 27 mars prochain.   Voici la liste des 25 Etalons convoqués   Gardiens de but: Moussa Germain Sanou (Beauvais (France), Hervé Kouakou Koffi (ASEC d’Abidjan, Côte d’Ivoire), Aboubacar Sawadogo (RCK, Burkina Faso)   Défenseurs: Patterson Kaboré (CD Eldense, Espagne), Issouf Paro (Santos, Afrique du sud), Patrick Malo (Smouha, Egypte), Issoufou Dayo (Racing club Berkanec, Maroc), Yacouba Coulibaly (RCB, Burkina Faso), Steeve Yago (Toulouse FC, France), Yabré Abdoul Meyker (Vibonese, Italie) Milieux: Dylan Ouédraogo (Monaco U19, France), Abdou Razack Traoré (Karabukspor, Turquie), Bakary Saré (Moreirense, Portugal), Ibrahim Blati Touré (Omonia Nicosia, Chipre), Adama Guira (RC Lens, France), Charles Kaboré (Krasnodar, Russie), Alain Sibiri Traoré (Kayserispor, Turquie), Stéphane Aziz Ki (Omonia Nicosia, Chipre), Bertrand Traoré (Ajax d’Amsterdam, Hollande), Sirima Abdoul Gafar (Baltika Kaliningrad, Russie) Attaquants: Aristide Bancé (ASEC d’Abidjan, Côte d’Ivoire), Cyrille Bayala (Sheriff Tiraspol, Moldavie), Préjuce Nakoulma (FC Nantes, France), Banou Diawara (Smouha, Egypte), Anthony Koura (Nancy, France).

Football: Remontada historique du FC Barcelone, les internautes se lâchent

Hier dans la soirée s’est joué le match retour de la ligue des champions opposant le FC Barcelone au Paris SG. Alors qu’ils l’avaient remporté 4 buts à 0 au match aller, les Parisiens ont subi la fougue des Catalans dans leur stade mythique, le Camp Nou, sur le score hallucinant de 6 buts contre 1. Entre faits de jeu et arbitrage à polémique, les internautes ont réagi depuis le coup de sifflet final de l’arbitre de la rencontre.  Chancelier Cébédé  »Rien d’étonnant d’autant plus que cette lâche équipe a toujours eu besoin des énormes coups de pouces des deux instances FIFA et l’UEFA. Depuis des années bis repetita pour ce club qui spolie la qualification de son adversaire avec la plus grande aide des dirigeants fanatiques de ce club. La LDC qui est une magnifique compétition à l’image du trophée devient tout simplement dégueulasse ! » Hermann Muanda « Biensûr que Barcelonne a bien joué et PSG a été lâche mais il faut avouer que tant la magouille et le favoritisme ne cesseront à la fifa, le vrai football ne nous sera pas joué. Marquinhos n’a pas commis la faute du penalty et puis comment peut-on donner presque 6min de temps additionnel à une equipe deja eliminé jusqu’a la 94eme minute? Du n’importe quoi, moi c comme ça que j’aime les arbitres anglais qui savent faire jouer les gens le vrai football sans etre influencés par un certain messi,ronaldo,roben ou les autres gd joueurs. Un arbitre comme Howard oweb ne peut siffler penalty sur l’action de suarez qui vraiment cherchait ce peno. Les journalistes doivent continuer à dénoncer les magouilles de la fifa, caf et d’autres confederations. » Ba Dembele Bonzonasiraba « Que l’on soit supporter du Réal ou du Barca cela n’a pas d’importance. Soyons raisonnables ce qui s’est passé ce soir doit être consigné dans les agendas de tout amateur de bon football. La vraie surprise fut pour moi de réaliser que le PSG avait mené par 4 buts à zéro un club de prestige conduit par deux génies du football mondial. Rien d’extraordinaire en cette remontée. » Harouna Kabore « Inimaginable!!! Les cadets du burkina doivent demander match amical contre ce Psg » Benjamin Samtouma « Les perdants trouveront toujours des excuses. Le football n’est pas une science exacte ,c’est juste une question d’appréciation. Pour mémoire, lors de l’éliminatoire du mondial Algérie Burkina ,malgré la polémique du match le football n’a pas changé.Allons seulement ! » Boureima Karambiri « Le choc est dur mais c’est cela aussi le foot. Bravo au Barca ! » Alors que de part et d’autres les impressions continuent de sortir, analyses et expertises diverses à l’appui, l’on retiendra de cette soirée une leçon tout de même; « arbitrage favorable ou pas, lorsque l’on dort sur ses lauriers, le réveil ne peut qu’être brutal » . 

Bicéphalisme à la CAMEG : le nouveau ministre de Santé prône une sortie de crise d’ici à fin mars

Le nouveau ministre de la Santé Nicolas Meda a prôné mardi, une solution par le dialogue d’ici fin mars, pour résoudre la crise qui secoue la Centrale d’achat des médicaments essentiellement génériques (CAMEG), où deux camps s’affrontement juridiquement depuis près d’une année pour son contrôle. «Je suis venu leur dire que leur ressenti m’importe et pour mesurer toute la dimension de leur souffrance dans cette crise», a indiqué mardi le ministre Nicolas Méda qui effectuait sa toute  première visite, après sa nomination,  sur le site de la CAMEG à Tengandogo, périphérie sud de Ouagadougou. «C’est une occasion rare qui signifie  que rapidement  nous allons trouver une solution et sans doute avant la fin du mois, vous aurez une CAMEG nouvelle qui permet de réaliser votre potentiel  et de servir la population » a-t-il rassuré aux travailleurs. La crise à la CAMEG est consécutive à la volonté en juin 2016 de l’ex ministre de la Santé Smaïla Ouédraogo, actuellement ministre de la Jeunesse, de remplacer l’actuel DG Jean Chrysostome Kadéba, alors que le mandat de celui-ci venait d’être renouvelé pour trois ans par le Conseil d’administration, seule instance habilitée à le faire selon les textes fondateurs de la CAMEG. Depuis lors, la nouvelle direction et le nouveau conseil d’administration mis en place par le ministre Ouédraogo et les anciennes instances s’affrontent devant les tribunaux pour le contrôle de cette structure vitale pour le système sanitaire burkinabè. «Un mauvais arrangement vaux mieux qu’un  bon procès» a relevé  Nicolas Méda qui appelle les travailleurs à jouer leur partition  pour la résolution de cette crise. S’agissant des recours  en justice, le ministre a expliqué  que «cela n’empêche pas  de rechercher une solution par le dialogue». «Je ne peux pas derechef dire que je vais interdire des institutions régaliennes de fonctionner. Moi je suis venu dialoguer et sans doute ça facilitera la tâche à beaucoup de gens», a-t-il dit. Le Directeur général Jean Chrysostome Kadéba   a  remercié le ministre  pour sa  démarche en vue d’une  sortie de crise. Le délégué du personnel  Aboubacar Diallo s’est dit  honoré à travers cette visite qui constitue selon lui, «un grand pas» Diallo a aussi indiqué qu’un document de proposition de sortie de crise avait déjà été conçu par un comité. A la question de savoir  si dans leur  dans proposition,  l’actuel directeur  général  restera à son poste,  il a indiqué : «Nous n’avons pas à intervenir dans cela. Que ça soit l’ancien ou l’actuel qui vient demain, nous sommes prêts à travailler avec lui. (…) Nous demandons que les deux parties respectent les décisions de justice», a-t-il conclu. Agence d’Information du Burkina

Policiers et Gendarmes de la Région de l’Est à l’école de la communication et des relations publiques

Les forces de sécurité de la Région de l’Est sont en atelier de formation sur l’importance de la communication et des relations publiques ce jour 09 Mars et ce, jusqu’au 11 Mars 2017, dans la salle de réunion de la Direction Régionale des Infrastructures de la Régiondel’Est à Fada N’gourma. En rappel, cette formation a été initiée par le Ministère de la Sécurité avec l’appui financier du Royaumedu Danemark et concerne les régions du Nord, du Sahel et de l’Est La Direction de la Communication et de la Presse Ministérielle/Sécurité

Niger: 130 présumés islamistes désertent les rangs de Boko Haram

Le Président nigérien Mahamadou Issoufou a annoncé samedi soir la reddition en quatre mois de 130 présumés combattants nigériens de Boko Haram. Cent trente présumés islamistes nigériens de Boko Haram ont décidé de se rendre aux autorités locales et déposer les armes depuis décembre à Diffa , dans le Sud est du pays . L’annonce a été faite samedi soir le président nigérien au cours d’une réunion avec les 15 ambassadeurs du Conseil de sécurité de l’Onu en mission dans les quatre pays confronté à Boko Haram dans le bassin du Tchad. « Boko Haram est en train d’être affaibli » alors « nous nous sommes dit qu’au lieu d’avoir à le combattre, s’il y en a parmi eux qui veulent se rendre, nous sommes prêts à les accepter », a déclaré M. Issoufou. En Décembre dernier , les autorités avaient fait état de désertion d’une trentaine de ressortissants nigériens des rangs de Boko Haram, qui mène des attaques meurtrières depuis février 2015 contre le Niger.

Attaques au Nord: La NAFA recommande une prise de conscience réelle du gouvernement

Ceci est une déclaration de la Nouvelle Alliance du Faso (NAFA) C’est avec une profonde consternation et une inquiétude grandissante que la Nouvelle Alliance du Faso (NAFA) suit depuis peu, les attaques terroristes orchestrées dans la province Soum. La dernière en date qui a eu lieu le vendredi 3 mars 2017 à Kourfayel avec pour bilan, 2 morts dont le directeur de l’école de ladite localité, tué dans l’exercice de ses fonctions régaliennes n’a une fois de plus pas laissé le parti indifférent. Cette fois, les terroristes s’en sont pris à un symbole très important de la nation, l’éducation de nos enfants. Le message est clair et sans équivoque. Tout en présentant ses condoléances et sa solidarité aux familles éplorées et aux acteurs du système éducatif et exigeant que justice leur soit rendue, la Nouvelle Alliance du Faso condamne fermement ces attaques terroristes successives perpétrées dans la province du Soum. Ces attaques affectent la région du Sahel en particulier et le Burkina en général. Elles remettent en cause les fondements de notre souveraineté (administratif, social, économique, culturel) et la laïcité de notre pays. La NAFA tient à encourager et exprimer toute sa sympathie aux agents de l’Etat de la localité qui s’échinent nuit et jour à maintenir le symbole de notre patrie en ces lieux. La NAFA par ce communiqué attire l’attention du gouvernement sur les conséquences administratives et socio-économiques de telles attaques qui au-delà de la province du Soum affectent la région du Sahel et le Burkina en général. En effet, sur le plan économique, la région du Sahel abrite les plus grands marchés de bétail du Burkina, notamment celui de Djibo. En plus de cela, elle héberge les plus grandes mines d’or du Burkina dont IAM-Gold Essakane et INATA. D’autres minerais (manganèse, calcaire, etc) sont en projet d’être exploités incessamment. Cette région à elle seule représente plus de 20% du PIB du Burkina. C’est ce qui avait justifié l’idée de la création du deuxième Pôle de croissance économique au Sahel depuis 2014. Un projet malheureusement mis en veilleuse et ne fait même pas partie du PNDES (Plan national de développement économique et social, ndlr). Les effets collatéraux des attaques terroristes au Soum sont déjà perceptibles sur le plan économique avec la baisse de fréquentation du marché à bétail de Djibo, la réduction du tourisme, et l’inhibition de son économie. Sur le plan social, ces attaques terroristes sont en train d’entrainer progressivement, la déstabilisation de l’administration publique à travers la fuite des fonctionnaires (instituteurs, infirmiers, etc.) qui voient que l’Etat n’est plus à mesure d’assurer leur sécurité. De même les populations se sentent terrorisées par l’incapacité des forces de défense et de sécurité (FDS) qui n’arrivent même pas à assurer leur propre sécurité à fortiori celle d’autrui. Cette incapacité du gouvernement à assurer la sécurité de sa population dénote le populisme des dirigeants actuels qui sont plus aptes aux grandes déclarations que de trouver les moyens pour garantir la sécurité dans cette région qui s’envenime tous les jours.   Tout en encourageant les forces de défense et de sécurité à continuer à se battre pour assurer la sécurité des populations et garantir l’intégrité du territoire burkinabè et du Sahel en particulier, la NAFA formule les recommandations suivantes :   –  L’octroi des moyens logistiques et militaires aux FDS adaptés à la situation du Sahel ; –  La mise en œuvre d’une stratégie d’anticipation et de réaction spontanée des FDS sur la lutte contre le terrorisme ; –  L’assurance de la sécurité dans les écoles, les structures de santé et dans l’administration publique ; –  Le développement des nouvelles stratégies de renseignement adaptées au contexte Sahélien ; –  La culture réelle de l’esprit du patriotisme au sein des FDS et de la population ; –  La prise de conscience réelle du gouvernement sur la situation d’insécurité et ses conséquences socio-politiques. Le secrétariat à l’information et à la communication

Nord: Des « suspects » terroristes présents à la rencontre avec Simon Compaoré

Deux individus qui sont passés, il y a quelques jours, dans plusieurs écoles du Soum où ils ont proféré des menaces de mort contre des enseignants étaient bien présents dans le public à la mairie de Djibo lors de la rencontre, lundi 6 mars, avec la délégation gouvernementale, ont confirmé à nos confrères de Radio Omega deux enseignants qui disent avoir eu peur de les dénoncer. Lundi, une délégation gouvernementale conduite par les ministres de la Sécurité, Simon Compaoré et de l’Education, Jean Martin Coulibaly, a tenu une rencontre à la mairie de Djibo. Deux enseignants en fonction dans deux localités différentes du Soum et qui ont assisté à la dite rencontre ont confié à Radio Omega avoir clairement reconnu deux individus comme étant ceux qui étaient passés les menacer. Il y a quelques jours, des enseignants avaient signalé que des individus leur avaient rendu visite dans leurs écoles, leur intimant notamment l’ordre de n’enseigner que l’arabe. « Si tu les dénonce, tu es mort après », a indiqué l’un des deux enseignants pour justifier pourquoi ils n’ont pas eu le courage lundi de les dénoncer auprès des forces de sécurité qui étaient présentes en grand nombre dans la capitale provinciale. Les deux hommes se sont fondus dans la nature avant la fin de la rencontre avec les ministres, ont confié les deux enseignants dont l’un dit être sur le point de fuir la province. Source: RadioOmega

Burkina: 1,2 milliards FCFA pour organiser les élections municipales partielles (CENI)

Le coût total de l’organisation des élections municipales partielles et complémentaires du 28 mai prochain au Burkina Faso, est évalué à un milliard 200 millions de F CFA, a annoncé le président de la  Commission électorale nationale indépendante (CENI) Newton Ahmed Barry, lors d’une rencontre avec des acteurs politiques et de la société civile. «Cette somme (1,2 milliards FCFA) constitue beaucoup de ressources qui aurait pu servir à d’autres priorités urgentes du peuple burkinabè», a estimé M. Barry dont les propos sont repris dans le quotidien national Sidwaya. Néanmoins, le président de la CENI a appelé tous les acteurs politiques et de la société civile burkinabè à se montrer à la hauteur du défi, afin que les municipales partielles puissent se dérouler normalement. Newton Ahmed Barry, a expliqué que des 19 communes où les élections vont être organisées, 16 sont concernées par des élections dites «partielles». Il s’agit de l’arrondissement n°4 de Ouagadougou et des communes de Andemtenga, Barani, Dablo, Dandé, Madjoari, Kindi, Kantchari, Saponé, Seytenga, Zabré, Zoaga, Kombori, Kougny, Karangasso Vigué et Ziga. Dans ces localités, a-t-il rappelé, il n’avait pas été possible de mettre en place le conseil municipal ou lorsqu’il l’a été, des divergences l’ont empêché de fonctionner normalement. Les trois autres communes qui portent à 19 les zones concernées par la reprise, a poursuivi M. Barry, sont «celles où il n’avait pas été possible de tenir les élections municipales du 22 mai 2016». Ce sont les communes de Béguédo, de Bouroum Bouroum et de Zogoré où il est envisagé des élections «complémentaires», a-t-il dit. Le Conseil des ministres, en sa séance du mercredi 1er mars 2017, a décidé de la reprise des élections municipales dans 19 communes du pays, le 28 mai 2017. C’est pour s’assurer un meilleur déroulement du scrutin que la CENI a initié, samedi à Ouagadougou, une rencontre d’échanges à bâtons rompus avec les représentants des partis politiques et des Organisations de la société civile (OSC). Agence d’information du Burkina

Burkina : Remise de matériel roulant à la Police Municipale de Ouagadougou

Dans le cadre de la coopération décentralisée la commune de Ouagadougou a bénéficié de la Ville de Lyon du matériel roulant composé de douze (12) moto BMW 650 GS et de deux (02 ) véhicules d’intervention. La remise symbolique de ce matériel a lieu ce jour, 6 Mars 2017 à l’hôtel de Ville. Ce matériel permettra à la Police Municipale d’être plus opérationnelle sur le terrain. Il faut rappeler que le partenariat entre les villes de Ouagadougou et Lyon est vieille d’une vingtaine d’années. Vive la coopération décentralisée Nord-Sud. Le Service Communication et des Relations Publiques de la Police Municipale de Ouagadougou.

Burkina: La famille de l’enseignant au Soum a prié pour le repos de son âme

La famille de l’enseignant et directeur d’école abattu le 3 mars a organisé ce dimanche un doua pour le repos de son âme, à Bourzanga (province du Bam). «Nous nous en remettons à Dieu, parce que quelque part, il était écrit que notre fils allait quitter le monde des vivants de cette façon-là», ont répété ce dimanche matin les sages du village de Bourzanga lors de la cérémonie de doua pour le repos de l’âme de Salifou Badini, le jeune enseignant et directeur d’école fauché par des balles d’assaillants terroristes. Une délégation conduite par le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, Siméon Sawadogo, a réconforté les parents et proches du défunt. Le ministre et sa suite ont aussi rencontré des enseignants issus des circonscriptions d’éducation de base (CEB) de Bourzanga et des autres communes du Bam et du Soum pour leur témoigner la compassion du gouvernement et des mesures urgentes prises pour les sécuriser. On rappelle, notamment, que les enseignants de la CEB de Diguel (70 km de Djibo et 10 km de la frontière avec le Mali) avaient exigé, il y a une semaine, une meilleure sécurisation de la région avant toute reprise des cours. Après l’attaque de Kourfayel, la majeure partie des enseignants du Soum se sont mis à l’abri. «Tous mes collègues étaient partis depuis. Après avoir passé quelques nuits dans une province voisine, j’ai pris la décision de partir à mon tour», a confié, ce dimanche à l’AIB, un directeur d’école sous le couvert de l’anonymat. Le nord du Burkina, près de la frontière malienne est en proie à la montée du terrorisme. Dans la nuit de lundi 27 février, des assaillants avaient incendié deux commissariats à Baraboulé et à Tongomayel, dans la province du Soum, blessant une femme avec une balle perdue. Dans la journée du mercredi 25 janvier 2017, des individus armés ont sommé les enseignants des écoles de Pétega (CEB de Diguel), de Pélem-Pélem et de Lassa (CEB de Baraboulé) dans la province du Soum, de dispenser les cours en arabe en lieu et place du français, la langue officielle du pays, rappelle-t-on également. Une équipe gouvernementale séjourne depuis ce lundi matin dans le Soum afin de «réconforter les populations plusieurs fois durement éprouvées par des attaques terroristes à répétition». Agence d’information du Burkina