Procès Naim Touré : le cyber- activiste est condamné à payer 600 000 F CFA

Naim Touré cyberactiviste burkinabé poursuivi pour diffamation sur la personne d’Elisée Zongnaaba, conseiller spécial du Président de l’Assemblée nationale était  à la barre du Tribunal de grande instance de Ouagadougou le 13 février dernier pour répondre des faits à lui reprochés. Le verdict de l’affaire dite Naim Touré est tombé, ce lundi 27 février. Poursuivi pour injures publiques, Naim Touré a été jugé et condamné à une peine d’amende ferme de 600 000FCFA. Il est également condamné à payer 1 F symbolique à Elisée Zong-Naaba, le plaignant. Dans cette même affaire, Ouintin Ouoba, poursuivi, également pour diffamation, a également été reconnu coupable des faits à lui reprochés. Il a écopé d’une peine d’amende de 300 000FCFA. Il doit également payer 2 000 000 FCFA de dommages et intérêts et 300 mille francs des frais non compris dans les dépens.

Burkina: Paul Kaba Thiéba demande une trève sociale aux syndicats

Le principe de la concertation et du dialogue permanent est la base des rapports entre le gouvernement et les organisations syndicales. En rencontrant les structures syndicales samedi 25 février, le Premier ministre Paul Kaba Thiéba s’est montré ferme face aux manifestations d’humeur tous azimuts qui rythment la vie publique burkinabè. Cependant une telle attitude laisse perplexe quant à l’issue vers une trêve sociale, l’appel sera-t-il entendu ? Le Premier ministre, Paul Kaba Thiéba n’est pas allé du dos de la cueillère pour dénoncer l’installation progressive au Burkina Faso d’une pratique de lutte qui se transforme de plus en plus en tradition. En effet, il relève que tous les points de revendication donnent lieu à des débrayages systématiques, souvent sans préavis, sous la forme de sit-in, boycott d’activités professionnelles spécifiques quand ce ne sont pas des grèves intempestives ou à répétition. En effet, tour à tour, les agents du Centre hospitalier et universitaire Yalgado Ouédraogo, du ministère des Finances, des postes de péage, ainsi que les routiers… ont alterné menaces et sit-in pour exiger ceci et cela, relève le premier ministre. « Tout se passe comme si, les yeux fermés, certains travailleurs n’ont pas la moindre affection pour le bien commun et pour l’équilibre de l’Etat », déplore le chef du gouvernement. Pour lui, tous les moyens sont utilisés pour obliger l’Etat à accroitre les avantages même secondaires, au risque d’engager le pays dans une escale et un cycle sans fin. Cela le conduit à se questionner sur les motivations de cette agitation « frénétique et contagieuse ». Les politiciens accusés d’utiliser les syndicats « Ces acteurs politiques cherchent à déstabiliser l’Etat en instrumentalisant le monde syndical. Nous le savons. Nous sommes des enfants du Burkina, nous avons tous grandi ici. On se connait tous dans ce pays », a-t-il lancé. C’est alors qu’il demande à ceux qui veulent faire de la politique, de quitter le syndicalisme afin de rejoindre « l’arène politique ». Pour Paul Kaba Thiéba, durant l’année écoulée, le gouvernement a essayé autant que possible d’apporter des réponses convenables aux préoccupations exprimées dans les ministères par les organisations. Cependant, il estime que la politique et la pratique de surenchère doivent être enrayées. « Nos marges de manœuvres sont limitées avec une masse salariale au dessus de 40% des ressources propres de l’Etat », a-t-il indiqué. A l’entendre, baisser les impôts en augmentant les charges ne peut que conduire à plomber tous les efforts de reconstruction de notre pays. Egalement, consacrer la quasi-totalité des ressources publiques au fonctionnement de l’administration elle-même et à la solde des fonctionnaires s’apparenterait à une confiscation de l’effort du contribuable par ceux-là qui ont pour mission de la protéger. Pire, soutient-il, « ce serait aller à l’encontre de l’esprit de l’insurrection populaire qui signifie gouvernance vertueuse, attention aux plus faibles de la société, priorité à notre jeunesse. Quid des systèmes de rémunération des agents de l’Etat ? Par ailleurs, le gouvernement a invité les organisations syndicales à de meilleurs sentiments pour l’avenir du pays. « Nous devons sans plus tarder nous remettre autour de la table et s’il le faut, remettre à plat toutes les questions touchant aux systèmes de rémunération des agents de l’Etat », a expliqué le chef du gouvernement. C’est pourquoi, il recommande une trêve sociale pour accompagner cet effort de dialogue. En face, les responsables syndicaux quant à eux, ne se sont nullement montrées démontées par les propos du Premier ministre. En effet, ils se sont donné un temps de réflexion pour consulter leurs bases, mais estiment que le gouvernement devrait avant toute chose balayer devant sa porte. Pour eux en effet, l’«introspection collective sur l’avenir du pays», souhaitée par le Premier ministre, devrait induire le respect des engagements pris. On peut donc dire, à la suite de cette sortie de Paul Kaba Thiéba, qui met clairement l’option d’une trêve sociale sur la table du dialogue avec les partenaires, que les relations entre les deux parties prennent désormais une autre tournure. Les partenaires sociaux valideront-ils ce choix pour desserrer un instant cet étau qui semble étouffer l’action gouvernementale à pratiquement tous les niveaux? La question est posée.

Fespaco 2017: ouverture hier du village ivoirien Akwaba

La Côte d’ivoire, pays invité d’honneur du 25e Fespaco, anime depuis hier aux côtés d’autres pays, à la place de la Nation de Ouagadougou, un ‘’village’’ de 1200 m2, reflétant un pan de la culture ivoirienne. Initialement prévue ce samedi en mi-journée, la coupure de ruban du village Akwaba de Côte d’Ivoire a été reportée à hier dimanche, pour permettre aux artisans de parachever l’installation de leurs stands. Le village Akwaba, situé en bonne place à l’angle sud-est de la place de la Nation, comprend une grande tente blanche climatisée de 1200m2 avec tout autour, des stands de même couleur. A quelques heures de l’ouverture officielle du 25eFespaco, un journaliste de l’AIB a constaté des exposants ivoiriens qui déballaient leurs colis tandis que d’autres dressaient toujours leurs stands. Dès l’entrée de la grande tente, se dresse une majestueuse sculpture de baobab, avec une photo du président ivoirien Alassane Ouattara accrochée au tronc. Plus loin, l’on voit un joli tableau célébrant «le mariage» entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso, avec des caricatures souriantes du président Ouattara et du président du Faso Roch Kaboré. Le quotidien public ivoirien Fraternité matin était déjà fin prêt, tandis que d’autres structures s’affairaient encore. En plus du village Akwaba, l’aire de la place de la Nation de Ouagadougou est aussi occupée par plusieurs dizaines de stands, d’exposants locaux et de pays de la sous-région. Plusieurs équipes de gendarmes ont été déployées et le filtrage des festivaliers commencent à une centaine de mètres des lieux, a également constaté un journaliste de l’AIB. En rappel, la 25e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco) se déroule du 25 février au 4 mars 2017, avec la Côte d’Ivoire comme pays invité d’honneur. Source: Agence d’Information du Burkina

25e édition du FESPACO : Ouverture officielle avec le clap donné par le Président du Faso

La 25e édition du Festival panafricain du Cinéma et de la Télévision de Ouagadougou (FESPACO) s’est ouverte le 25 février 2017 dans la capitale burkinabè sous la présidence du chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE. C’est en présence de milliers de spectateurs, des célébrités du monde du cinéma, de nombreuses personnalités nationales et internationales dont Monsieur Maurice Kouakou BANDAMAN, Ministre de la Culture et de la Francophonie de la Côte d’Ivoire, pays invité d’honneur que le Président du Faso a donné le clap d’ouverture de la 25e édition du FESPACO dans l’enceinte du Stade Docteur Issoufou Joseph CONOMBO (ex Stade municipal). Cette cérémonie d’ouverture riche en couleurs a été marquée par des allocutions, des parades de masques, d’un spectacle équestre et des prestations musicales dont la plus attendue était celle de la vedette internationale de la musique, Alpha Blondy. Ouvrant la série des allocutions, Monsieur Armand Roland Pierre BEOUINDE, maire de la ville de Ouagadougou, a souhaité la bienvenue aux festivaliers avant de faire un bref historique du FESPACO et ses liens avec sa ville depuis sa création en 1969. A sa suite, le président du Comité d’Organisation de la 25e Edition du FESPACO, Monsieur Stanislas MEDA, a indiqué que sur 950 films inscrits, 150 ont été retenus pour la compétition dont 20 dans la catégorie long métrage. Le représentant du pays invité d’honneur, Monsieur Maurice Kouakou BANDAMAN, a exprimé toute sa satisfaction et celle de son pays, et remercié les autorités burkinabè pour avoir désigné la Côte d’Ivoire comme invité d’honneur. Son homologue burkinabè Monsieur Tahirou BARRY, a remercié la Côte d’Ivoire pour son appui à l’organisation du FESPACO à hauteur de 50 millions de F CFA. Il a également salué la présence du Président du Faso qui rompt avec plusieurs années d’absence d’un chef d’Etat burkinabè à une cérémonie d’ouverture du FESPACO. A l’issue de la cérémonie d’ouverture, le Président du Faso a remercié les acteurs du cinéma, les organisateurs du FESPACO sans oublier le pays invité d’honneur. « Je voudrais saluer notre invité d’honneur, la Côte d’Ivoire, pour avoir été représentée déjà à l’ouverture par le Ministre de la Culture et de la Francophonie, et à la clôture par mon frère et collègue le Président Alassane OUATTARA qui nous fait l’honneur de venir participer à cette clôture », s’est réjoui le Président Roch Marc Christian KABORE. Revenant sur le thème du FESPACO 2017, « Formation et métier du cinéma et de l’audiovisuel », le chef de l’Etat a indiqué qu’ « il s’agit d’engager une discussion sur la refondation du FESPACO ». La refondation selon le Président du Faso, parce que « le cinéma doit être un vecteur de la consolidation de notre culture africaine. Nous ne devons pas constamment nous laisser inféoder par la culture des autres. Il nous faut par le cinéma, traduire les valeurs positives qui sont le fondement de la société africaine ». Raison de plus pour le Président Roch Marc Christian KABORE d’inviter ses compatriotes « à se battre pour que Ouagadougou reste la capitale du cinéma africain ».

Burkina : Ouverture à Ouagadougou d’une nouvelle salle de cinéma

Le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré a inauguré vendredi, ‘’Canal Olympia Yennenga’’, une salle de cinéma de 300 places, construite à hauteur de deux milliards de FCFA par le groupe français Bolloré. ‘’Canal Olympia Yennenga’’, inaugurée ce vendredi par le président du Faso Roch Kaboré, «est une salle moderne (de 300 places assisses), réalisée par la société Vivendi, filiale du groupe français Bolloré», lit-on dans un communiqué de la présidence du Faso. Elle se trouve au sud de la capitale burkinabè dans l’arrondissement 12 et sa réalisation a nécessité  120 jours de travaux pour un coût de deux milliards de F CFA, poursuit la même source. Le chef de l’Etat s’est réjoui de voir cette salle, «réalisée dans des conditions de modernisme exceptionnelles, avec l’énergie solaire». «Ouagadougou, capitale du cinéma africain est d’autant plus comblée que ce joyau arrive à point nommé à la veille de la 25ème édition du FESPACO. C’est un soleil nouveau qui se lève dans le ciel cinématographique national avec l’accroissement de la disponibilité et de la qualité des infrastructures culturelles conformément au programme prioritaire du président du Faso», a indiqué  le ministre de la Culture Tahirou BARRY, cité par la présidence du Faso. La présidente de Vivendi  Corinne Bach a indiqué que la salle qui accueillera 18 séances  par semaine, permettra «l’émergence d’une nouvelle génération d’artistes en devenant une vitrine de toutes les influences culturelles». Le Directeur général de Bolloré Transports et Logistics, Seydou Diakité a assuré que l’accompagnement de sa structure «ne s’arrêtera pas à cette plate-forme». Agence d’Information du Burkina  

Démocratie: Cinq milliards de francs CFA pour la mise en œuvre du « Présimètre »

Au Burkina Faso, il existe un programme de monitoring citoyen des politiques publiques par les technologies de l’information et de la communication. Baptisé Présimètre, ce programme développé par l’ONG suédoise Diakonia a été officiellement lancé, ce vendredi 24 février 2017 à Ouagadougou, par le ministre en charge des Affaires étrangères, Alpha Barry. C’est ce qu’ont rapporté nos confrères du Faso.net. A la faveur des élections couplées du 29 novembre 2015 et de l’utilisation des TIC,un nouveau souffle démocratique plane sur le Burkina Faso avec la création de nouveaux espaces de dialogue et d’interpellation qui se veulent être des unités de mesure de l’action gouvernementale. L’un d’eux est le Présimètre, un programme de renforcement de la redevabilité politique et socioéconomique qui a la particularité d’être, selon le directeur pays de Diakonia, Luther Yaméogo, un programme intégré qui regroupe plusieurs acteurs majeurs de la gouvernance. Son lancement est intervenu ce vendredi en présence du ministre Alpha Barry et de plusieurs institutions partenaires au développement. Les principales actions prévues Le Présimètre s’étend sur la période 2016 à 2020 et va coûter plus de cinq milliards de francs CFA. Et selon, Lucien Ouédraogo de Diakonia, plusieurs actions seront menées afin d’atteindre les objectifs escomptés. D’abord, il y a la collecte périodique de données sur le niveau de performance des autorités et les secteurs sociaux prioritaires, données qui feront l’objet d’analyse et seront utilisées pour l’organisation de cadres de dialogue et d’interpellation. Ensuite, l’émission Dialogue citoyen qui avait connu les passages du président du Faso et d’autres membres du gouvernement sur les antennes de la télévision nationale va se poursuivre, foi de Lucien Ouédraogo. La plate-forme www.presimetre.bf sera plus dynamique et selon le communicateur, elle permettra aux citoyens d’interagir, de faire des observations et des commentaires sur l’action gouvernementale. Enfin, il est prévu des actions de plaidoyer et d’influence politique qui seront conduites par la Convention des organisations de la société civile pour une observation domestique des élections (CODEL). Les OSC partenaires En dehors de la CODEL, plusieurs autres partenaires ont embarqué dans le navire pour la mise en œuvre du Présimètre, chacun dans son domaine d’intervention afin d’influencer positivement les mécanismes de la gouvernance. Il y a entre autre, l’association monde rural, le centre national de presse Norbert Zongo, le Mouvement burkinabè des droits de l’homme et du peuple, le Balai citoyen, Semfilms, l’Union nationale de l’Audiovisuel libre du Faso, l’association des bloggeurs du Burkina, (…) et Ingenia Consulting, la structure chargée d’animer la plateforme et d’en assurer sa maintenance. Professionnaliser l’approche suivi-évaluation Pour l’instant, Diakonia a réussi avec ses partenaires à mobiliser plus de 3 milliards de francs CFA pour la mise en œuvre du programme. Il s’agit notamment de l’ambassade de suède, du Bureau de la coopération suisse et de l’ONG Water Aid. Si certains comme l’Union européenne ne se sont pas encore décidés à apporter leur soutien au programme, ils ont tout de même salué l’approche holistique du Présimètre et de l’opportunité qu’il offre aux Burkinabè de renforcer la culture démocratique. Et le chef de la coopération de l’ambassade de Suède, Mats Harsmar, a invité les parties prenantes du programme à se donner les moyens pour améliorer l’approche de suivi et d’évaluation des politiques publiques car il y va de leur crédibilité. « Le débat est une chose, l’information est une autre », a laissé entendre le ministre Alpha Barry avant d’ajouter « l’information doit précéder le dialogue ». Certes, le Présimètre est une « initiative noble et proactive », mais selon lui les médias doivent aller vers les populations afin de rendre compte, un préalable au débat. Aussi, espère-t-il que Diakonia va intégrer le renforcement des capacités matérielles, techniques et humaines des médias dans le cadre du Présimètre. Source: Le faso.net

Culture et Art: Quand Malika trouve « l’homme qu’il lui faut »…

Hier 24 février 2017, s’est déroulée à Ouagadougou la cérémonie de présentation du certificat ISO de l’agence étatique Faso Baara. Elle a été marquée par les discours du DG de l’agence envers les partenaires et ministres entre autres, et par les prestations de la slameuse « Malika ». Officiellement prévue pour 18h30, c’est tout juste à 20h que la cérémonie débute, en raison d’un conseil extraordinaire des ministres. Le décor est planté avec la slameuse vedette du Burkina Faso, Malika qui entonne un chant d’hommage  à Faso Baara. Pendant 5 minutes, la voix suave de l’artiste fait languir l’assistance, les ministres avec. Lorsque l’artiste décrit dans sa chanson l’homme qu’il lui faut, cela met encore plus d’ambiance dans l’air. La slameuse invite par ailleurs le DG Saidou Ouedraogo a « déposer son CV pour être candidat », car visiblement ses critères sont très pointus. En effet elle dit: « L’homme qu’il me faut doit être parfait dès le berceau… ». Dès lors on entend des rires et même un murmure en provenance de l’assisitance du côté des ministres « tu veux le Bon Dieu toi! » Mais de là à trouver d’où viennent ces mots, le chemin risque d’être long. Les derniers mots de l’artiste sur ton de poème à l’endroit de l’Agence Baara sont « Faso Baara, a nii baara ». Présente à Bobo dans la matinée dans le cadre des prestations, c’est une Malika « en jambes » qui a presté à la cérémonie de présentation de certification de l’Agence Faso Baara, avant apprend-on de son manager, de prendre la route pour une autre prestation. Courage donc et persévérance à l’artiste qui fait la fierté de la musique burkinabè ici et ailleurs.

Bâtiment et Travaux Publics au Burkina: L’Agence Faso Baara certifiée Iso9001: 2015

Hier 24 février 2017, s’est déroulée à Ouagadougou la cérémonie de présentation du certificat ISO 9001 :2015 de l’agence  Faso Baara. Elle a été marquée par les discours du DG de l’agence envers les partenaires et ministres entre autres, et par la présentation du certificat. Faso Baara a été créée par arrêté N 91/151/MAT/SG /DELPAJ du 17 juillet 1991 à l’initiative du Gouvernement avec l’appui de la Banque Mondiale. Née dans un contexte de réformes et de restructuration de l’économie, Faso Baara a été la première agence à expérimenter l’exercice de la maîtrise d’ouvrage déléguée (MOD) dans le secteur du Bâtiment et des Travaux Publics (BTP) en dehors des structures publiques de l’Etat. Depuis 5 ans maintenant, soit en janvier 2012, pour tenir compte de la règlementation définie par le nouveau code des marchés publics, l’Agence Faso Baara a été restructurée en deux entités : l’Assocition Faso Baara et l’Agence Faso Baara S.A. A l’issue de son premier audit de certification réalisé en juin 2016 par le cabinet international BSI, Faso Baara SA est la 1ère organisation du domaine de la MOD au Burkina Faso à être certifiée à la norme ISO 9001 version 2015. Ainsi, elle fait partie des 3 premières organisations du Burkina Faso à être certifiées à cette nouvelle norme en vigueur depuis fin 2015. Faso Baara, une entreprise citoyenne Selon son Directeur Général, Saidou Ouedraogo, il convient de noter que l’Agence Faso Baara est une entreprise citoyenne. Pour preuve, dit-il, « ellle a financé, sur ses ressources propres générées par ses prestations, des infrastructures et actions à caractère social d’environ 1, 3 milliard de francs CFA, dont une contribution de 110 millions lors des inondations du 1er septembre 2009». En outre, Faso Baara, c’est plus de 300 milliards de FCFA de projets réalisés dans les domaines de la Santé, l’Education, les Infrastructures de développement, l’assainissement, les Forages, les Pistes, et Routes; .  La promotion des PME à travers l’exécution des projets d’intérêt public (7.250 contrats avec 940 prestataires divers) et la formation ; .  Plus de 205.000 emplois temporaires créés et 5 200 emplois permanents ; .  Près de 35 milliards de FCFA de masse salariale distribuée ; .  Près de 1,3 milliard de FCFA d’infrastructures prioritaires réalisées sur fonds propres au profit de l’Etat et des populations Enfin, le DG Saidou Ouedraogo affirme qu’ « Aujourd’hui, plus que jamais, Faso Baara est un label de qualité et de rigueur et « une garantie d’exécution à souscrire ». La cérémonie en images.

Violence à Yagha: la police dément avoir brutalisé un enseignant

Cette mise au point de la police nationale est relative à la rumeur selon laquelle des policiers auraient brutalisé le proviseur du lycée d’un département de la province du Yagha, ce qui avait entrainé un mouvement d’humeur de certains de ses collègues de Sebba et de Mansila. «Dans le cadre de ses missions de contrôle frontalier, le poste de police frontière de Mansila a saisi hier matin des motos des mains d’individus. Les éléments dudit poste sont entrés en contact avec les services de douane de ladite localité aux fins de vérification. Cette vérification a permis de savoir non seulement qu’il s’agit de motos appartenant à un commerçant mais aussi de se rendre compte que ces engins sont rentrés sur le territoire national sans accomplir les formalités douanières prévues en la matière. Le proviseur du lycée départemental, informé de ladite saisie, se présenta au poste de police afin de rentrer en possession de ces motos au motif qu’il s’agit de la propriété de son parti politique. Face au refus de restituer, s’en est suivi une altercation entre le proviseur et les éléments qui l’ont interpellé puis relaxé aussitôt. La Police Nationale à travers ce communiqué tient à préciser que la procédure d’interpellation et de vérification s’est faite avec professionnalisme. Par conséquent, elle réfute les rumeurs laissant croire à une brutalité que les policiers auraient exercée sur la personne du proviseur. Les engins ont été remis à la douane de Sebba». DCRP/Police Nationale

Burkina: le Synafi annonce une grève de 5 jours à partir du 27 février 2017

Le Syndicat national des agents des finances (Synafi) annonce une grève de 120 heures à compter du lundi 27 février 2017. Face aux hommes des médias ce jeudi 23 février, le Synafi s’est indigné du «non-respect» des engagements pris par les autorités du ministère de l’Economie, des Finances et du Développement en vue de la satisfaction de sa plate-forme revendicative. En rappel, la plate-forme revendicative transmise par le Synafi depuis mars 2016 à sa tutelle, porte un ensemble de préoccupations relatives à l’amélioration des conditions de vie et de travail des agents des finances. Notamment le respect des profils dans la responsabilisation des acteurs et l’équité dans la répartition des motivations financières servies à l’ensemble des agents du département ministériel. Sur ce dernier point, le Synafi estime que «force est de constater que les disparités dans la gestion des motivations financières demeurent et s’aggravent après plusieurs démarches et luttes engagées depuis 2011». La goutte d’eau qui a fait déborder le vase selon Mohamed Savadogo, secrétaire général du Synafi, est «la volte-face de la ministre des Finances, Rosine Sori/Coulibaly sur le protocole d’accord du 2 août 2016». En effet, «Mme Coulibaly a mis en place un comité de réflexion présidé par le SG du MEFD. Les travaux dudit comité ont débouché sur un projet d’arrêté qui a fait l’objet d’amendement de la part des différents acteurs. Mais contre toute attente, Mme la ministre a fait royalement fi des travaux du comité, refusant de signer le projet d’arrêté pour dit-elle, reprendre le processus sur la question afin de se donner plus de temps», explique M. Savadogo. Les salaires pas bloqués Une attitude que le Synafi qualifie d’«inacceptable». Mohamed Savadogo affirme par ailleurs que la ministre Rosine Coulibaly «nourrit un langage de mépris à l’endroit du personnel des régies de dépenses». «Cette situation qui a conduit à un sit-in depuis le 6 février 2017, n’a motivé aucune rencontre entre le Synafi et sa tutelle jusqu’à ce jour», fait remarquer le syndicaliste. Face à cette situation, le Synafi prévoit donc une grève de 120h à compter du 27 février à l’issue de laquelle il entend durcir le mouvement si rien n’est fait. Cette grève du Synafi pourrait engendrer des conséquences sur le fonctionnement de l’administration et l’économie burkinabè. Selon le SG/Synafi, le sit-in entamé depuis le 6 février entraine déjà un «blocage» dans les différents ministères. C’est aussi la non exécution du budget programme 2017-2018, le «blocage» des marchés publics et la mise en œuvre du Programme national pour le développement économique et social (PNDES) qui pourrait prendre un coup. Toutefois, M. Savadogo rassure que «les salaires ne seront pas bloqués». «Les salaires nous concernent tous. C’est une question vitale et nous n’allons pas punir des salariés qui n’ont rien à avoir avec cette situation», rassure Mohamed Savadogo. Source : Fasozine