Grève au ministère des infrastructures : Le syndicat a rencontré le ministre, d’importantes décisions prises

Faisant suite aux d’humeur des agents pour dénoncer la gestion de son département ministériel et réclamer de meilleures conditions de travail, le Syndicat des travailleurs des travaux publics, du bâtiment, de l’hydraulique et assimilés du ministère des Infrastructures (SYTTPBHA-MI) a tenu une rencontre de concertation et d’échanges avec leur ministre Eric Bougouma. Au cours de cette rencontre entre le ministre de tutelle et le syndicat, d’importants engagements ont été pris. Le point de la rencontre dans le procès verbal en pièce jointe. proces_verbal

Burkina : L’ancien ministre Salif Ouédraogo avoue qu’il ne pesait pas «lourd» dans le régime de Compaoré

L’ex ministre de l’Environnement Salif Ouédraogo, qui doit être bientôt jugé pour son implication présumée dans la répression sanglante de l’insurrection populaire d’octobre 2014, a estimé qu’il ne pesait pas «lourd» dans le régime déchu du président Blaise Compaoré. La Haute Cour de Justice  a annoncé le 15 février 2017 qu’elle va juger «les semaines à venir», le dernier gouvernement de Blaise Compaoré pour sa responsabilité présumée dans la répression sanglante qui a précédé la chute de M. Compaoré, en octobre 2014. Malgré «l’absence» de sept membres dont M. Compaoré et l’ex ministre de l’Environnement Salif Ouédraogo (janv 2013-nov. 2014), la Haute cour compte les juger. Dans une interview publiée lundi par l’Observateur Paalga, Salif Ouédraogo s’est défendu d’avoir cautionné qu’ «on tire sur les gens». «Il y a des  choses qui ne dépendent pas de moi, en tant qu’individu et en tant que ministre. Je ne pesais pas lourd. J’étais un ministre de l’opposition (UNDD de Herman Yaméogo), et  il y a ministre et ministre», a-t-il indiqué à l’Observateur Paalga. Selon la même source, M. Ouédraogo s’est dit également surpris de voir son nom cité dans l’affaire, car contrairement aux autres, il n’a pas jamais été convoqué,  alors qu’il n’a pas quitté le Burkina Faso. L’Observateur Paalga a aussi rendu compte dans son édition du lundi, de l’audition de M. Ouédraogo par la gendarmerie à la demande de l’intéressé. D’après le quotidien, la gendarmerie a expliqué à l’ancien ministre que sa non convocation relevait de problèmes de «confusion» ou «d’erreur». En rappel, une trentaine de personnes ont été tuées et des centaines d’autres blessées, lors du soulèvement populaire d’octobre 2014 contre la volonté du président Compaoré de modifier la Constitution pour gouverner au-delà de 28 ans. Les dossiers de l’insurrection populaire et du putsch déjoué de septembre 2015, empoisonnent régulièrement l’actualité politico-judiciaire dans le Burkina post insurrectionnel, rappelle-t-on également. Agence d’Information du Burkina

CODER: Me Gilbert N.Ouédraogo, «Aucun programme politique basé sur la vengeance ne peut prospérer»

Dans le cadre de sa tournée dans les différents chefs-lieux de régions, la Coalition pour la démocratie et la réconciliation nationale (Coder) a rassemblé ses militants dans les Hauts- Bassins, le dimanche 19 février 2017 à Bobo-Dioulasso. Gilbert Noël Ouédraogo a saisi l’occasion pour plaider pour une justice équitable dans la gestion de la crise post-insurrection qui couve au Burkina Faso. La délégation du bureau national de la Coder, conduite par son président, Me Gilbert Noël Ouédraogo, s’est d’abord rendue chez les différentes autorités coutumières et religieuses de la ville pour, a expliqué le président de la Coder, prendre des bénédictions pour l’avènement de la réconciliation au Burkina Faso. Cette toute première sortie de la Coder à Bobo-Dioulasso avait surtout pour objet de rappeler les objectifs de la Coder, avec à l’appui, une communication du docteur Bruno Doti Sanou, sur le thème : «Les mécanismes traditionnels du pardon et de la réconciliation dans les sociétés de la région des Hauts- Bassins ». Née en octobre 2016, la Coder, ce regroupement de 7 partis politiques de l’opposition à savoir le CDP, L’ADF/RDA,  la NAFA, les Républicains, l’UNDD, le Faso autrement et le RSR, vise, comme l’indique le nom, à favoriser la justice, la réconciliation et la démocratie au Burkina Faso. Pour cela, la Coder fait une offre en quatre principaux points qui sont, selon Me Gilbert Noël Ouédraogo ; « la justice, la paix et la réconciliation nationale ; deuxièmement, remettre la nation au travail, parce que nous avons constaté qu’après l’insurrection rien ne bouge ; ensuite, il y a la relance économique ; enfin, nous pensons qu’il faut promouvoir la démocratie, éviter les exclusions ». En ce qui concerne le dernier point, le président de la Coder, faisant allusion aux poursuites judiciaires dont sont l’objet les membres de l’ex-régime, interpelle les autorités en place sur l’équité. « Nous ne disons pas que la justice ne doit pas faire partie, la justice doit être au cœur de la réconciliation. Mais lorsque la justice et partielle, sélective, à plusieurs vitesses, elle est un élément d’accroissement et d’accélération de la crise », a-t-il signifié dimanche. Pour le président de la Coder, « aucun programme politique basé sur la haine, la vengeance ne peut prospérer ». Aussi, la Coder envisage d’organiser dans les mois à venir un forum national sur la réconciliation nationale et auquel toutes les classes sociales et politiques devraient être représentées. Cette semaine, elle a prévu de rencontrer les organisations syndicales. Source : Fasozine

Burkina Faso-Niger: Le Conseil des Frontières en session ordinaire

La deuxième session ordinaire du Conseil des Frontières s’est ouverte le lundi 20 février 2017 à 9 heures, dans la salle de conférence du Ministère des Affaires Etrangères, de la Coopération et des Burkinabé de l’Extérieur(MAECBE). La cérémonie d’ouverture a été présidée par le Ministre d’Etat, Ministre de l’Administration Territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité Intérieure, monsieur Simon Compaoré représentant Son Excellence le Premier Ministre, président du Conseil des Frontières. Cette session a pour objectifs de faire l’état des lieux de la gestion des frontières et d’aborder la situation du bornage de la frontière Burkina-Niger. Elle devra, au terme des échanges déboucher sur des orientations et des recommandations pour l’année 2017. Dans son adresse, le Ministre d’Etat, représentant le président du Conseil, a souligné que la présente session se tient dans un contexte difficile pour la sous-région en général et pour le Burkina Faso en particulier au regard des attaques terroristes que notre pays a connu. Monsieur Simon Compaoré a indiqué que sur les 3615 Km de frontières, 2265 ont déjà été matérialisés soit 60% de réalisation. Il a relevé l’importance de la tenue de cette deuxième session ordinaire du Conseil des Frontières, en ce sens qu’elle permettra de mobiliser et d’orienter les énergies afin de parachever la matérialisation des 40% de frontière restants. Elle permettra également, de dégager des orientations pour le maillage des frontières, le renforcement des capacités des acteurs de la question des frontières et le développement des initiatives locales. Toutes choses qui, contribueront à une meilleure sécurisation de nos frontières pour la libre circulation des personnes et des biens, ce qui aboutira au développement socio-économique de notre pays. Le Ministre d’Etat espère la fin de la délimitation d’ici à 2018. « Il s’agit de voir aujourd’hui, comment nous allons faire pour que d’ici 2018 nous puissions terminer la délimitation » a-t-il laissé entendre. En rappel, le Conseil des frontières est un organe interministériel présidé par le Premier Ministre. Il est composé au total de 27 membres. La Direction de la Communication et de la Presse Ministérielle_ MATDSI

Football: Christian Bassogog quitte le Danemark pour la Chine

Le meilleur joueur de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2017, le Camerounais Christian Bassogog devrait quitter de club danois d’Aalborg pour celui d’Henan Jinya en Chine, rapporte la presse chinoise. Le montant du transfert s’élève à 35 millions d’euros, soit 23 milliards de francs CFA sur 5 ans, avec un salaire mensuel de 7 millions d’euros, soit 4,5 milliards de FCFA, selon toujours la presse chinoise. Celui dont l’âge avait suscité l’indignation et la stuppeur des supporters se dirige déjà vers la fin de sa carrière, car on le sait lorsqu’un joeur s’exile en Chine, il n’est absolument plus performant et le plus souvent n’a plus de selection. En rappel, c’est après son  but inscrit en finale de la Coupe d’Afrique des Nation GABON 2017, que le joueur de 21 ans dédiait son but entre autres à sa « fille qui passe le Bac cette année ». C’est en tout cas ce qu’a laissé échappé le lion fraîchement couronné, sans doute envahi par l’émotion. Ce qui a fait réalisé aux fans quel âge véritablement ce joueur, et bien d’autres utilisent pour pouvoir jouer longtemps auy football. Un grand joueur qui s’exile « très tôt » ou « à temps », c’est selon, on ne peut que lui souhaiter bonne chance et…bonne fin de carrière.

Mali: Un bus de civils saute sur une mine à Gossi, un mort et 14 blessés

Un bus transportant des dizaines de passagers a sauté dimanche sur une mine dans la région de Gossi au sud-ouest de Gao . Une personne a été tuée et 14 blessés. Une mine a explosé dimanche au passage d’ un bus de la compagnie Nour Transport sur l’axe Hombori Gossi. Le bilan fait état d’au moins et 14 blessés , tous des civils. En outre, les blessés ont été transportés d’urgence s à GAO, mais cinq autres soignés à l’hôpital militaire de Barkhane sont dans un état critique . Selon plusieurs témoins, c’est autour de 6h du matin que le bus de la compagnie Nour Transport a sauté sur la mine sur l’axe Hombori Gossi. Alertés , les forces armées maliennes, la Minusma et la force française Barkhane se sont déployées sur les lieux de l’explosion. Le Nord du Mali est tombé sous la coupe des jihadistes malgré la signature d’un accord de paix entre le gouvernement et les principaux groupes rebelles Touaregs.

Présentation de voeux à la CGT-B: « 2017 est une année à perspective difficile » dixit Bassolma Bazié

Les organisations syndicales membres du collectif syndical de la Confédération général du travail du Burkina (CGT-B), ont présenté le samedi 18 février 2017 à Ouagadougou, leurs vœux 2017 à Bassolma Bazié, secrétaire général de la CGT-B et par ailleurs porte parole du Collectif. Au cours de la cérémonie, les militants et militantes ont souhaité à leurs responsables «plus de santé et de morale en 2017  pour la poursuite de la lutte». Ce cadre de présentation de vœux a été un moment pour les syndicalistes affiliés à la centrale syndicale de dresser le bilan de l’année 2016, de se prononcer sur les grands évènements de l’année écoulée tout en dégageant les responsabilités, de dégager les missions à accomplir au cours de la nouvelle année et appeler les militants «à rester mobilisés et engagés au front pour engranger davantage d’acquis». C’est un cérémonial constitué d’allocutions de Rasmané Kientéga et de Bassolma Bazié, au nom des responsables du collectif syndical et de remise de cadeaux et prestations musicales. Représentant les travailleurs, M. Kientéga a indiqué qu’ils étaient prêts et disponibles pour accompagner leur leader dans la quête permanente du bien-être et des travailleurs et du peuple en général. Une fois de plus, explique-t-il, la défense des acquis de l’insurrection populaire et démocratique sera le maitre en cette année 2017. Quant à lui, Bassolma Bazié, porte-parole du collectif syndical a laissé entendre d’emblée que l’année 2016 écoulée a été une année riche en enseignement et en événement pour le mouvement syndical. « L’aspiration à un changement véritable en faveur, fortement exprimé par notre peuple à travers l’insurrection populaire  des 30 et 31 octobre 2014 et la résistance victorieuse au putsch  a été et est trahie d’abord par la transition, ensuite par le pouvoir du MPP issu des élections de novembre 2015.  Heureusement, nous pouvons nous réjouir de ce que les énormes sacrifices consentis par notre peuple à l’occasion de ces événements lui ont permis  d’arracher d’importants acquis  que nous devrons œuvrer non seulement à valoriser, à défendre mais surtout à approfondir», a affirmé M. Bazié. Les voyants au rouge Pour le leader syndical, les voyants sont au rouge tant sur le plan politique, économique et social. Il a indiqué que les nouvelles autorités depuis  leur arrivée n’ont proposé aucune perspective crédible eux problèmes fondamentaux du peuple tant sur le plan politique avec une impunité au niveau de la justice et de l’insécurité. Sur le plan économique, il a noté que le PNDES  n’apportera pas plus de développement que les autres programmes qui l’ont précédé. «Nous refusons de nous laisser éblouir par l’annonce de 18 000 milliards de francs promis par les bailleurs de fonds, lesquels ont préoccupés avant tout de rentabiliser leurs investissements» a-t-il ajouté. La CGT-B prend ses distances avec le PNDES Pour lui, la CGT-B prend ses distances avec le PNDES. Sur le plan social, Bassolma Bazié a indiqué qu’elle a été marquée par des luttes engagées les organisations syndicales des différents secteurs d’activités pour l’obtention de meilleurs conditions de vies. Pour finir, le mouvement syndical estime que malgré les engagements pris par le gouvernement dans certains aspects de leurs revendications, d’autres points non satisfaits demeurent. Il s’agit entre autres de la relecture de la loi 081 en vue de corriger les injustices et les incohérences contenues et de la relecture de la loi 028 portant code du travail et de celle relative à la fixation des modalités et des transports par voie terrestre. «Tout de même, conclut-il, l’espoir est permis; le pessimisme n’a pas lieu d’être car c’est à  l’issue de la lutte que la situation ira mieux pour les travailleurs dans leur ensemble.  

Attaques des postes de transfert d’argent: Un présumé braqueur activement recherché par la gendarmerie

La Gendarmerie nationale du Burkina Faso a lancé un avis de recherche du sieur Tall Oumarou, un braqueur présumé ayant perpétré de nombreuses attaques à main armée dans la ville de Ouagadougou, selon un communiqué. ‘ »Nous recherchons activement le sieur Tall Oumarou, né le 08 Octobre 1992 à Ouagadougou (Gounghin) département dudit, province du Kadiogo, Taille : 1,80m’’, lit-on dans le texte. Selon la gendarmerie, ‘’il serait impliqué dans de nombreuses attaques à main armée dans la ville de Ouagadougou. Principal suspect dans les braquages de boutiques « airtel money  » (transfert d’argent via mobile). Selon certaines sources, le sieur Tall serait un militaire radié après les mutineries de 2011 qui est connu des Forces de défense et de sécurité. Elle a invité toute personne qui aurait des informations pouvant permettre de l’appréhender de nous contacter les numéros verts (16 ,au 17 ou 10 10) ou saisir la brigade de gendarmerie la plus proche.

Burkina: les postes de péage en grève d’une semaine à partir de mercredi

A l’appel de leur syndicat, les postes de péage iront en grève pour une semaine pour compter de ce mercredi, selon le préavis ci-dessous adressé au président du Faso. «Excellence, Au cours de l’année 2016, les agents des péages à l’appel de leur syndicat ont organisé et réussi deux (02) sit-in, trois (03) sgrèves pour exiger de votre gouvernement la satisfaction de leur plate-forme revendicative qui vous a été transmise le 24 février 2016. A ce jour, aucun point de la plate-forme n’a été traité. Le 21 octobre 2016, Madame le ministre de l’économie, des finances et du développement nous informait qu’elle mettrait en place un groupe de réflexion sur la gestion du péage qui associerait la coordination des Comités CGT-B des péages. Nous notons qu’à ce jour, ce groupe de travail n’a pas encore vu le jour malgré notre lettre de rappel du 22 décembre 2016 à laquelle Madame le Ministre n’a pas daigné répondre. Par ailleurs, à l’issue de la rencontre Gouvernement-syndicats, le Gouvernement n’a pas clarifié le statut du personnel dans le processus de transfert de la gestion de péage au fonds spécial routier. Par la présente, la coordination des comités CGT-B des péages vous informe qu’elle appellera tous les 457 agents des péages du Burkina Faso à observer un arrêt de travail du Mercredi 22 février 2017 à 08 heures au Mardi 28 février 2017 à 08 heures sur toute l’étendue du territoire national pour exiger une fois de plus de votre gouvernement  un examen diligent de sa plate-forme minimale. Nous vous  prions de croire, Excellence Monsieur le Président du Faso, à l’expression de notre parfaite considération.»

MPP : On remet de l’ordre, 129 sanctions prononcées contre des militants

Le Bureau politique national du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) met de l’ordre dans les rangs de ses militants. En effet, la session tenue ce 18 février 2017 a prononcé 129 sanctions disciplinaires contre certains d’entre eux pour des «manquements», dit-on, lors des dernières  élections municipales et législatives. Des militants du MPP ont posé des actes dont certains ont été condamnés par  les acteurs de la classe politique burkinabè à l’occasion des élections municipales de 2016. Le parti au pouvoir a décidé de laver le linge sale en famille ce samedi au cours d’une session tenue à Ouagadougou. Selon le compte rendu de la réunion, 129 sanctions disciplinaires ont été prononcées contre des militants. Il leur a été reproché certains actes posés lors des deux scrutins qui visent «à fragiliser la cohésion et la discipline du parti au cours des consultations électorales». Il s’agit, toujours selon le compte rendu, de «l’assignation en justice de certains camarades par d’autres camarades du parti,  la séquestration des listes de candidatures,  l’inscription des camarades du parti sur des listes d’autres partis politiques, la présentation de certains camarades à des postes contre des camarades désignés à ces mêmes postes par le parti, le vol de certains matériels d’appui par les camarades du parti (et des) cas de violences avérées». Ces sanctions vont de l’avertissement à l’exclusion, certaines sont immédiatement exécutoires pendant que d’autres seront examinées par le congrès. A noter que des perturbations ont émaillé particulièrement les dernières élections municipales. Elles vont du saccage des locaux des représentations de la Commission électorale aux violences physiques, en passant par la soustraction de documents électoraux. Des violences dans un arrondissement de Ouagadougou avaient conduit le MPP à prononcer des décisions d’exclusion à l’encontre de certains de ses militants. Source Burkina 24