Réforme des forces armées nationales: Le Président du FASO au Ministère de la Défense

Depuis ce matin et ce jusqu’à demain 17 février 2017, le personnel du ministère de la défense réfléchit sur la mise en œuvre du Plan stratégique pour la réforme des forces armées nationales (PSR 2017-2021). Ils sont réunis autour du Chef suprême des armées, Roch M.C Kaboré pour « poser les bases de réussite de la transformation nécessaire pour construire une armée moderne et professionnelle ». « Dans un contexte sans cesse changeant où les nouvelles menaces sont omniprésentes, il est indéniable que nous devons continuellement adapter notre outil de défense afin de faire face aux nombreux défis y compris le terrorisme», a introduit Roch Kaboré, ministre de la défense. En effet, le Chef suprème des armées a d’abord condamné les « actes lâches et ignobles » dont ont été victimes nos hommes avant de promettre de « renforcer les capacités des forces de défense et de sécurité pour combattre efficacement le fléau ». Il a par ailleurs indiqué que face à la complexité du phénomène qualifié de guerre asymétrique, qu’« aucun pays au monde ne peut vaincre à lui seul », le Burkina s’est engagé à mutualiser ses forces avec celles de ses voisins et d’autres pays de la région dans le cadre du G5 Sahel. En témoignent les rencontres des chefs d’Etat du Liptako-Gourma à Niamey et du G5 Sahel  à Bamako. C’est seulement ainsi, espère le ministre de la défense que la lutte contre le fléau pourra être menée avec efficacité et succès. Pour ce faire, un avant-projet de loi de programmation militaire sera bientôt introduit à l’Assemblée nationale pour, affirme le Chef d’Etat, solliciter les crédits budgétaires nécessaires à la conduite des activités. « La sécurité et la paix sont des préalables incontournables pour le développement », a souligné le Chef de l’Etat. Et si le ministère de la défense dont il a la charge traite aujourd’hui de plan stratégique c’est parce que dit-il, « la sécurité est un tout » mais aussi parce qu’il y a des « contraintes » et des « dysfonctionnements » à faire disparaître. En outre, le chef de l’Etat, chef suprême des armées et ministre de la défense a déclaré mesurer « plus que quiconque » la difficile mission qui incombe aux Forces armées nationales dans le contexte actuel pour la défense  de la patrie et la consolidation de la souveraineté nationale. C’est pourquoi le présent CASEM offre l’opportunité, dit-il, de poser les bases de réussite de la transformation nécessaire pour construire une armée moderne et professionnelle au service de la nation. Enfin, s’adressant aux conseillers techniques, aux chefs d’Etat-majors d’armées, aux officiers généraux, le ministre de la défense a déclaré : « je vous sais capables de relever ce défi ». Ils ont jusqu’à demain 17 février pour y parvenir en raison de l’urgence de la situation.

Burkina : Le président ivoirien reçoit deux envoyés spéciaux du président Kaboré

Le chef de la diplomatie burkinabè Alpha Barry et le ministre de la Culture Tahirou Barry transmettront ce jeudi, un message du président du Faso Roch Kaboré à son homologue ivoirien Alassane Ouattara, a-t-on appris. «Les Ministres burkinabè Alpha Barry des Affaires étrangères et Tahirou Barry de la Culture (…) seront reçus, ce jeudi 16 février 2017, en audience par le Président de la République de Côte d’Ivoire, Monsieur Alassane Ouattara, à qui ils remettront un message du Président du Faso, Monsieur Roch Marc Christian Kaboré», indique un communiqué de presse de l’Ambassade du Burkina Faso à Abidjan. Les relations entre le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire, refroidies sous la Transition (nov.2014-déc.2015), se sont à nouveau réchauffées avec l’arrivée du président Roch Marc Christian Kaboré. Signe de l’excellence des relations, la Côte d’Ivoire est l’invité d’honneur de la 25e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco, 25 février au 4 mars 2017). Agence d’Information du Burkina

Sénégal : baisse des tarifs internet à compter du 15 février

La Société nationale des télécommunications (SONATEL) applique depuis hier mercredi, une baisse comprise entre 15 et 20% sur ses tarifs internet, pour accompagner la politique du gouvernement à travers sa nouvelle stratégie « Sénégal numérique 2025 », a fait savoir mardi son chargé de communication, Abdou Karim Mbengue. Mbengue s’exprimait en marge de la cérémonie de lancement, par l’opérateur historique des télécommunications au Sénégal, de la campagne « Internet partout pour tous ». Il a précisé qu’à travers cet accompagnement, SONATEL va contribuer à réaliser l’ambition de la stratégie « Sénégal Numérique 2025 » de hisser le Sénégal parmi les cinq premiers pays africains les mieux connectés. Mbengue a noté, dans ce sens, que la Société nationale des télécommunications va appliquer une baisse comprise entre 15 et 20 pc sur les redevances annuelles et les frais de mise en service des offres ADSL pour l’internet fixe résidentiel haut débit. Maghreb Agence Press

Mali : un attentat déjoué par les forces spéciales françaises à Kidal

Un projet d’attentat à l’engin explosif a été déjoué par les forces spéciales françaises hier mardi 14 Février dans la région de Kidal selon des sources sécuritaires françaises. En effet, des soldats français de la force Barkhane ont été alertés sur l’existence d’un projet d’attentat à l’engin explosif par des éléments de la société civile au nord-est de Kidal. Pour ce faire, « une trentaine de soldats dépêchés sur les lieux, ont neutralisé un plot logistique terroriste et 15 obus de mortier de 60 mm équipés de 15 fusées avec dispositif de mise à feu » un communiqué du ministère de la défense.

Côte d’Ivoire: Pour «voter son président» un burkinabé vole l’identité d’un ivoirien et écope de 18 mois

Une affaire d’usurpation d’identité pour « voter son président » s’est conclue par une peine de 18 mois d’emprisonnement. C’est ce que rapportent nos confrères de Koaci.com En effet, en janvier dernier, un citoyen burkinabé a été condamné pour faux et usage de faux au tribunal de première instance d’Abidjan et l’affaire continue de faire la une des causeries des couloirs du palais comme constaté par KOACI.COM. Celui dont nous tairons la véritable identité avait en 2014 subtilisé l’acte de naissance et le certificat de nationalité d’un des enfants de la famille où il était employé comme « boy » pour, après y avoir associé deux de ses photos, remplir les conditions nécessaires à l’opération de demande de Carte nationale d’identité (CNI). Après que cette dernière lui eut été remise par l’Office nationale d’identité (ONI), la supercherie sera découverte quand la victime d’usurpation, dont nous tairons également l’identité, sera arrêté au moment où il entreprendra à son tour, mais fin 2016 pour sa part, les démarches d’obtention d’une CNI. Il sera alors mis devant le fait accompli d’un recoupement admisnitratif et, cerise sur le gâteau, de fait, appréhendé par les forces de l’ordre pour usage de faux. Scandalisé, le père portera immédiatement plainte, c’est alors que la supercherie sera découverte. A la barre, avant que la peine de prison ferme tombe, tel un alibi, l’accusé expliquera avoir agi avec la motivation de « voter son président ». En Côte d’Ivoire, si des cas similaires sont fréquemment rapportés pour des finalités d’escroquerie bien souvent financières, notamment pour des retraits ou autres opérations bancaires, alors que les suspicions quant aux votes d’étrangers sont palpables, voici, entre autre, un exemple concret qui permettra de comprendre comment cela pourrait être rendu possible.

PNDES: « AFREXIMBANK va contribuer à hauteur de 1,4 milliards de dollars », déclare son PDG, le Docteur Okey ORAMAH

Le Président du Faso, Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE a reçu en audience dans la matinée du mardi 14 février 2017, une délégation de financiers africains avec à sa tête, le Président Directeur Général (PDG) de la Banque africaine d’import-export (AFREXIMBANK), le Docteur Okey ORAMAH. A sa sortie d’audience, la délégation, par la voix de Docteur ORAMAH a dit être venue remercier Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE pour « son soutien accordé à la Banque africaine d’import-export (AFREXIMBANK) ». Monsieur Okey ORAMAH a confié avoir également saisi cette opportunité pour « approfondir les discussions qui ont été entamées au Caire en Egypte et également à Paris il y a quelques temps, concernant le Plan national de développement économique et social (PNDES) qui est à hauteur de 26 milliards de dollars et pour lequel la banque va contribuer à hauteur de 1,4 milliards de dollars ». Il a expliqué que les échanges ont aussi porté sur l’industrialisation, notamment le développement des industries au Burkina Faso, sur l’énergie solaire, sur le développement du chemin de fer et en particulier « un chemin de fer qui va connecter le Burkina Faso à d’autres pays de la sous-région ». Enfin, le PDG de AFREXIMBANK a parlé du financement du commerce qui est vraiment sa spécialité au niveau de la banque. « Il s’agira de voir comment nous pouvons aider le Burkina à continuer d’importer certaines matières premières clés pour son développement », a-t-il laissé entendre avant d’ajouter que le Burkina Faso, en tant que pays enclavé a des échanges extrêmement nombreux avec les pays limitrophes, qu’il s’agisse de la Côte d’Ivoire, du Mali, du Bénin, du Niger, du Ghana ou du Togo. Ce qui nécessite selon lui, beaucoup d’infrastructures logistiques. Selon Monsieur Okey ORAMAH, « l’un des engagements de la banque est d’aider les entreprises locales à pouvoir transiter avec ces pays. Notamment, en construisant des infrastructures de stockage, en améliorant les infrastructures de transport. Ce qui permettra de réduire le coût des échanges entre le Burkina Faso et ses partenaires ». AFREXIMBANK a été fondée à Abuja au Nigeria en 1993 par les gouvernements africains, des investisseurs privés et institutionnels africains, ainsi que des institutions financières et investisseurs privés extérieurs au continent, dans le but de financer, promouvoir et développer les échanges intra-africains et extra-africains. Elle vise surtout à stimuler l’expansion, la diversification et le développement continu du commerce africain tout en agissant en tant qu’institution financière de premier plan, à but lucratif et socialement responsable, et en tant que centre d’excellence en matière de commerce en Afrique. La Direction de la Communication de la Présidence du Faso

Ligue des Champions: A un doigt de la « manita », le PSG écrase le Barca 4 buts à 0

Depuis l’arrivée des Qataris, le Paris Saint-Germain n’avait jamais affiché un tel visage. Jamais il n’avait surclassé à ce point un adversaire de cette envergure. Avec une facilité déconcertante, le PSG a humilié le FC Barcelone (4-0), mardi 14 février au Parc des Princes, à l’occasion de son 8e de finale aller de la Ligue des champions. Grâce à un Angel Di Maria des grands soirs, auteur d’un doublé et réalisant sa meilleure sortie sous cette tunique depuis son arrivée, le club de la capitale pourra aborder avec sérénité le match retour qui aura lieu le 8 mars, au Camp Nou. Sauf incroyable retournement de situation, qui transformerait cet exploit en l’un des plus grands camouflets de l’histoire du football, Paris peut légitimement s’imaginer en quarts de finale. Privé de son capitaine Thiago Silva et de l’expérimenté Motta, l’entraîneur parisien Unai Emery débute le match avec une équipe rajeunie. Kimpembe et Rabiot, tous deux titulaires à 21 ans, devaient assumer d’importantes responsabilités. Di Maria est préféré à Lucas pour accompagner Draxler et Cavani en attaque. En face, le Barça de Luis Enrique démarre avec un onze presque type mais loin de donner l’impression d’être affaibli, comparativement à son adversaire. Des contres fulgurants Dès l’entame, c’est pourtant le Paris Saint-Germain qui fait forte impression. Décomplexés au beau milieu de leur antre et aidés par un généreux Cavani et un Matuidi en position plus avancée qu’à l’accoutumée dans l’entrejeu, les Parisiens se démènent dans leurs courses pour empêcher le champion catalan de dérouler sa partition et ses dévastateurs redoublements de passes. Les Blaugrana ayant toutes les difficultés du monde à exister et faire fructifier leur possession, les Parisiens profitent de chaque ballon récupéré pour se projeter rapidement vers l’avant. Grâce à des passes longues précises, Cavani se procure une première bonne situation dès la 6e minute. La deuxième sommation ne se fait pas attendre, avec une double parade de Ter Stegen sur les frappes de Matuidi et Rabiot (11e). À la 17e minute, Umtiti se rend coupable d’une grossière faute sur Draxler, à l’entrée de la surface. Le Français n’est pas sanctionné d’un carton, mais Di Maria se charge de punir l’adversaire par un coup-franc aux 20 mètres parfaitement botté au-dessus du mur. C’est une bien belle façon, pour l’Argentin, de fêter ses 29 ans (18e, 1-0). Si l’ouverture du score délivre le Parc, elle désinhibe aussi légèrement le FC Barcelone. Durant une dizaine de minutes, le Paris Saint-Germain subit un temps faible qu’il parvient à gérer. André Gomes n’est pourtant qu’à quelques centimètres de remettre les deux équipes à égalité, après avoir profité d’un trou béant laissé sur le côté gauche. Mais Kevin Trapp, redevenu gardien numéro un du PSG après les bévues du jeune Alphonse Areola, réussit un arrêt décisif, laissant la possibilité aux supporters bleu et rouge de croire à l’exploit. Il s’agit sans doute du tournant de la rencontre. Cavani couronné ! Car la demi-heure de jeu passée, Paris met à nouveau le feu sur chacune de ses contre-attaques. Draxler, après avoir obligé Ter Stegen à une parade de gardien de handball, rappelle qu’il est un champion du monde et justifie déjà les 40 millions déboursés en janvier pour le recruter. Rapidement servi sur l’aile droite par Verratti, venu chiper le ballon à Messi, il ajuste sans trembler sa frappe pour loger le ballon dans le petit filet gauche (40e, 2-0). À la mi-temps, la copie rendue par le PSG est déjà sans commune mesure avec tout ce qui a été montré depuis le début de saison. À la reprise, ce n’est pas un autre match qui commence, mais bien le prolongement du même. Se heurtant toujours au bloc défensif parisien, dans lequel Kimpembe s’est distingué par son impeccable solidité, la « MSN » formée par Messi, Suarez et Neymar livre une prestation insipide. En face, les passes verticales font toujours autant mouche. À cela s’ajoute le talent de Di Maria qui, dans l’axe du terrain, creuse l’écart d’un splendide enroulé du pied gauche (3-0, 55e). La messe est dite, mais les Parisiens continuent tout de même l’office. À la 72e, une remontée de l’arrière droit Meunier, seule réussite indiscutable du mercato estival, s’achève sur une ouverture vers Cavani qui ne se fait pas prier pour inscrire, sans contrôle, son 34e but cette saison (72e, 4-0). À cet instant, plus personne ne pense à Zlatan Ibrahimovic. Paris touche même du bois, lorsque Samuel Umtiti trouve le poteau dans les ultimes instants de la rencontre et voit s’évaporer tout espoir de réduction du score. Pour le PSG, c’est juste ce qu’il fallait pour que la soirée soit parfaite et que ce match reste, dans l’histoire du club, une vraie référence. Au vu des errements affichés depuis le début de saison par l’équipe d’Unai Emery, un tel résultat était absolument inespéré. Pourtant, c’est bien le PSG qui a marché sur le Barça, et surtout vers les quarts.

Burkina Faso: Le SYNTSHA sera de nouveau en grève

Le Syndicat national des travailleurs de la santé humaine et animale (SYNTSHA) entrera une nouvelle fois en grève du 14 au 17 mars 2017 sur toute l’étendue du territoire national. Pour ce faire, le Syndicat a adressé un préavis au Président du Faso. En rappel, le syndicat avait organisé une grève totale et générale du 22 au 24 novembre 2016. La plate forme revendicative des travailleurs de la santé humaine et animale organisés au sein du SYNTSHA déposée pour le 18 avril 2016 auprès du gouvernement n’a toujours pas été entièrement examinée à fortiori satisfaite. -A titre illustratif :  la relecture des TOES n’est toujours pas effective. A cet égard et de façon plus globale, les discussions des revendications portant sur les questions de carrière des agents et de la revalorisation de la fonction soignante ne peuvent pas aboutir sans la participation effective des ministères de la fonction publique et des finances. Or pour l’instant, ces derniers n’ont jamais daigné perdre leurs temps à cet effet ; -le statut de la CAMEG reste toujours inconnu alors que l’importance centrale de       l’institution dans le système de santé ne fait l’ombre d’aucun doute. S’agissant des revendications qui ont été discutées, à l’heure actuelle, faute de document final des négociations et tenant compte du temps écoulé, nous estimons qu’une revue   s’impose. Nous avons noté par ailleurs que la revendication relative à l’application de la loi 081/CNT du 24 novembre 2015 portant statut général aux agents des EPE (EPS) en attendant la ; relecture dans les meilleurs délais de la loi 033-2008/AN portant régime juridique applicable aux emplois et aux agents des Etablissements Publics de l’Etat (EPE ne semble pas préoccuper le gouvernement. En effet, ses réponses, lors des négociations Gouvernement-Syndicats de janvier 2017, n’évoquent que la relecture de la loi 033 sans échéancier clair et sans mention du 1er janvier 2016 comme date d’effet. A notre sens, l’absence de ces précisions vont assurément aggraver l’injustice à l’encontre des agents des EPE. Après deux grèves d’interpellation du gouvernement pour un examen sérieux de nos justes revendications, le constat demeure le même, c’est l’impasse. Face à la situation, le Conseil de Direction de notre organisation, réuni le 04 février 2017 à la Bourse du Travail de Ouagadougou a pris acte de l’indifférence du gouvernement à l’égard de nos justes préoccupations malgré ses déclarations sur le dialogue avec les partenaires sociaux. Au regard de l’état actuel de traitement de nos revendications, le Conseil constate que la disposition du syndicat au dialogue n’a essuyée que mépris de la part du gouvernement. Dans un tel contexte, les 45 sections du SYNTSHA (soit au total 44 sections provinciales et 105 participants) présentes au Conseil de Direction ont noté avec regret l’absence de réelle volonté à résoudre les problèmes posés. Elles ont réaffirmé la détermination des travailleurs de la santé humaine et animale à poursuivre la lutte parce qu’aucune autre voie juste ne s’offre à eux pour obtenir satisfaction . Excellence Monsieur le Président Au regard de ce qui précède, nous avons l’honneur de porter à votre connaissance que les travailleurs de la santé humaine et animale sont de nouveau dans l’obligation d’aller en grève. A l’appel du SYNTSHA, ils observeront une grève de 72 heures sur toute l’étendue du territoire national allant du mardi 14 mars à 07 heures au vendredi 17 mars 2017 à 07 heures pour exiger : -le traitement diligent et approprié de la plate-forme revendicative minimale issue du 13ème congrès; -la revalorisation de la fonction soignante par la prise des mesures suivantes : -l’amélioration effective des conditions de travail ; -le renforcement de l’effectif des équipes de travail ; -l’ amélioration des conditions de formation à tous les niveaux ; octroi et augmentation des bourses de formation ; -rehaussement des salaires ; -le relèvement des taux des indemnités, notamment : indemnités de logement à 100 000FCFA, indemnité de risque à 100 000FCFA, indemnité de garde 25 000FCFA/garde et indemnité d’astreinte à 150 000FCFA. -la résolution de la plate-forme revendicative de la section SYNTSHA du Kadiogo relative à la situation à la CAMEG ; -la prise effective de mesures d’accompagnement pour la mise en œuvre de la gratuité des soins destinée aux enfants de moins de cinq ans et aux femmes enceintes ; entre autres : -disponibilité du médicament, consommables, -augmentation des effectifs du personnel, -organisation de la prise en charge des patients pour éviter les longs temps d’attente des soins et des produits pharmaceutiques à la pharmacie. -l’arrêt des agressions des travailleurs dans l’exercice de leurs fonctions, de l’impunité de leurs auteurs et de l’indifférence totale des autorités face à la situation : exemples : région du Centre :CHU-YO et district sanitaire de Bogodogo ; région du plateau central :Boéna (Ganzourgou) ; –   la prise en charge totale des soins de l’infirmière ZOUBGA Zalissa et des conséquences de cette agression sur sa santé physique ainsi que des dommages et intérêts pour l’atteinte à son honneur et des préjudices subis aux plans moral et matériel. – l’audit des services de santé et de l’élevage : DRS, DRRAH CHU et CHR et sanction des auteurs de mauvaise gestion à la hauteur de leurs forfaits ; obligation pour tous les services d’utiliser les quittanciers du Trésor public pour assurer la traçabilité des recettes. -la sauvegarde des intérêts des travailleurs des structures (Centre MURAZ, CNRFP, LNSP et Centre de recherche de Nouna) et des missions de contrôle sanitaire du LNSP dans la mise en place de l’Institut Nationale de Santé Publique (INSP); -l’application effective du décret n° 2015-1267/PRES/PM/MS/MEF du 09 novembre 2015 portant statut particulier du Centre National de Transfusion Sanguine qui octroi des ristournes et des primes de rendement) aux travailleurs du CNTS -l’application effective de la délibération N°2015-019/MS/SG/CNTS/CA du 17 décembre 2015 portant autorisation d’application des ristournes au profit du personnel du Centre National de Transfusion Sanguine – l’application de la loi 081/CNT du 24 novembre 2015 portant statut général de la fonction publique aux agents des EPE (EPS)  en attendant la ; relecture dans les … Lire la suite

Marche des VADS: A bobo, les policiers dispersent leurs collaborateurs

Incroyable mais vrai, les policiers ont dispersé le mouvement d’humeur de leurs collaborateurs, les Volontaires adjoints de sécurité (VADS) dans la matinée du mardi 13 février 2017 à Bobo-Dioulasso. Alors que les VADS de Ouagadougou ont eu plus de chance, ceux de Bobo ont été dispersés à coups de matraque et de gaz lacrymogène. Les régulateurs de la circulation ont vite fait de déguerpir de la devanture du gouvernorat avant même de pouvoir expliquer leur doléance au gouverneur. Les agents de la Compagnie républicaine de sécurité (CRS) ont estimé que le mouvement des VADS était « illégal ».  

CAN 2017: A l’heure du bilan, 2,6 milliards de francs ont été dépensés

Le ministère des sports et des loisirs a fait le bilan de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) Gabon 2017. Selon le rapport financier, le gouvernement burkinabè a dépensé pour le moment la somme de 2 milliards 599 millions 723 milles 535 francs CFA en attendant tous les justificatifs de dépenses. Une dizaine de jours après la fin de la compétition remportée par le Cameroun face à l’Egypte (2-1), le ministère des sports et des loisirs a fait le point de la participation du Burkina à cette 31e édition. Le budget prévisionnel pour la préparation et la participation à la compétition remontait à 3 milliards 276 millions 862 600, selon les explications de Vincent de Paul Nikièma, le Directeur administratif et financier du ministère des sports et des loisirs. En effet, au Maroc, le ministère des sports a dépensé la somme de 903 millions 693 mille 226 F CFA. Au Gabon, c’est la somme d’un milliard 696 millions 027 mille 329 F CFA qui a été déboursée. Le total s’élève à 2 milliards 599 millions 723 milles 535 de F CFA. Le montant restant en attendant les autres pièces justificatives est de 146 millions 946 014 F CFA. « Il reste entendu que ces montants vont évoluer compte tenu de certains papiers (justificatifs) toujours en instance », a prévenu Vincent de Paul Nikièma. La délégation du ministère des sports et des loisirs était constituée de 180 personnes avec des agents du ministère des sports et des loisirs, des membres de l’Union nationale des supporters des Étalons (UNSE), la presse, les membres des directions régionales. Par ailleurs, le ministère des sports et des loisirs a indiqué que le budget de la CAN 2017 a été alimenté en grande partie par celui de l’Etat mais aussi par des fonds mobilisés. L’Union économique et monétaire (UEMOA) a contribué à hauteur de 50 millions de F CFA, 10 millions de F CFA de la part de l’Assemblée Nationale. Le ministre des sports et des loisirs Taïrou Bangré a salué les performance réalisées par les Etalons pendant la CAN 2017 qui vont forcément se répercuter sur le plan social au Burkina. « C’est l’occasion pour nous de mettre en place des politiques de développement du sport », a-t-il souligné afin que la troisième place occupée par l’équipe de football impacte » les autres disciplines.