Côte d’Ivoire: Affrontements à la machette entre deux clans à Abobo , 6 blessés graves

Deux clans rivaux se sont affrontés hier à la machette dans la commune d’Abobo, précisément dans le quartier Sagbé ou derrière rail, a appris Koaci.com d’un habitant. L’on dénombre plusieurs blessés dans les deux clans comme indiqué par un témoin joint par téléphone dans la soirée. Les affrontements ont démarré en fin de matinée non loin du terminus de la gare SOTRA et seraient poursuivis dans un ravin à derrière fil, a précisé ce témoin. Le contrôle du quartier précaire de derrière fil serait à l’origine de ces affrontements sanglants qui auraient fait au moins trois blessés grave dans chaque camp, tous tailladés à la machette. Les populations apeurées se sont terrées dans leur maison pour éviter d’être la cible de ces clans rivaux qui sont à leur énième affrontements. Un autre témoin joignant la rédaction de Koaci.com dans cette soirée a affirmé que la semaine dernière ces deux clans s’étaient affrontés et avaient été dispersé par des éléments du CCDO en patrouille dans le quartier.

Football Ligue 1:  »Nakoulma offre de nouvelles solutions » Sergio Conceição

Préjuce Nakoulma a été présenté aux médias mardi matin en conférence de presse aux côtés de Franck Kita, Directeur Général Délégué du Club, et de Sergio Conceição. L’entraîneur du FC Nantes est ravi de pouvoir compter sur l’international burkinabé, joueur décrit comme rapide et explosif.  »Il offre de nouvelles solutions » se réjouit Sergio Conceição. Sur leur site officiel, l’entraîneur a répondu aux questions sur l’un des meilleurs étalons à la CAN 2017, où le Burkina Faso a terminé 3ème. Pouvez-vous nous présenter Préjuce Nakoulma ? Sergio Conceição : « On peut dire qu’il a des qualités différentes des attaquants déjà à disposition. On l’a recruté pour ça. C’est un joueur rapide et explosif. Il peut jouer à tous les postes devant. Il offre de nouvelles solutions. C’est important pour moi. » D’où vient votre intérêt pour ce joueur ? Sergio Conceição : « J’ai échangé avec le coach portugais du Burkina Faso (Paulo Duarte, ndlr). Il m’a parlé de Préjuce. Je m’y suis donc intéressé en visionnant ses matches en Turquie et à la CAN. » On imagine votre satisfaction suite à l’arrivée de Préjuce… Sergio Conceição : « On avait plusieurs options, et j’ai pris la responsabilité de le choisir. Je suis aujourd’hui content de son arrivée. Il l’a dit lui-même. Il vient ici pour travailler. Il vient dans un bon état d’esprit et avec une bonne mentalité pour aider toute l’équipe. » Il devra rapidement s’intégrer… Sergio Conceição : « Avant de prendre un joueur, on s’informe sur sa personnalité et son caractère. Ça ne sera pas difficile. Vous connaissez le groupe. Il est fantastique. Il n’y aura pas de problème. »

Procès Naim Touré: Le dossier renvoyé au 27 février pour délibération

Naim Touré cyberactiviste burkinabé poursuivi pour diffamation sur la personne d’Elisée Zongnaaba, conseiller spécial du Président de l’Assemblée nationale était  à la barre du Tribunal de grande instance de Ouagadougou hier 13 février 2016 pour répondre des à lui reprochés. A la barre, Naim Touré  a expliqué ceci : “Mr Elisée a fait une fausse publication sur le don de matériels au CHUSS de Bobo-Dioulasso. Il voulait faire croire que l’œuvre est de Salif Diallo alors qu’il n’en est rien”. Il a reconnu tout de même être allé un peu fort parce qu’il était remonté et que le sujet abordé par Elisée Zongnaaba qui concernait la santé l’a beaucoup affecté. Le requérant Elisée Antoine Zong-naba qui demandait entre autres la condamnation de l’activiste à payer la somme de 15 000 000 de francs CFA comme réparation du préjudice subi a demandé un franc symbolique. “Je ne suis pas venu pour m’enrichir.” “Pour l’amener à changer”, le procureur a requis une peine de « 3 millions » à verser au Trésor. Me Farama, avocat de la défense estime que la liberté d’expression est comme « une pute» : la nuit tout le monde part la voir, le jour tout le monde l’insulte. « Il y a une hypocrisies dans cette affaire », dit-il. Il s’interroge alors : « Pourquoi les gens veulent insulter les autres, et se montrent indignés quand ça les concerne? ». Pour l’avocat, le requérant qui a lui même proféré des insultes à l’endroit d’autres facebookeurs, n’est pas un exemple. Pour ce qui est des injures « je ne pas d’accord avec lui et je le lui ai dit. » Et d’ajouter « Y a-t-il eu injure? Oui ; Y a-t-il eu diffamation? Non! Je souhaite que rien que rien que le droit soit dit. Si c’est pour moraliser la société, je vous en prie, laissez cela à ceux qui sont chargés de moraliser la société. Nous nous sommes chargés de dire le droit ». Le dossier a été finalement  renvoyé au 27 février 2016 pour délibération.    

Lutte contre les stupéfiants: Les agents de la Cellule Aéroportuaire Anti-Trafics(CAAT) du Burkina en formation

Ouagadougou abrite du 13 au 24 février 2017, un atelier de formation initiale des éléments de la Cellule Aéroportuaire Anti Trafic de l’Aéroport International de Ouagadougou. Organisé par l’Office des Nations Unies contre la Drogue et le Crime (ONUDC), cette formation qui entre dans le cadre du projet « Etablissement d’une Communication Opérationnelle en temps réel entre Aéroports internationaux, en Afrique, en Amérique Latine et aux Caraïbes »(AIRCOP) a pour objectif de renforcer les capacités de lutte, de détection et d’investigations de ces agents afin qu’ils luttent plus efficacement contre la criminalité transfrontalière. C’est le Directeur du Cabinet, représentant le Ministre d’Etat, Ministre de l’Administration Territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité Intérieure, Clément Ouongo qui a présidé la cérémonie d’ouverture de la rencontre en présence des représentants du chef d’Etat-major de la Gendarmerie Nationale et des Directeurs généraux de la Police et de la Douane. En ouvrant les travaux de cet atelier, le Directeur du Cabinet a rappelé que c’est le 12 juillet 2016, que l’Office des Nations Unies contre la Drogue et le Crime (ONUDC) et le gouvernement du Burkina ont signé une lettre d’accord pour la mise en œuvre du projet « AIRCOP » devant se traduire par la création d’une Cellule Aéroportuaire Anti Trafic au niveau de l’Aéroport International de Ouagadougou. Clément Ouongo a traduit sa reconnaissance à l’ONUDC qui a œuvré pour l’aboutissement du projet. Il a confié que l’engagement du Burkina Faso dans la mise en œuvre de ce projet traduit la ferme volonté des plus hautes autorités du pays à renforcer considérablement le dispositif sécuritaire de l’Aéroport International de Ouagadougou. L’expert pour le projet AIRCOP, représentant l’ONUDC, M. Jean Claude Hipolite a quant à lui indiqué que pour combattre les réseaux criminels aux ramifications souvent complexes, il est indispensable que les services répressifs adaptent, coordonnent leurs méthodes de lutte et coopèrent étroitement au niveau national, régional et international. C’est pourquoi selon M. Hipolite « le projet AIRCOP se présente comme une réponse opérationnelle aux défis toujours croissants posés par le trafic illicite de drogues mais aussi le terrorisme, le blanchiment d’argent, la fraude documentaire, la criminalité faunique». Il s’est aussi réjoui que le Burkina Faso fasse partie des 19 Cellules aéroportuaires Anti-Trafics qui sont opérationnelles au niveau international dont 12 en Afrique de l’Ouest et du Centre. Une vingtaine de participants, issus des services de la douane, de la police et de la gendarmerie prennent part à cet atelier dont les thèmes principaux portent entre autres sur les techniques de lutte contre la contrebande de stupéfiants et la criminalité aéroportuaire. La Direction de la Communication et de la Presse Ministérielle du MATDSI

Mûtinerie en Côte d’Ivoire: 6 journalistes détenus depuis hier

L’arrestation des six journalistes de la presse papier pour diffusion de fausses informations sur un sujet ayant trait à la sécurité (détails sur l’accord pour fin de mutinerie d’Adiaké, ndlr) est sujette à toute sorte de réactions. Le ministre de la communication recevant les organisations professionnelles de la presse, porteuses d’une déclaration relative à leur détention à la gendarmerie, s’est dit peiné par cette situation. « En tant que Ministre de la Communication, je suis le premier peiné de voir des journalistes dans les liens de la détention », a indiqué Bruno Nabagné Koné avant d’annoncer qu’il travaillera à faire en sorte qu’une  solution soit trouvée à la situation des six journalistes interpellés. Les confrères Bamba Franck Mamadou (Notre Voie), Yacouba Gbané Ferdinand Bailly (Le Temps), Vamara Coulibaly (Soir Info) ainsi que le Correspondant de Soir Info dans la région d’Aboisso et Hamadou Ziao (Inter), ont été arrêtés depuis dimanche et sont détenus à la brigade de recherche pour diffusion de fausses informations en rapport avec la mutinerie d’Adiaké, qui viseraient selon le Procureur de la République à inciter à la révolte. Nous apprenons que nos confrères pourraient être ce jour présentés devant le procureur qui décidera de la suite ou non de cette affaire. En Côte d’Ivoire, si l’Etat n’intervient pas d’ordinaire dans les affaires de presse, laissant la tache au CNP, habilité pour le faire, il intervient via le procureur de la République si le contenu diffusé est susceptible d’avoir des répercutions sur la sécurité nationale.

Afrique du Sud: Xénophobie, une quinzaine de maisons d’immigrants africains incendiées

Au moins 15 maisons appartenant ou louées par des immigrants africains , en particulier des Nigérians, ont été brûlées dimanche par des résidents en colère à Rosettenvile, au sud de Johannesburg , comme rapporté par les médias locaux. Des ressortissants sud-africains à Rosettenville, au sud de Johannesburg, ont brûlé environ 15 maisons appartenant à des immigrants pour la plupart Nigérians résidant là.Les habitants, en colère , accusent les immigrants nigérians d’avoir transformé le quartier en repère de prostituées et de trafiquants de drogue. En plus, d’après Africa Review, certains magasins appartenant à certains nigérians dans la région ont également été pillés dimanche. Par ailleurs, l’on a pu apercevoir sur Africa News des scènes de violences très virulentes. Depuis plusieurs années les migrants africains sont pris pour cible ,lors de vague de violences xénophobes, sur fond de difficultés économiques .

Synamica: sit-in de 72 heures pour protester contre le «revirement» du gouvernement

Les membres du Syndicat national des agents du ministère de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat (Synamica) observent à compter de ce lundi 13 février 2017, un sit-in de 72 heures de 7 heures à 12 heures au siège de leur ministère et dans les directions régionales. L’Objectif de ce mouvement d’humeur : protester contre une remise en cause par le gouvernement des termes du protocole d’accord trouvé entre les deux parties en janvier dernier. Au cours du point de presse tenu le samedi 11 février 2017 à la Bourse du Travail de Ouagadougou, les responsables du syndicat ont indiqué qu’en cas de  non satisfaction, ils iront maintenant en grève le 1er mars prochain pour 72 heures et qu’une grève illimitée est envisagée. La parole du gouvernement remise en cause Pour le secrétaire général du Synamica, Daouda Ouédraogo, la plateforme revendicative minimale est constituée de deux points : le premier sur la mise en place d’un fonds de soutien à la vérification des importations et le second relatif à la règlementation de la nomination au poste de conseiller économique et commercial dans les ambassades et missions diplomatiques du Burkina Faso à l’étranger. Pour la satisfaction desdits points, le syndicat avait décidé d’aller en grève le 25 janvier dernier mais suite à des concertations souhaitées par le Premier ministre, un accord avait été trouvé entre le ministre en charge du commerce, l’Unité d’action syndicale (UAS) et le Synamica. Et selon les explications de M.Ouédraogo, l’accord a été matérialisé par un protocole d’accord entre les différentes parties, ce qui a conduit à la suspension du débrayage. Pour le syndicaliste, par cet accord, le gouvernement s’était engagé «dans un délai de deux semaines à adopter des textes consensuels allant dans le sens de la mise en place du fonds de soutien à la vérification des importations » et d’appliquer strictement le décret portant organisation des emplois spécifiques du  ministère. La pomme de la discorde ! C’est « Au moment où l’UAS et le Synamica s’attendaient à la mise en place dudit protocole, le gouvernement par l’entremise de monsieur le ministre en charge du commerce les informaient en date du 2 février 2017 de la proposition du gouvernement d’octroyer une indemnité spécifique aux agents du ministère du commerce en substitution  de la mise en place du fonds de soutien à la vérification des importations, toute chose qui trahit les engagements pris dans le protocole », a révélé Daouda Ouédraogo. Par rapport au second point, le ministre aurait indiqué que le gouvernement allait dans le sens du respect des textes. Cependant, c’est « la violation » de l’engagement pris par l’exécutif en ce qui concerne la mise en place du fonds qui irrite le syndicat. Selon Bassolma Bazié, porte-parole de l’UAS, cela est regrettable qu’une autorité puisse se dédire alors que l’UAS avait été même saisie par l’exécutif pour une médiation : « Une autorité, c’est avant tout, le respect de la morale et de la parole donnée ». Enfin, pour protester contre cette tentative de remise en cause des termes de l’accord du 24 janvier, e Synamica observera un sit-in de 72 heures qui a débuté hier lundi. Si aucune solution n’est trouvée, c’est une grève de 72 heures qui est prévue à partir du 1er mars 2017 et reconduite si statu quo le lundi 13 mars pour cinq jours. A l’issue de ces mouvements d’humeur, le syndicat ira en grève de deux semaines à compter du 27 mars si toutefois aucune solution n’a été trouvée.Le responsable, Daouda Ouédraogo a surtout précisé qu’une grève illimitée sera engagée à compter du 17 avril « jusqu’à la satisfaction totale » de leur plateforme.

Burkina : Les VADS en fin de contrat souhaitent leur intégration dans la Fonction publique

Les volontaires adjoints de Sécurité (VADS) ont souhaité ce lundi 13 février 2017 au cours d’une marche spontanée à Ouagadougou, leur «intégration dans la fonction publique ». Par la voix de leur porte parole, ils ont indiqué qu’ étant tous en fin de contrat, ils ont indiqué qu’il était «injuste» que les autorités les traitent sans égard et ce, après plus de trois années de «  sacrifices» sans protection sociale. A quelques encablures du ministère de l’Administration territoriale(…), la manifestation spontanée a été stoppée par les forces de sécurité ce lundi dans la matinée. C’est alors que les manisfestants entrent en négociation avec le directeur de cabinet du ministre en charge de l’Administration territoriale, Clément Ouango. A l’issue les manifestants ont décidé de sursoir à cette marche qui devait les conduire devant le siège du ministère. Par contre leurs collègues de Bobo-Dioulasso ont eu moins de chance car ils ont été dispersés à coup de gaz lacrymogène. Pour Cheick Soiré, le porte-parole national des VADS, au vu de « leur sacrifice » et de leurs conditions de travail peu reluisantes, l’Etat devrait les assister à la fin de leur contrat. Pour ce faire, ils souhaitent à ce titre leur intégration dans la Fonction publique, « selon la compétence de chaque volontaire » ou à défaut qu’on leur octroie une année de pécule (600 000 F CFA) pour que chacun puisse réaliser ces projets ». Ils disent réclamer cet accompagnement  car les textes interdisent le renouvellement du contrat du volontaire après trois années de service. « Nous n’avons pas de couverture sociale alors que dans la loi, portant statut du volontaire national, à son article 11, dit que tout volontaire a droit à une couverture sociale comme tout travailleur et assimilé. Mais pendant trois ans, nous n’en avons pas bénéficié » a affirmé Cheick Soiré, le porte-parole national des VADS. Il semble aux dernières nouvelles qu’ils seront reçus ce mercredi 15 février par le ministre d’Etat, Simon Compaoré.

Burkina : le parti au pouvoir accuse l’opposition de vouloir perpétrer un coup d’Etat

Les critiques virulentes de l’opposition politique burkinabè contre le régime du président Roch Kaboré, cachent «un agenda criminel», «d’indignes fils du Burkina Faso», visant «à créer la chienlit pour perpétrer un putsch», a affirmé le parti au pouvoir. «Les couleurs funestes du paysage national dépeint par le CFOP (Chef de file de l’opposition politique) sont destinées à créer la chienlit pour perpétrer un putsch. N’en soyons pas dupes», a écrit le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), dans «un droit de réponse à chaud». Pour le parti au pouvoir, «la profanation du sanctuaire républicain par les fils indignes du Burkina Faso révèle un agenda criminel» dont « L’épilogue ne serait autre que la déliquescence de l’Etat en rendant la patrie ingouvernable et infréquentable pour monter le scenario du putsch». Le coup de gueule du MPP intervient après la publication mardi par le CFOP, d’un mémorandum dans lequel, l’année de gestion du président Roch Kaboré a été qualifiée de «perdue» pour le Burkina Faso. Le document a également fait cas d’une crise interne au sein du parti au pouvoir et d’un manque de leadership du chef de l’Etat, du Premier ministre Paul Kaba Thiéba ainsi que de la volonté de l’Assemblée nationale de vouloir se substituer au pouvoir exécutif. Selon le MPP, le CFOP, «ce club de politiciens revanchards» à la «capacité avérée de nuisances», a aussi réussi à infiltrer «des mouvements sociaux pour étouffer l’autorité de l’Etat à force de surenchère devait précipiter le chaos généralisé». Agence d’Information du Burkina

CHU Yalgado: Le SYNTHSA et le ministère trouvent un consensus

Le Syndicat des travailleurs de la santé humaine et animale (SYNTHSA) du Centre hospitalier universitaire Yalgado Ouédraogo et le gouvernement ont signé, hier 13 février 2017, un protocole d’accord. En rappel, le syndicat avait annoncé une marche le 9 et un sit-in le 10 février 2017. La sécurité des agents de santé face aux multiples agressions au sein de l’hôpital, l’amélioration des conditions de travail et le reversement des agents dans la loi 081, constituaient les points de revendication du SYNTHSA. Le ministère de la santé a entrepris des négociations avec le syndicat le 8 février dernier. Un consensus a été trouvé à l’issue de ces entretiens ce lundi 13 février 2017. Pour ce faire, le ministère de la santé a pris des engagements concernant les revendications du SYNTHSA de CHU-YO. « 90% des revendications de la plateforme des syndicats sont des accords qui n’ont pas été tenus par les gouvernements précédents. Mais nous n’allons pas fuir notre responsabilité car l’Etat est une continuité », a indiqué le ministre de la santé Smaila Ouédraogo. La population mal informée ? Le syndicat estime que la population est sous-informée. Pour Hamadi Konfé, secrétaire général de la sous-section SYNTHSA de CHU-YO, « il faut que l’Etat dise la vérité à la population car les causes des agressions sont les conséquences de la faillite du système de santé du pays. (…) Il faut que le pouvoir explique à la population qu’ils ont eu une bonne idée de prendre en charge une portion de la population gratuitement mais ils ont des difficultés». L’occasion pour Hamadi Konfé de rappeler que les agents prendrons leurs engagements et attendront le gouvernement à l’œuvre. En ce qui concerne le point des conditions de travail, le ministre de la santé a déclaré qu’il a un plan d’équipement et promet que d’ici fin mars, « les travailleurs vont avoir l’incidence financière concernant la loi 081 ». La police au CHU Quant aux multiples agressions dont sont victimes les agents de santé du CHU-YO, le ministre de la santé affirme que les agresseurs sont actuellement en prison.  «Nous avons soumis un certain nombre de propositions, mais le syndicat a exprimé la nécessité de discuter avec sa base », a-t-il ajouté. Mais le Ministre a précisé qu’il y aura la présence de la police au niveau de l’hôpital Yalgado Ouédraogo pour  dissuader les éventuels agresseurs sur les agents de santé.