Saint Valentin: Aziz Tiemtoré, responsable des ventes « Les Ouagalais préparent bien la fête »

Les amoureux sont consacrés chaque année à la date du 14 février. Comme à l’accoutumée, les clients se font plus présents surtout la veille et le jour même de la fête. Mais cette année, par endroit en tout cas, l’affluence est plus importante, les élèves plus consacrés. Cette fête semble être celle des plus jeunes, du moins des élèves qui sont les plus présents dans les points de vente. Les cadeaux ou articles les plus prisés à cet effet sont les tableaux et bouquets de fleurs. « Je veux offrir un cadeau à mon petit copain », confie la jeune demoiselle Laeticia Sanfo. A la question de savoir si elle n’est pas trop jeune pour cela, elle fait la moue avant de nous faire comprendre qu’il n’y a d’âge pour cela. Pour le responsable des ventes, Aziz Tiemtoré, « l’affluence est plus remarquable cette année…Pourquoi?Je ne saurai vous dire exactement. Mais en tout cas, les élèves là ne négligent pas cette fête ». Pour Albéric, un autre client « C’est important de faire ce cadeau là, sinon hum il y aura des problèmes », s’inquiète t’il, visiblement las de chercher le « bon cadeau ». En attendant le début des « hostilités » prévu pour demain avec une multitude d’activités prévues un peu partout pour accompagner cet « petit évènement ».

Angola: 17 morts dans une bousculade dans un stade à Uige

Dix-sept personnes sont décédées et 56 autres ont été blessées dans un mouvement de foule survenu pendant un match de football. Les autorités angolaises ont annoncé l’ouverture d’une enquête. Les autorités angolaises ont annoncé samedi 11 février l’ouverture d’une enquête après une bousculade qui a fait au moins 17 morts vendredi à l’entrée du stade de Uige dans le nord-ouest du pays, lors d’un match de la première journée du championnat national de football. La commission d’enquête sera chargée de déterminer les causes de cet incident, a annoncé samedi matin l’agence de presse nationale Angop. Une autre commission sera mise en place pour soutenir les familles endeuillées et aider à l’organisation des funérailles. Les faits « Au cours de la rencontre, il y a eu une bousculade à l’entrée du stade du 4-Janvier, provoquant la mort de 17 personnes, tandis que 56 personnes ont été blessées et transportées à l’hôpital », a annoncé le porte-parole de la police Orlando Bernardo, ajoutant que « plusieurs enfants ont été tués ». La police explique que des centaines de fans ont tenté de pénétrer dans le stade déjà plein, qui peut contenir 12 000 personnes. La police responsable selon le président Le président de Santa Rita, Pedro Nzolonzi, a immédiatement accusé la police d’être responsable du drame. Dénonçant une « faute grave », il a déclaré à l’agence portugaise Lusa : « Beaucoup ne voulaient pas payer et ceux qui n’avaient pas de billet n’ont pas réussi à entrer. Et là a commencé la confusion (…) Tout est la faute de la police. C’était facile à éviter. Il fallait simplement élargir le cordon de sécurité ».

Fête de la Saint Valentin : Quand les amoureux s’activent…

Demain, comme tous les 14 février, les ouagalais, ou du moins certains d’entre eux célébrerons la fête des amoureux. Nous avons rencontré les clients pour qui il faut « faire quelque chose », même si, dit-on « c’est une fête européenne destinée à… » Vous l’aurez compris, certains estiment que c’est l’occasion de montrer leur affection à leur conjoint ou amoureux, d’autres pensent que cela ne les concerne pas. Car pour eux « On n’a pas besoin d’un jour particulier pour « montrer » son amour. C’est en tout cas l’avis de TRAORE Serge « Il faut ça, puisque nous les garçons quand on est avec une go, on oublie souvent qu’elles ont besoin de preuve d’amour…Moi-même j’ai eu chaud, j’ai dû payer 2 cadeaux…Ah c’est pas facile hein ». Nous conviendrons avec lui qu’avoir plusieurs copines en ce moment n’est pas le menu désiré du jour. Par contre pour Moussa Ouedraogo, la fête de Saint Valentin n’est pas faite pour nous, dit-il. Car « c’est une fête de blancs…Et puis cela crée toujours des problêmes ». Pour Ouattara Karim, il s’agira de commémorer cela selon ses moyens du moment« Saint Valentin !!!Non, c’est pas un problème pour moi hein, demain si j’ai l’argent on sort, si j’en ai pas elle n’a qu’à m’inviter. » Il n’est donc ni pour, ni contre… Alors que le moment « h » est presque là, on constate que les clients surtout les élèves, se bouscoulent dans les alimentations de la place à la recherche de leur « preuve d’amour ».

Côte d’Ivoire: Une mère se trompe et purge son enfant par le vagin

Vendredi, c’est un incident pour le moins insolite qui s’est produit dans la commune de Yopougon, précisément au quartier Gesco. Une mère a irrigué le vagin Rechercher vagin de sa fille de 02ans en voulant la purger. Et s’en est suivie une grosse hémorragie dans l’immédiat. C’est ce que relate le site d’information Koaci.com. Impossible de calmer l’hémorragie vaginale accentuée par des douleurs pelviennes lancinantes chez la fillette, les parents ont été amenés à consulter le service des urgences du chu de Yopougon pour une prise en charge immédiate. Les faits, le vendredi matin au quartier Gesco, une mère décide de purger son enfant, comme il est de coutume ici dans les quartiers populaires de la capitale économique Abidjan et les campagnes. Elle concocte alors une mixture, qu’elle recueille dans une poire communément appelé  « purgeoir ». Sauf que quand il s’agit de passer à l’acte, on ignore par quelle maladresse elle confond l’orifice vaginal à l’anus, et l’irrigue pleinement. La suite, les conséquences qui surviennent sont assez graves. La victime de 02ans subit non seulement un traumatisme vaginal profond, mais elle est également exposée à des infections opportunistes, comme avancé par le personnel soignant la prenant en charge. Pour la sauver, la môme est rapidement transférée en soins intensifs de chirurgie de pédiatrie. Mais aux interrogations de savoir « si la mère s’est simplement trompée, ou ne sait pas faire de différence entre l’anus et le vagin, qui paraît très paradoxal » l’on n’obtiendra jamais de réponse. Certainement couverte de honte, la maman âgée entre 28 et 35ans n’arrêtait pas de pleurer en criant à tue-tête « j’ai tué ma fille « .

Eliminatoires Ligue des champions: le RCK bat les Diables noirs du Congo (3-0)

Le Rail club du Kadiogo (RCK) du Burkina Faso a largement battu samedi soir au stade du 4 Août de Ouagadougou, les Diables noirs du Congo par 3 buts à 0, à la faveur des préliminaires aller de la Ligue africaine des champions de football. Le RCK a d’entrée attaqué dans le match pour se mettre en confiance. Michaël Ibeh et Ousmane Nana auraient pu plier le match dans les 15 premières minutes s’ils n’avaient pas été maladroits devant les buts, dans les 6 mètres des Diables noirs. Le salut viendra à la 24e minute lorsque Jeremiah John reprend imparablement le centre d’Ousmane Nana. En bon renard de surface la nouvelle recrue du champion du Burkina profitera d’un ballon repoussé par le gardien de but des Congolais pour doubler la mise (63e). Après ces deux buts les Faucons ont pris le match à leur compte mais il leur a manqué un finisseur. Mohamed Sylla qui a raté beaucoup d’occasions de buts se rachète en marquant le 3e but de la rencontre (83e). «Nous avons promis nous inscrire dans la même dynamique que notre équipe fanion», a déclaré l’entraîneur du RCK Kamou Malo visiblement satisfait de la prestation de son équipe. Mais il rassure que «je ne suis pas euphorique car ça ne sera pas du pain bénis au match retour et nous allons nous remettre au travail». Pour le coach des Diables noirs du Congo Emile Loufouma, «le RCK était en place mais rien n’est encore perdu. J’avais des jeunes immatures en attaque, mais nous allons jouer notre va-tout au retour». Le match retour se jouera dans une semaine au Congo. Fiche technique Compétition: Ligue africaine des champions Samedi 11 février 2017 au stade du 4 Août de Ouagadougou Pelouse: Assez bonne Spectateurs: 5000 environ Temps: chaud Arbitres: Kokou Hougnimon Fagla, assisté de Kokou Avisse et de Kokouvi Agbedidi Tonou (Togo) Avertissements Diables noirs: Theorold Saboukoulou (77e), Chryst Gakou (73e) Buts: RCK: Jeremiah John (24e et 63e), Mohamed Sylla (83e) Les équipes RCK: Aboubacar Sawadogo (cap)-Biassoum Coulibaly, Delwendé Yanogo, Abdoul Koughindiga, Polo Amanor-Elisée To (puis Aboubacar Sidiki Traoré, 82e), Ousmane Sylla, Sydney Sylla, Jeremiah John (Alex Asamoah, 63e), Ousmane Nana (puis Moussa Sawadogo, 76e)-Michaël Ibeh Diables noirs: Chryst Pho Ndeh-Theorold Saboukoulou, Childran Miangounina, Guylain Mvete Luyeye, Sagesse Babele (puis Matheis Nkouka, 71e)-Chryst Gakou, Perniche Makosso, Guelor Diafouka, Jose Sadiki Lussambia, Landry Nsenda Bakima-Anaël Bakaki (puis Cosme Atoni Mavoungou, 71e) AS/ AIB  

Bobo Dioulasso: 60.000 paquets de cigarettes de contrebande saisis et détruits

La direction du contrôle économique et de la répression des fraudes et les services des forces de l’ordre ont saisi d’importantes quantités de cigarettes de la contrebande. Elles ont été détruites, le 9 février 2017 à Bobo-Dioulasso. Ce sont 60.000 paquets de cigarettes de diverses marques dont la vente est interdite au Burkina Faso que la direction du contrôle économique et de la répression des fraudes, la douane, la police et la gendarmerie ont saisies au cours des trois derniers mois. Leur valeur est estimée à plus de 13,5 millions de F CFA. Ces cigarettes de la contrebande ont été détruites, le 9 février 2017 au centre d’enfouissement technique de Bobo-Dioulasso. A l’occasion, le directeur régional adjoint des douanes de l’Ouest, Franck Éric Joël Ouédraogo a précisé que les saisies ont été opérées dans le cadre de la lutte contre la fraude. Il a invité les différents acteurs impliqués dans cette lutte à la persévérance afin de combattre ce fléau qui non seulement nuit à la santé des populations mais dégrade également le tissu économique national. Le directeur général du contrôle économique et de la répression des fraudes, Abdoulaye Coulibaly a abondé dans le même sens. Il a loué ces différentes initiatives qui ont pour but, de préserver la santé des Burkinabé et protéger les industries au Burkina Faso.

Année internationale des Légumineuses: Sika KABORE soutient les productrices de la Kongoussi

La visite de périmètre irrigué sur la rive du Lac Bam a constitué un des axes majeurs de la cérémonie de clôture de l’Année internationale des Légumineuses qui s’est tenue le vendredi 10 février 2017 à Kongoussi dans la province du Bam. Avant la visite, l’épouse du chef de l’Etat, Madame Sika KABORE, marraine de la cérémonie a plaidé la cause des femmes qui s’investissent dans cette culture. « Notre pays a choisi de faire de la culture des légumineuses, notamment la filière niébé un des axes prioritaires de développement des cultures porteuses. Cela a pour objectif de tirer profit de la demande croissante de niébé, de son rôle majeur dans l’atteinte de la sécurité alimentaire ainsi que dans le cadre de la lutte contre la pauvreté des femmes surtout en milieu rural », a déclaré la marraine de l’AIL qui a invité ses sœurs« à s’investir encore plus dans la lutte contre la pauvreté qui partout dans le monde malheureusement, présente toujours un visage féminin ». Madame Sika KABORE a aussi ajouté que « ces cultures sont déterminantes dans leur moyen de subsistance. Elles occupent une place de choix dans le panier alimentaire surtout en période de soudure et constituent une source importante de revenus indispensables pour assurer les dépenses quotidiennes du ménage ». Pour illustrer l’engagement des femmes dans la culture des légumineuses et permettre aux visiteurs d’apprécier la réalité de ces braves productrices, une superficie aménagée de 4 hectares par la Fédération des Unions de Groupements de Coopératives maraîchères du Bam (FUGCOM/BAM) et qui comprend 46 membres dont 40 femmes a été visitée. Le premier semis y a été mis le 16 janvier 2017 et les résultats attendus 27 jours après sont prometteurs car la production sera de 4,8 à 6 tonnes. Ce site selon l’épouse du chef de l’Etat, « constitue une illustration palpable de l’engagement des femmes dans la production et la valorisation des légumineuses, en particulier le niébé ». Madame Sika KABORE a alors plaidé pour plus de soutiens au profit des productrices. « J’invite les partenaires techniques et financiers à plus d’engagement pour l’amélioration de la performance de la filière légumineuse en faveur des femmes. La détermination des femmes dans la production des légumineuses démontre leur farouche volonté de se prendre en charge par le fruit de leur propre labeur ». A la fin de la cérémonie, les autorités ont été conduites au bord du Lac Bam où un exposé leur a été fait sur l’état de dégradation du lac qui impacte sérieusement sur sa capacité de rétention d’eau. La Direction de la Communication de la Présidence du Faso

Bobo Dioulasso: un incendie ravage plus de 15 ha de forêt à la Guinguette

Un incendie s’est déclaré dans la forêt classée du Kou, communément appelé « la guinguette de Nasso », à une dizaine de kilomètres à l’ouest de Bobo- Dioulasso le mercredi 08 février 2017 dans la soirée. Plus de 15 ha de forêt sont partis en fumée. Les causes de l’incendie sont jusque là inconnues. Il semble que c’est depuis avant-hier , dans la soirée , que les flammes ont commencé dans la forêt. Avec l’appui de quelques gendarmes et des sapeurs-pompiers, le feu a peu être eteint. Et au petit matin d’hier, le feu est encore découvert Les causes, jusqu’à présent ne sont pas encore connues. C’est ce qu’a rapporté dans la matinée du vendredi 10 février, le président du comité local de gestion de la forêt classée du Kou, Alexandre Sanou. Pour ce faire, il n’exclut pas l’hypothèse selon laquelle l’origine de l’incendie est du fait de visiteurs indélicats qui entrent frauduleusement dans la forêt, exploitant une fissure du mur de clôture, pour y camper et nager, alors que la nage est interdite à la guinguette depuis 2004.  

Grève dans le Houet : Entre 30 000 et 200 000 fcfa retenus sur les salaires des enseignants

Le collectif des Syndicats autonomes, SYNATEB et SYNAPAGER a tenu une conférence de presse ce jeudi 09 février 2017 à la bourse du travail de Bobo- Dioulasso autour de la crise qui secoue l’éducation dans la région des Hauts-Bassins et en particulier dans la province du Houet. L’objectif de la conférence, informer l’opinion publique sur les actions fortes qui seront entreprises par le collectif. La conférence intervient dans un contexte de crise profonde que traverse le secteur de l’éducation dans le Houet. En effet, c’est depuis début novembre 2016 que le collectif syndical des syndicats autonomes de l’éducation SYNATEB-SYNAPAGER a dénoncé les affectations pour nécessité de service opérées par la Direction Provinciale de l’Education Nationale. Ces affectations selon eux ne visaient pas à résorber le problème de postes vacants mais plutôt à satisfaire des proches. Et pour avoir dénoncé cette « mauvaise gestion » et exigé justice et équité pour chaque enfant de la province, les autorités locales ont choisi délibérément de réprimer les travailleurs. 30 000 à 200 000 FCFA retenus sur les salaires « Le gouverneur, le Haut-commissaire et la DPENA, après des simulacres de négociations et avec la bénédiction des encadreurs pédagogiques, ont commandité des retenues sur les salaires des militants du collectif, allant de 30 000F à plus de 200 000F par enseignant et ce pendant 4 mois consécutifs » ; nous a confié le secrétaire général du SYNAPAGER, Kalfa Ouattara. Une situation que le syndicat qualifie de « machine répressive mise en branle pour liquider non seulement le système éducatif, mais surtout le mouvement syndical dans son ensemble ». Au regard de la gravité de la situation, le collectif syndical des syndicats autonomes de l’éducation, condamne avec la dernière énergie et s’élève contre ces coupures illégales infligées aux travailleurs en guise de réponse car selon eux, la procédure de la grève a été respectée. Le boycott des activités C’est pourquoi, réuni en assemblée générale le vendredi 03 février dernier, le collectif a décidé de boycotter plusieurs activités et ce jusqu’à nouvel ordre. Il s’agit entre autres du : – Remplissage et transmission des données statistiques ; – Remplissage des fiches de suivi des temps d’apprentissage ; – Remplissage des registres d’appel journalier ; – Evaluations journalières (devoir journaliers) ; – Ventilation des fiches d’inscription au CEP ; – Délivrance des diplômes du CEP ; – Elaboration des états nominatifs ; – Paiement des fonds ; – Réception du matériel ; – Transmission des rapports financiers trimestriels et bilans financiers ; etc… L’annulation pure et simple de la note portant nécessité de service ainsi que l’arrêt et la restitution des montants retenus pour fait de grève est également exigée. Enfin, le collectif syndical tient à rassurer l’opinion publique et surtout les parents d’élèves, que l’objectif de cette lutte est de donner à chaque enfant de la région un enseignement de qualité, « donc les mêmes chances que tout autre enfant de ce pays ».

Burkina : Le Haut-conseil plaide pour «des actions urgentes» en faveur des blessés de l’insurrection et du putsch

Le Haut-conseil pour la réconciliation et l’unité nationale (HCRUN), a demandé jeudi  des «actions urgentes et  immédiates» en faveur des blessés de l’insurrection populaire d’octobre 2014 et du putsch déjoué de septembre 2015. «On a demandé au Premier ministre (Paul Kaba Thiéba) d’intercéder pour l’exécution d’un certain nombre d’actions urgentes et immédiates en faveur des victimes de l’insurrection populaire (d’octobre 2014) et du putsch (déjoué de septembre 2015)» a indiqué jeudi le président du HCRUN,  Benoît Kambou, à sa sortie d’audience. Selon M. Kambou, certains blessés qui sont en état d’être évacués  ne le sont pas encore et il leur faut également, une prise en charge morale et psychologique. Le Burkina Faso a traversé en octobre 2014, une insurrection populaire et déjoué un coup d’Etat en septembre 2015, fomenté par des officiers proches du président déchu Blaise Compaoré. Ces deux évènements ont occasionné 42 tués et plus de 400 blessés. «Il y a des victimes qui portent toujours des stigmates dans leur corps et il faut les aider à recouvrer la santé », a exhorté Benoît Kambou. Le président a par  ailleurs signalé à la presse, qu’un séminaire gouvernemental sera organisé avec les autorités dans les jours à venir,  pour les sensibiliser sur la problématique de la réconciliation au Burkina Faso. De son avis, certains ministères (ministère de la Défense, de la Fonction Publique, de la Communication) devraient accompagner sa structure pour l’atteinte des objectifs fixés, que sont la réconciliation  et la cohésion sociale. Le HCRUN dit avoir aussi évoqué  avec le Premier ministre, de la nécessité  d’associer sa structure aux  initiatives du gouvernement, notamment les commémorations et les actions en faveur des victimes. «Il se passe des choses que nous apprenons dans la presse sans qu’on ne soit associé. Je pense par exemple à l’opération des villas qui a été octroyée aux victimes, à l’insertion de certaines victimes dans la Fonction Publique et j’en passe »,  a soutenu le président Kambou. La CEDEAO a offert le 3 février dernier, 500.000 dollars au Burkina Faso pour l’indemnisation des victimes du putsch manqué, soit la moitié de la somme qu’elle avait promis au moment de sa médiation avec les putschistes. AIB