Procès des militaires: quand on passe de « association de malfaiteurs » à « complot militaire »

Aujourd’hui 12 janvier 2017, s’est poursuivi le procès sur les tentatives d’attaque de la MACA, de la base de YIMDI et des camps Naaba Koom. A peine débuté, le procès a été ramené au lundi 16 janvier 2017 sur demande des avocats de la défense. « Selon votre question subsidiaire d’hier, vous avez visé expressément l’article portant sur le complot militaire. Nous estimons, avocats de la défense, que le temps donné ( moins de 24 heures ) depuis hier est insuffisant au vu de l’éventuelle requalification des poursuites et donc de la gravité des peines qui risquent d’être encourues. Nous demandons une suspension de 72 heures » a indiqué d’entrée de jeu le représentant des avocats de la défense. Me BIRBA a également plaidé la même cause auprès du Président du Tribunal, mais il ajoute au motif la nécessité que les deux généraux passent devant la juridiction afin d’être entendus, et que comparaisse le soldat IDO Claude, dont le nom est revenu à plus d’une reprise. Du coté du Commissaire du gouvernement, aucune objection majeure, si ce n’est le délai de 72 heures jugé long pour ces charges pas si « nouvelles ». En outre, le Commissaire estime que la comparution du soldat IDO Claude nécessiterait un délai minimum de trois semaines, ce dernier étant actuellement en mission de la paix onusienne. Mission que Me BIRBA a qualifié de manoeuvre de la part de la hiérarchie dudit soldat. Le Président du Tribunal suspend alors l’audience avant de répondre aux différentes parties à la reprise: « Sur la question de l’audition des généraux, ma réponse n’a pas changé; Je ne juge pas nécessaire leur comparution. Pour ce qui est du délai demandé en rapport avec la requalification des faits, le Tribunal ordonne le report du procès afin que la défense prépare sa plaidoirie. » Sur ce, il a invité les parties à se présenter le lundi 16 janvier 2017 à 8h30.

Burkina : Le CDP présente ses voeux

Ceci est une déclaration du Congrès pour la Démocratie et le Progrès (CDP) Militantes et militants du CDP, Pour votre  parti, le Congrès pour la démocratie et le progrès CDP, l’année qui débute est pleine de défis. En effet, après les deux dernières années chaotiques que nous avons connu, nous avons décidé de faire de cette année 2017  le temps de la réorganisation, de la redynamisation et de la modernisation pour redorer le blason de notre parti et le préparer à des victoires électorales très prochaines. Notre parti, votre parti, vous lance à cet effet un appel au rassemblement, à la mobilisation  avec une détermination sans faille pour relever cet important défi pour lequel nous ne devrons ménager aucun effort. Les lourds aléas du climat sociopolitique actuel de notre pays nous imposent d’engager avec esprit de suite cette formidable et exaltante lutte qui vise à terme à ouvrir pour notre cher pays et  tous ses fils et filles les voies les meilleures pour notre  épanouissement. La tâche ne sera certainement pas de tout repos puisque l’histoire récente de notre pays nous a montré qu’il suffit que notre parti réunisse la moindre de ses instances pour qu’en face on mette en branle de manière arbitraire l’appareil d’Etat contre ses militants. Nous devons, cependant rester sereins, disciplinés et déterminés dans l’exercice de nos droits constitutionnels. Militantes et militants du CDP, sympathisantes et sympathisants, Le début de la nouvelle année nous offre une belle opportunité de présenter en votre nom à tous, à Son Excellence le Président Blaise COMPAORE, ainsi qu’à tous ses proches nos vœux les meilleurs. A nos camarades arbitrairement détenus, à  ceux forcés à l’exil, ainsi qu’à tous ceux soumis à des poursuites et harcèlements judiciaires arbitraires, nous souhaitons en votre nom une bonne année 2017 tout en leur exprimant notre solidarité  et à leurs familles. Nos vœux de santé et de courage les accompagnent dans ces dures épreuves. Notre souhait est de voir en cette année 2017, la fin de tous ces calvaires. Nos vœux de bonne et heureuse année vont également à l’endroit de tous ceux qui souffrent soit du fait de maladies soit du fait de la précarité devenue endémique dans notre pays. Ils s’adressent aussi à tous les militants et sympathisants de notre parti vivant à l’étranger. Bonne et heureuse année à tous. Que dieu bénisse le Burkina Faso ! Pour la Commission Ad’ hoc, Le Coordonateur de la Communication   Hamadou Hamadou MAIGA

Procès tentative de libération des généraux: La délibération pour demain?

Alors que les auditions ont repris assez tard, 10h20 exactement, les prévénus se succèdent comme hier. Mais à la différence, des auditions de témoins s’ajoutent, sans apporter plus d’éclaircissement pour autant. Mais avant de suspendre l’audience, le Président a été on ne peut plus clair à l’endroit des différentes parties:  » Les accusés sont-ils coupables d’avoir pris les résolution suivantes: attaque du poste de Yimdi, attaque de la MACA et des camps Naaba Koom? A la reprise des auditions aujourd’hui, les témoins KINI Eric et Ouattara Abou sont appelés successivement à la barre. L’accusé Konde Loba a signifié la veille que l’ex RSP Kini Eric l’aurait conduit chez le Caporal Madi pour la réunion. Pourtant, le sieur Kini nie les faits; il sera appuyé dans son témoignage par le Caporal Madi qui dit ceci: « Je ne connaissais pas Kini Eric avant aujourd’hui. Je ne l’ai jamais vu chez moi! » Pour le second prévenu à la barre, Ouattara Abou, il s’agissait de se rencontrer pour discuter matériel, notamment celui perdu après la dissolution du RSP. Pendant ce temps des noms comme général Zagré et Diendjéré reviennent à travers les propos tenus hier par Madi Ouedraogo, le présumé instigateur de la tentative de libération. C’est alors que Me BIRBA demande au tribunal: « Pour découvrir la vérité, il est imùportant que les généraux soient entendus, ou tout au moins l’un deux pour que l’on sorte de cette impasse ». « Lui et moi on sort ensemble » Lorsqu’on lui demande si il connait monsieur Ido, c’est que dit à la barre le prévénu Ouattara Abou avant de se raviser. « On prend des pots souvent ensemble » rectifie t-il une fois qu’il a compris le sens véritable de son premier propos. Cela a provoqué des fous rires et des yeux hagards dans l’assistance. L’audience est suspendue pui reprise à 11h28 par la présentation des pièces à conviction. « Je ne reconnais pas ces munitions; Celles que je détenais étaient au nombre de 10 et non 160. En plus leurs bouts étaient verts » conteste l’un des prévénus. D’autres prévénus suivront et contesteront certains matériels présentés comme pièce à conviction. Cela inspire la défense qui relève encore la qualité insuffisante du travail de la police judiciaire, car visiblement, plusieurs règles ont été baffouées. Visiblement las de ne pas parvenir à autre chose, le Président du Tribunal adresse une question dite subsidiaire aux différentes parties: Les accusés sont-ils coupables des faits de tentative d’attaque de Yimdi, des camps Naaba Koom et de la MACA? Il a immédiatement procédé à la suspension de l’audience pour demain 8heures. Ceci laisserait entrevoir une délibération pour demain? Il semble que oui.

Burkina Faso: Plus 600 poulets impropres à la consommation saisis

La Brigade Territoriale de Gendarmerie de Boudry a saisi 605 poulets de chair impropres à la consommation, en provenance de Pouytenga. Lesdits poulets étaient destinés à la ville de Ouagadougou. La saisie a été effectuée dans la nuit du 04 au 05 Janvier 2017 à 03 heures, à l’occasion d’un service de patrouille sur la route nationale n°04. C’est au au total six cent cinq (605) poulets congelés et transportés dans des cartons qui ont été saisis par la Brigade Territoriale. Ces poulets de chair, impropres à la consommation en raison rupture de la chaîne du froid, origine non contrôlée, ont été remis pour incinération au Chef de la Zone d’Appui Technique d’Elevage (Z.A.T.E) de Boudry. En rappel, 820 poulets impropres à la consommation avaient déjà été saisis par la Brigade territoriale de Gendarmerie de Saaba fin décembre alors qu’ils étaient transportés à bord d’un véhicule et d’un tricycle vers la ville de Ouagadougou.

Procès des militaires: Après le chauffeur de taxi-moto, un marabout à la barre

Depuis ce matin que les auditions du jour se poursuivent, c’est « Ladji » Ouedraogo qui est à la barre. Les faits à lui reprochés, « détention d’armes de guerre et association de malfaiteurs ». Tout comme d’autres prévenus hier, le sieur Ouedraogo reconnait avoir détenu des armes, mais à son insu, mais refute la thèse de l’association de malfaiteurs dans le cadre de la tentative de libération des généraux par l’attaque de la MACA. En effet, pour cet ennième prévenu à la barre, il ne s’est agi en aucun cas, selon lui bien entendu, de participer à une tentative d’évasion. Pourtant, il explique lui-même qu’il s’est rendu à la MACA le samedi 19 décembre 2015 pour rendre une visite de courtoisie au général Djendjeré. Mais  »il s’agissait de prier et faire des sacrifices pour lui afin qu’il subisse une peine moins lourde », se défend t-il. Alors qu’il était présent à la réunion ( du Caporal Madi en vue de la « libération des généraux » ), Ladji Ouedraogo dit avoir reçu un sac contenant des armes et munitions, mais il s’en serait rendu compte que plus tard. Dès lors, il aurait contacté le Caporal Zalé pour qu’il revienne chercher son sac. Est ensuite appelé à la barre le beau frère du Marabout Ladji Ouedraogo. Il est entendu sur la question de sa participation à la détention des armes. Selon sa version, Ladji l’aurait contacté et lui a dit de mettre le sac en lieu sûr. Ce qu’il fera en enfouyant le sac sous terre avec les deux kalachnikovs et les munitions; cela lui vaudra comme il le mentionne lui même d’avoir passé le nouvel an enfermé. Selon le Comissaire du gouvernement, une chose est certaine et se dégage de tous les propos, le sieur Ladji Ouedraogo était conscient du contenu du sac, car à sa déposition, il aurait dit entre autre: « Je ne savais pas ce que le sac contenait…Lorsque je suis arrivé à la maison , j’ai vérifié et j’ai joint le Caporal ZALE pour qu’il vienne chercher son sac », ce qui constituerait des propos on ne peut plus clairs. Alors que l’audience a été suspendue à deux reprises, 11heures et 12heures, c’est tout à l’heure qu’elle devrait reprendre.

Mutinerie 2011: Les militaires radiés marchent pour leur réintégration

Marche aujourd’hui 10 janvier 2017 des policiers et militaires radiés après la mutinerie de 2011. Ils manifestent a travers une marche en rangs dans les artères de Ouagadougou pour demander leur réintégration dans les rangs. En rappel, les policiers et militaires sont à leur ennième tentative de réintégration après avoir procédé à des excuses publiques, des conférences, etc.

Sécurité: Deux hommes armés de kalachnikov attaquent un kiosque de transfert d’argent

Ceci est une communication de la Gendarmerie Nationale Deux individus armés de kalachnikov conduisant une moto de marque 135 ont attaqué un kiosque Airtelmoney situé à proximité du Marché de Bendogo autour de 19h 05 . Un coffre a été emporté ( nous n’avons pas encore le montant total des numéraires ) . Un passant blessé au talon. Les recherches sont en cours. Nous lançons un appel à temoignage afin de nous permettre de mettre la main sur ces individus. Merci de votre collaboration et d’en faire une large diffusion. Les numéros d’urgence sont le 16 , le 17 et le 1010. La Direction de la Communication et des Relations Publiques de la Gendarmerie Nationale

Attaque de la MACA: Le procès « Caporal Ouedraogo Madi et 28 autres » suspendu pour menaces

Hier 9 décembre se sont poursuivies les auditions des prévenus dans le cadre de la tentative d’attaque de la MACA. Le procès a été suspendu a 14h pour « menaces » avant de reprendre à 16heures. Qu’en est-il exactement? Alors que le procès se poursuivait par les passages de Diesongo Soumaila, du caporal Ouoba jusqu’au Sergent chef Sanou Ali, c’est des charges nouvelles qui se dressent désormais devant certains des accusés en plus des conditions de réalisation de l’enquête prélimainaire. En effet, pour Me Ouedraogo Stephane, les conditions d’établissement de l’enquête au niveau de la police judiciaire n’étaient pas à marginaliser; car selon son client, le caporal Sanou Ibrahim, « le policier m’a dit qu’avant c’était nous mais maintenant c’est eux; car lorsqu’un baobab tombe, il ravage tous les petits arbres qui le côtoient. » Les procès verbaux des dépositions auraient été signés sous la contrainte. Pour le sergent Chef Sanou Ali, il n’a pas reconnu son implication dans le dossier de la tentative d’attaque de la MACA, car  »Le juge d’instruction m’a dit qu’il n’est pas là pour m’inculper mais pour m’écouter en tant que témoin dans cette affaire… » « Nous avons neutralisé les gardes du poste de Yimdi » Par contre il a reconnu son implication dans l’attaque du poste de Yimdi où dit-il, « nous avons neutralisé les gardes du poste de Yimdi, c’est dans ce cadre que j’ai été arreté ». Il ne comprend donc pas pourquoi à son chef d’accusation s’est ajouté celui de l’attaque de la MACA. Le procès suspendu pour « menaces » Le procès a donc suivi son cours et a été suspendu avant de reprendre à 13h45. Dès la reprise, la défense a demandé la suspension du procès pour menaces faites par le parquet aux prévenus avant la reprise. En effet, pendant la pause, le parquet aurait dit ceci à l’endroit d’un des détenus: « Vous allez périr en prison ici ». Le procès a donc été suspendu jusqu’à 16 heures. A sa reprise après de longs déboires, c’était autour du 26ème prévenu de se présenter à la barre.

Côte d’Ivoire: Le premier ministre présente sa démission au Président

Ce lundi 09 janvier 2017, le Premier Ministre Daniel Kablan DUNCAN a présenté sa démission ainsi que celle de son Gouvernement, au Président de la République, Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA. Prenant acte de cette démission, le Président de la République a procédé à la signature d’un décret mettant fin aux fonctions du Premier Ministre ainsi qu’à celles des Membres du Gouvernement. Le Président de la République exprime toute sa reconnaissance au Premier Ministre Daniel Kablan Duncan et à l’ensemble des Ministres pour leur engagement au service de la Nation. En attendant la nomination d’un nouveau Premier Ministre et la mise en place d’un nouveau Gouvernement, le Premier Ministre et les Membres du Gouvernement sortants sont chargés d’expédier les affaires courantes. Par ailleurs, le Président de la République, Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA, a signé deux autres décrets. L’un mettant fin aux fonctions des Ministres d’Etat et des Ministres à la Présidence de la République et l’autre mettant fin aux fonctions des Conseillers Spéciaux à la Présidence de la République. Fait à Abidjan, le lundi 09 janvier 2017

Sécurité: Des parlementaires français chez Simon Compaoré

Le Ministre d’Etat, Ministre de l’Administration Territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité Intérieure, Simon Compaoré, a reçu en audience le lundi 09 janvier 2017, une délégation de la Commission des Affaires Etrangères de l’Assemblée Nationale Française. Les députés français ont été introduits auprès du Ministre d’Etat par Son Excellence Monsieur l’Ambassadeur de France au Burkina Faso. Avec Simon Compaoré, ils ont parlé de coopération mais aussi de la politique de développement du Burkina. «Nous avons parlé particulièrement de décentralisation, mais aussi beaucoup de sécurité parce que c’est une préoccupation que nous partageons, sur laquelle la France se doit d’apporter sa contribution. De retour en France, nous ferons des propositions au gouvernement de notre pays », a déclaré M. Marsac Jean-Rens, rapporteur de la délégation. La Direction de la Communication et de la Presse Ministérielle du MATDSI