Démocratie: Le président du Faso à l’investiture du Président ghanéen Nana Addo Dankwa AKUFO-ADDO

De retour d’Accra au Ghana où il a assisté à l’investiture du nouveau Président ghanéen, Monsieur Nana Addo Dankwa AKUFO-ADDO, le Président du Faso, Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, a fait à la presse nationale, le point de sa présence à cette investiture. « C’est une cérémonie que nous avons suivie avec beaucoup d’attention. Elle avait un caractère très populaire puisqu’elle a été organisée dans un endroit où on pouvait recevoir beaucoup de monde », a confié le Président du Faso. Selon le chef de l’Etat, « c’est une leçon de démocratie, surtout d’alternance puisque c’est la troisième fois que le Ghana a une alternance politique qui s’est déroulée dans la paix et la sérénité ». Et d’ajouter que c’est « un bel exemple pour tous les Africains de façon générale ». Répondant à une question relative aux relations que le Burkina Faso va entretenir avec le nouveau régime du Président AKUFO-ADDO, le Président du Faso n’a émis aucun doute sur l’excellence des relations économiques, politiques et notamment sur la vie des ressortissants de chacun des deux pays. « Nous avons rencontré le Président AKUFO-ADDO pour lui réaffirmer que nous souhaitons que ces rapports restent de bonne qualité à tous les niveaux », a expliqué le Président KABORE. Du reste, concernant la vie des ressortissants burkinabè au Ghana, le chef de l’Etat a expliqué avoir saisi l’opportunité pour les rencontrer et échanger avec eux sur leurs préoccupations et sur leurs difficultés. « Nous avons pris bonne note de l’ensemble de des questions », a-t-il fait savoir. Le Président du Faso a terminé son échange avec la presse en rassurant que ces questions sont déjà en voie de résolution, puisque des missions ministérielles seront au Ghana très prochainement pour lever toute équivoque et tout problème évoqué lors de ce séjour. La Direction de la Communication de la Présidence du Faso

Procès des militaires: « J’attendais la proposition du Caporal Madi… »

Débuté ce matin à 8h40, le procès qui « devrait livrer les grands secrets » n’a pas déçu. Tour à tour ont été auditionnés une dizaine de militaires environs. Entre contradictions et propos confus, ils ont été entendus. Le caporal Coulibaly est le premier à se présenter à la barre. Il reconnait avoir participé à la réunion mais nie toute association de malfaiteurs. En effet, selon sa version, il était juste de passage et ne savait pas de quoi serait faite la réunion. « Lorsque le Caporal Ouedraogo Madi a dit que l’ordre du jour c’est la libération de nos camarades de la MACA, les gens ont commencé à se disputer et on s’est dispersé », explique t-il. Pour le Caporal Bontogo Yemdaogo, il aurait perdu du matériel lors de la récupération des armes du RSP, et le Caporal Madi lui aurait expliqué que la réunion était à propos. « Mais entre temps, il dit qu’on va parler de la libération de Diendéré et Bassolé; moi je ne savais pas si c’était par un ‘wakman’ qu’il allait procéder ». Ce serait la raison pour laquelle il n’a pas rendu compte de la reunion, même si souligne le Commissaire du gouvernement, « le compte rendu libère le subordonné ». Un propos aura réussi à épater toute l’assistance, celui du soldat BASSOLE Fulgence. Pour lui, si les moyens et conditions étaient réunis, il aurait exécuté la tâche, mais attendait le rapport du Caporal sur la réunion à laquelle il n’aurait pas pu assister. « C’est notre chef, si les plans et les moyens le permettaient, bon…on est tous militaires…j’allais aller », conclut t-il. Il y a bel et bien eu détention d’armes C’est en tout cas ce que reconnait le prévénu Abdoul Aziz YIOUGOU, mais il plaide pour bonne foi. En effet, ce dernier explique qu’il aurait ramassé 4 grenades sur la route de Balkuy à l’intérieur du camp Naaba Koom, et vu la situation des membres de l’ex RSP, il n’était pas en mésure de la rendre. Il les aurait donc gardés avec lui en plus des munitions qui seraient les restes de leur dotation. Sanou Bakary également reconnait la détention des armes, mais c’était essentiellement pour « frimer », selon les termes même employés par son avocat. La pertinence et la crédibilité du procès remis en cause! Lorsque la défense demande à ce que soit apporté la preuve matérielle de l’authenticité de la charge, c’est le lieu de déballages d’articles de parts et d’autres. Le Tribunal dit prendre en compte les observations et se réserve le droit de donner sa décision lors de la délibération finale. Pour l’heure, les auditions sont toujours en cours.  

Sécurité: La BAC extorque t-elle de l’argent aux citoyens?

Dans la nuit du 5 janvier à 21heures, nous avons été témoins de scènes de corruption par des agents de la section anti criminelle (BAC). La scène se déroule à Pissy dans le quartier de Boon Naam, non loin de Bonheur ville. En effet, si les mesures de sécurité ont été amplifiées ces derniers temps, les motivations qui guident nos agents ne sont vraisemblablement pas toutes pareilles. C’est la troisième fois qu’ils se postent à cet endroit précis en moins d’un mois. Cet endroit, c’est un carrefour non éclairé du quartier « Boon Naam ». Et ils auront embarqué en tout moins d’une dizaine d’engins. Pourtant, les individus arrêtés dans cette soirée dépassent déjà la quinzaine pour défaut de pièces justificatives. La justification est toute simple, comme nous confie André, un jeune garçon qui a dit-il, constaté la scène à plusieurs reprises: « lorsqu’ils t’arrêtent, ils te disent de présenter ta pièce, à défaut ils laissent passer certains et à d’autres ils disent de garer. Si tu n’a pas cinq mille, ils te font comprendre que tu peux aller chercher et revenir avant qu’ils n’embarquent ta moto ». « Moi ils ont juste demandé si j’ai ma pièce, j’ai présenté et ils m’ont dit d’aller », explique mlle Salimata. C’est ainsi que d’une quinzaine d’engins stationnés pour défaut de pièces justificatives, seuls deux ou trois engins tout au plus seront embarqués définitivement cette nuit. Cela est déplorable car ne réduisant en rien les risques liés à la non identification des personnes et des engins à deux roues, lorsque l’on sait par exemples que les dernières attaques terroristes ont consacré l’utilisation des engins à deux roues. Si l’intensification des contrôles doit consister en cela, c’est bien triste et nous ne sommes pas prêts de sortir de cette impasse d’insécurité grandissante.

CAF : Issa Hayatou visé par une enquête pour corruption

Issa Hayatou, le président de la Confédération africaine de football (CAF) depuis 29 ans, est dans le collimateur des autorités égyptiennes. Le patron de la CAF dont le siège est au Caire en Égypte, est soupçonné d’abus d’autorité. Au coeur de l’affaire, l’attribution des droits de retransmission de plusieurs compétitions de la CAF. D’après les autorités égyptiennes, la procédure de passation des marchés, n’aurait pas respecté la loi égyptienne.

Technologie : une jeune fille invente une ampoule à eau

En Côte d’ivoire une jeune femme de 24 ans a inventé une ampoule autonome. Cette ampoule fonctionne au contact avec de l’eau. Cette invention tombe à pic, car elle pourra sans doute pallier le manque de fourniture d’électricité dans certaines contré du pays. Cette Ivoirienne de 24 ans a travaillé pour développer une ampoule fonctionnant de manière autonome. Le résultat est plutôt surprenant : pour l’allumer, il suffit de la mettre au contact de l’eau. Selon la banque mondiale, en 2012, 55 % de la population seulement avait accès à l’électricité en Côte d’Ivoire. Les zones rurales en Côte d’ivoire, sont particulièrement concernées par ce problème. Delphine Oulaï, puisque c’est d’elle qu’il s’agit, a 24 ans et est originaire de la région du Tonkpi, dans l’ouest du pays. C’est ainsi qu’elle a passé toute son enfance dans cette situation. D’après nos confrères de France 24, il s’agit d’une ampoule à diode électroluminescente (ou ampoule à LED), facilement démontable. L’équipe de Daniel Oulaï a donc pu l’équiper d’une pile, fabriquée à partir d’une tige de carbone recouverte de poudre de magnésium. Il s’agit d’une pile hydro-électrique, c’est-à-dire qu’elle produit de l’électricité au contact de l’eau. En clair, lorsque les électrodes de la pile entrent en contact avec l’eau (conductrice d’électricité, en particulier lorsqu’elle est salée), une réaction électrochimique se produit à la surface des électrodes, ce qui génère de l’électricité. Celle-ci alimente ensuite l’ampoule à LED, qui s’allume. Des ampoules fonctionnant de manière autonome, très similaires, existent déjà dans d’autres pays. Aux Philippines, une ingénieure a ainsi inventé la lampe SALt (« Sustainable Alternative Lighting », soit « Alternative d’Éclairage Durable »), qui fonctionne grâce à une solution saline. Par ailleurs, il est également possible d’allumer une ampoule en utilisant… une pomme de terre, du cuivre et du zinc.

Ghana: Le Chef d’Etat Major est une femme!

Le président élu du Ghana, Nana Addo Dankwa Akufo-Addo, a annoncé mercredi son personnel administratif et d’autres personnalités importantes pour l’aider à poursuivre l’agenda et le mandat des Ghanéens pour les quatre prochaines années. M. Akufo-Addo a nommé Akosua Frema Opare-Osei comme chef d’état-major au Bureau du président et elle sera assistée par Francis Asenso-Okyere et Samuel Jinapor. M. Akufo-Addo a fait cette annonce lors d’une conférence de presse tenue à son domicile à Accra. Mme Opare-Osei devient la première femme chef d’état-major dans les annales du pays depuis 1992. La juriste privée Nana Bediatuo Asante sera la secrétaire du président. D’autres nominations annoncées par le président élu sont Hassan Ahmed, directeur du protocole d’Etat, Eugene Arhin, directeur des communications à la présidence, Lord Oblitey Commey, directeur des opérations, Saratu Atta, assistante personnelle du président, Clara Napaga Sulemana Tia, patronne du personnel présidentiel, Victor Newman, directeur de la recherche, le brigadier-général Emmanuel Okyere, conseiller de sécurité nationale, et Joshua Kyeremeh, coordonnateur de la sécurité nationale. Albert Kan Dapaah, ancien ministre de l’Intérieur sous la présidence de John Agyekum Kufuor, a été nommé ministre en charge de la sécurité nationale. M. Akufo-Addo prêtera serment samedi lors d’une cérémonie à Accra. Sources: Imatin

Etat Major des Armées: le flambeau passé au Colonel Major SADOU Oumarou

Hier 4 janvier 2017, s’est tenue à la place de Nation dans l’après midi la cérémonie officielle de passation d’armes à l’Etat Major des Armées du Burkina Faso. Elle a consacré l’institution de SADOU Oumarou à la tête des armées du pays, sous l’assistance du Ministre de la Défense nationale, Roch Marc Cristian KABORE. Alors que depuis plus d’une année, le Burkina Faso a perdu près d’une cinquantaine de ces citoyens dans des attaques terroristes, le contexte de passation d’armes est lourd. Barricades de toutes parts, controles et consignes rigoureuses sont les maîtres mots avant que le Général de division Pingrenooma ZAGRE ne passe le flambeau au Colonel Major SADOU Oumarou. Après son premier commandement, le nouveau Chef d’Etat Major des Armées s’est adressé à ses troupes en termes clairs: « Je m’engage dans la restauration de l’autorité du commandement, le renforcement et la consolidation de notre dispositif au Nord, le management de nos ressources humaines et matérielles ». Par ailleurs, il a promis que tout le personnel de l’armée sera déployé à un moment ou à un autre: »Je veillerai donc à ce que chaque militaire ait l’opportunité de défendre sa nation à travers le passage en zone d’action ». Avant de terminer son propos par les traditionnels voeux de nouvel an, le Chef d’Etat Major a dit ceci à ses collaborateurs: « Rencontrez vos hommes, écoutez vos hommes afin d’éviter qu’on vous raconte qui sont vos hommes ». Le Président du Faso s’est également exprimé à l’endroit du chef sortant et du tout nouveau. En effet, il a remercié le premier pour le dévoument et le travail accompli depuis son occupation au poste, puis a appelé le second à s’investir de ces nouvelles fonctions au vu de l’urgence de la situation. Quant à lui, le général Pingrenooma Zagré a remercié les autorités, les différents partenaires avec qui, il a travaillé durant ses deux ans de commandement. cv_col_maj_oumarou_sadou

Viols en Centrafrique : pas de mise en examen pour les soldats français!

L’enquête engagée en France sur les accusations d’agressions sexuelles sur mineurs en Centrafrique mettant en cause des soldats français n’a débouché sur aucune mise en examen, a-t-on appris hier mardi 3 janvier. La fin des investigations a été notifiée le 20 décembre, a-t-on appris mardi 3 janvier par l’AFP, citant une source judiciaire. Six militaires désignés comme pouvant être les agresseurs des enfants ont été entendus, mais aucun n’a été mis en examen. Ils ont affirmé aux enquêteurs avoir donné des rations alimentaires aux mineurs, mais nié tout abus sexuel. Le dossier pourrait s’acheminer vers un non-lieu. Les parties disposent toutefois d’un délai de trois mois pour demander de nouveaux actes d’enquêtes avant les réquisitions du parquet de Paris et une décision définitive des juges. Une enquête complexe Depuis mai 2015, trois juges d’instruction enquêtaient sur des accusations de viols commis dans le camp de déplacés de M’Poko, près de l’aéroport de Bangui, entre décembre 2013 et juin 2014, et visant au départ quatorze militaires français de la force Sangaris. Cette enquête a pris fin en octobre 2016. En juillet 2015 puis à l’été 2016, les enquêteurs se sont rendus en Centrafrique, notamment pour y recueillir les témoignages d’une dizaine d’enfants. Un travail complexe d’autant que des variations sont apparues dans certaines versions. Mais, selon une source de l’AFP proche de l’enquête, les magistrats et la gendarmerie prévôtale, chargée d’enquêter sur les crimes et délits commis par des militaires lors d’opérations extérieures, ne sont pas parvenus à corroborer les accusations portées contre les soldats. Une autre enquête classée sans suite Depuis cette première affaire – restée secrète jusqu’à ce qu’elle soit révélée fin avril 2015 par le journal britannique The Guardian – deux autres enquêtes, portant également sur des allégations d’abus sexuels potentiellement commis par des militaires français en Centrafrique, ont été ouvertes sous l’autorité du parquet de Paris. Sur ces deux enquêtes, la première, qui concernait le cas d’une jeune fille se disant victime d’un viol en 2014 avant d’évoquer un rapport consenti non protégé, a été classée sans suite le 25 novembre. En revanche, la seconde est toujours en cours, a-on appris mardi par l’AFP, citant une source judiciaire. Ouverte en avril dernier après un signalement de l’ONU, elle porte sur de potentielles agressions sexuelles sur trois mineures, entre 2013 et 2015 à Dékoa (centre). La note de l’ONU faisait alors état de six témoignages, ceux de quatre enfants se disant victimes et de deux témoins. D’autres enfants se sont signalés depuis, et ceux qui se disaient témoins se sont par la suite déclarés victimes, relate l’AFP. Militaires étrangers Pour dénoncer l’impunité des militaires français, le site d’information Mediapart a publié mardi 03 janvier une enquête intitulée « Les exactions impunies de l’opération Sangaris », dans laquelle plusieurs personnes disent avoir subi des abus sexuels de la part de militaires français. Alors que les soupçons d’abus sexuels pèsent lourdement sur des militaires étrangers basés en Centrafrique, d’autres accusations ont été portées, notamment contre des Casques bleus de la Mission de l’ONU en Centrafrique (Minusca). Une enquête de l’ONU a récemment permis d’identifier 41 Casques bleus gabonais et burundais servant dans la Minusca. Ils sont soupçonnés d’avoir commis des agressions sexuelles dans la préfecture de Kemo (centre) en 2014 et 2015. Source: Jeune Afrique

CAN 2017: Déjà des soucis défensifs pour Paulo Duarte

Dans la journée d’hier tout s’est bien déroulé jusqu’aux dernières minutes de l’entraînement lorsque le défenseur Yssouf Paro a ressenti une douleur à la cuisse. Il n’a donc pas terminé  la séance.  Il est à noter que Yssouf Paro est celui là même que Duarte préparait pour pallier l’absence de Steeve Yago pour les deux premiers matches de la CAN pour lesquels l’international burkinabè est suspendu.  Tout au moins dépité après cette blessure, le sélectionneur des Etalons s’exprime. «C’est un problème important, c’est un grave coup pour moi parce que, comme vous savez, Paro est un plan B. Paro est une adaptation en fonction de la suspension de Steeve Yago. Nous avons adapté Paro qui est un jeune axial. C’est un jeune qui joue en ligue 2 en Afrique du Sud. Il devait remplacer Steeve Yago pour au moins deux matchs. Il  a fait un très bon match contre le Cap-Vert, il a montré qu’il pouvait nous aider. Il a fait une grande semaine d’entrainement fantastique. Malheureusement aujourd’hui, il a senti une petite douleur dans la cuisse. Quelle que soit la gravité de la blessure, qu’il soit indisponible une semaine ou 15 jours, c’est un coup dur pour le couloir droit», a réagi Paulo Duarte. Yssouf  Paro ne pourra donc pas prendre part au match amical ce soir 4 janvier contre les Lions locaux du Maroc à 16h et probablement à celui du 7 janvier contre le Mali. Mais il semble que l’encadrement technique attend l’avis du staff médical qui le situera sur la durée de repos du joueur; même si on le sait déjà, il faut attendre 3 jours pour faire une échographie.

Deux hommes torturés à Poya: Les Dozos révoltés par les Koglwéogo

Suite à des tortures et sévices subis par deux individus par des groupes d’auto-défense dit Koglweogo à quelques kilomètres de Bobo, la tension est montée entre Dozos et Kogweogo. En effet, une délégation de la confrérie des dozos de l’Ouest a tenu à rencontrer le chef suprême des bobos mandarês ce mardi 03 janvier 2017 pour évoquer la question de l’installation des koglwéogos dans la région de l’ouest du Burkina. Il leur est reproché d’avoir fait subir des sévices corporels aux dits individus pour une histoire de femme. La scène a été filmée par un des dozos présent sur les lieux le jour de cette malversation. Pour le chef des bobos mandarês, cet acte ne restera pas impuni. Des actions seront engagées afin de punir les koglwéogos a t-il convaincu. « Et les autorités seront tenues pour responsables de ce qui en découlera » ; a-t-il laissé entendre. Au cours de la rencontre avec le chef, la vidéo ainsi que les victimes lui ont été présentées. En outre, le président de l’union nationale des dozos du Burkina, Ali Konaté, est allé dans le même sens. Il a en effet réaffirmé son engagement à ne pas laisser cet acte des koglwéogos impuni. « Les dozos sont là pour protéger, faire respecter la tradition et nos coutumes et de veiller à la sécurité des biens et des populations. Et nous sommes à notre dernière discussion concernant cette histoire de koglwéogo. Que chacun prenne ses dispositions car ce qui doit se produire se produira» a-t-il martelé. Le constat a été dressé que malgré le refus du chef des bobos mandarês, les koglwéogos continuent de s’installer dans la région. Cela a été l’occasion pour le chef donc de conclure: « Nous restons fermes sur notre décision que cette histoire de groupe de koglwéogos ne verra pas jour dans notre région ». Il faut noter qu’une délégation a été dépêchée par le chef des Bobos afin de rencontrer incessamment les autorités régionales sur la question.