Compte rendu du Conseil des ministres du 20 septembre 2017

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou,  le mercredi 20 septembre 2017, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 14 H 30 mn, sous la présidence de  Son Excellence Monsieur Paul Kaba THIEBA, Premier ministre, Chef du gouvernement. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour et autorisé des missions à l’étranger.
DELIBERATIONS
I.1. AU TITRE DE LA REFORME DES INSTITUTIONS ET DE LA MODERNISATION DE L’ADMINISTRATION, LE CONSEIL A ADOPTE CINQ (05) RAPPORTS.
I.1.1. Pour le compte du ministère de la Justice, des droits humains et de la promotion civique :
– un décret portant composition, organisation et fonctionnement du  Secrétariat permanent de l’Observatoire national de prévention et de gestion des conflits communautaires au Burkina Faso.
L’Observatoire national de prévention et de gestion des conflits communautaires a été créé par le décret                                           N°2015/1645/PRES/TRANS/PM/MJDHPC/MATD/MEF du 28 décembre 2015. Il a pour objectif de fédérer les actions des différents acteurs en vue d’une meilleure prévention des conflits communautaires.
L’adoption de ce décret vise à rendre opérationnel l’Observatoire national de prévention et de gestion des conflits communautaires au Burkina Faso, conformément aux recommandations de l’examen périodique universel (EPU) du Conseil des Droits de l’Homme, du mécanisme africain d’évaluation  par les pairs (MAEP) ainsi que du Forum national sur le civisme.
  • un décret portant attributions, organisation et fonctionnement du Comité interministériel des droits humains et du droit international humanitaire (CIMDH).
Le CIMDH est une structure d’appui technique du Gouvernement en matière de droits humains et du droit international humanitaire.
L’adoption de ce décret vise à élargir la représentativité des membres du CIMDH et à renforcer son ancrage institutionnel pour une meilleure  efficacité opérationnelle.
I.1.2 Pour le compte du ministère de l’Economie, des finances et du développement :
– un projet de loi relatif au règlement et compte général de l’administration des finances au titre du budget de l’Etat, gestion 2016.
L’exécution des lois de finances, gestion 2016, s’est effectuée dans un contexte difficile marqué notamment par les effets de la situation sécuritaire internationale, sous régionale et nationale.
Au 31 décembre 2016, les recettes définitives se chiffrent à mille  six cent soixante-sept milliards six cent quatre-vingt millions trois cent cinquante-trois mille six cent quatre-vingt-neuf (1 667 680 353 689) FCFA, pour des prévisions de mille neuf cent quarante-cinq milliards deux cent douze millions six cent quatre-vingt-quatorze mille (1 945 212 694 000) FCFA, soit un taux de réalisation de 85,73%.
En considérant les émissions cumulées qui sont de deux mille trois cent soixante-onze milliards deux cent huit millions cent vingt-cinq mille quarante-six (2 371 208 125 046) FCFA, le taux de recouvrement s’établit à 70,33%.
Les dépenses définitives s’élèvent à mille sept cent quarante-six milliards huit cent trente-neuf millions neuf cent quarante-trois mille neuf cent quatorze (1 746 839 943 914) FCFA, pour des dotations de mille neuf cent quarante-cinq milliards deux cent douze millions six cent quatre-vingt-quatorze mille (1 945 212 694 000) FCFA, soit un taux d’exécution de 89,80%.
L’exécution des lois de finances, gestion 2016, dégage ainsi un déficit de soixante-dix-neuf milliards cent cinquante-neuf millions cinq cent quatre-vingt-dix mille deux cent vingt-cinq (79 159 590 225) FCFA.
Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée nationale. 
  • un projet de loi relatif au budget de l’Etat-Exercice 2018.
Le budget de l’Etat, exercice 2018, s’établit en ressources à 2 006,41 milliards FCFA et en dépenses 2 429,80 milliards FCFA.
Le déficit budgétaire s’élève à 423,40 milliards FCFA en 2018 contre 511,35 milliards FCFA en 2017, soit une amélioration de 87,96 milliards FCFA, ce qui permettra de respecter à partir de 2019 la norme communautaire en la matière.
Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée nationale.
I.1.3 Pour le compte du ministère des mines et des carrières :
  • un projet de loi portant fixation du régime des substances explosives à usage civil au Burkina Faso.
Ce projet de loi vise à créer un dispositif normatif adapté aux réalités actuelles du secteur minier en comblant les insuffisances contenues dans les dispositions antérieures relatives aux matières explosives et à mieux sécuriser leur utilisation.
Le Conseil a marqué son accord pour la transmission de ce projet de loi à l’Assemblée nationale.
I.2. AU TITRE DU DEVELOPPEMENT DU CAPITAL HUMAIN
Le Conseil a adopté un rapport relatif aux résultats de l’appel d’offres international pour la construction d’une unité de formation et de recherche (UFR) et d’une cité universitaire à l’Université Ouaga II, pour le compte du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation.
Il a marqué son accord pour l’attribution du marché aux entreprises suivantes :
Lot 1 : Groupement Al Qasabi/Suzy Construction pour un montant de Six milliards cinq cent quinze millions cinq cent huit mille cinq cents soixante-dix-sept (6 515 508 577) FCFA, HT-HD avec un délai d’exécution de dix-huit (18) mois ;
Lot 2 : Compagnie d’Ingénierie Géologique de Chine (CGC-Togo) pour un montant de cinq milliards six cent cinq millions six cent soixante-cinq mille cent quarante-deux (5 605 665 142) FCFA, HT-HD avec un délai d’exécution de dix-huit (18) mois.
Le montant total des attributions s’élève à douze milliards cent vingt et un millions cent soixante-treize mille sept cent dix-neuf (12 121 173 719) FCFA, HT-HD.
Le financement est assuré par la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA), le Fonds de l’OPEP pour le Développement international (OFID) et le budget de l’Etat.
L’adoption de ces décrets vise à accroître la capacité d’accueil des universités publiques.
Le Ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement,
Porte-parole du gouvernement,
Rémis Fulgance DANDJINOU
 Officier de l’ordre national

Ouagadougou: Pascal Tiga Ouédraogo, ancien maire de l’arrondissement 3 est décédé

Pascal Tiiga Ouédraogo, l’ancien maire de l’arrondissement de Sig Nongin, l’arrondissement 3 de la ville de Ouagadougou, est décédé dans la matinée de ce mercredi alors qu’il était admis en soin dans une clinique de la place.

Il était impliqué dans la fameuse affaire de parcelles de l’arrondissement. Il avait été écroué sous la transition et bénéficiait depuis d’une liberté provisoire. L’ancien maire de l’arrondissement 3 de Ouagadougou, Signonghin, Pascal Tiga Ouédraogo, interpellé le 9 avril, a été transféré devant le Parquet dans l’après-midi du 15 avril 2015.

Accusé de malversations à la tête de la mairie, il avait été incarcéré à la MACO puis libéré provisoirement.

Le défunt laisse derrière lui quatre femmes, dix enfants.

En rappel, Pascal Tiga Ouédraogo a été maire de l’arrondissement de Sigh-Nonghin de 2006 à 2014. Accusé de malversations foncières, il a été interpellé par la Gendarmerie et incarcéré sous la transition puis remis en liberté provisoire.

CMA de Pissy: Une famille perd son bébé par manque de gaz

Une famille a perdu son bébé quelques heures seulement après sa naissance au CMA de Pissy. 

Selon les victimes, sentant que la femme était sur le point d’accoucher, le 2 septembre dernier, elles se sont rendues à ce centre de santé. Le travail a déclenché à 19h et la délivrance est intervenue le lendemain à 10h.

Mais le bébé qui venait de sortir présentait visiblement des problèmes de santé. Il avait du mal à respirer. Il a ainsi été envoyé au bloc opératoire pour une prise en charge. Malheureusement, il n’y avait pas de gaz. Situation pareille aux services d’urgences du même centre. Référé à l’hôpital Blaise-Compaoré, le bébé a perdu la vie en cours de route.

CHR de Tenkodogo : une fillette meurt suite à un délestage

Une fillette de 15 ans a été transférée de Zabré AU CHR de Tenkodogo pour y recevoir des soins appropriés. Son état de santé nécessitant une intervention chirurgicale, elle l’a subie avec succès, dans la nuit du lundi 18 septembre dernier selon le quotidien d’Etat qui rapporte l’information.

Mais, personne n’imaginait que les instants qui suivaient lui seraient fatals. Conduite dans la salle de réanimation, tout va y basculer. En pleine réanimation, aux environs de 22h, une coupure d’électricité de près de 30 minutes va sceller son destin.

Le groupe relais étant défaillant, elle a malheureusement perdu la vie. Son enterement a eu lieu le Dimanche 19 Septembre 17 aux environs de 3h du matin au cimetière situé non loin du lycée Riâlé. La voix des sans-voix se demandent comment une telle situation peut-elle se produire dans un établissement sanitaire de référence. Pourquoi cet hôpital ne dispose pas au moins d’un groupe électrogène fonctionnel? Comment peux-ton couper l’électricité dans un endroit où des dizaines de patients peuvent passer de vie à trépas à cause du manque d’électricité ?

Autant de question que se posent notre confrères.

Les Premières Dames d’Afrique échangent à New York sur « comment exploiter le dividende démographique »

En marge des travaux de la 72eme Assemblée générale des Nations unies, les Premières Dames ont, à travers l’Organisation des Premières Dames d’Afrique contre le VIH/SIDA (OPDAS), pris part à un panel sur le « partenariat mondial pour exploiter le dividende démographique en Afrique ».

L’épouse du Président du Faso, Madame Sika KABORE, vice-présidente de l’OPDAS et ses collègues ont échangé sur l’exploitation du dividende démographique en l’Afrique, en faisant la promotion des besoins des adolescents et leur accès à des services de santé adaptés à leur âge.


Ce panel a été l’occasion pour les Premières Dames de procéder à un partage d’expériences. « Nous nous sommes réunies aujourd’hui autour de la feuille de route de l’Union africaine pour une bonne capture du dividende démographique en particulier sur les questions de lutte contre le VIH-Sida et de la santé sexuelle et de reproduction des jeunes.

Plusieurs Premières Dames ont partagé leurs expériences en la matière. A l’issue de cette réunion, chacune de nous pourra s’inspirer de ces expériences dans les différents pays », a confié l’épouse du chef de l’Etat burkinabè à l’issue de la rencontre.


Au Burkina Faso, a dit Madame Sika KABORE, « nous menons actuellement une expérience avec plusieurs jeunes à Tenkodogo et à Fada N’gourma ». Cette expérience consiste selon elle « à la mise en place d’une plate-forme sur internet au profit des jeunes ». 


Sur cette plate-forme, a-t-elle expliqué, « les jeunes peuvent poser toutes les questions qu’ils souhaitent sur la santé sexuelle, sur l’éducation sexuelle. Il s’agit d’une expérience pour laquelle nous nous mobilisons fortement et normalement d’ici 2019, tous les grands centres urbains en seront équipés ». 


La vice-présidente de l’OPDAS a par ailleurs souligné la nécessité de maintenir la veille car aujourd’hui, a-t-elle indiqué, « on constate une baisse de vigilance de la part des jeunes et cela représente une nouvelle forme de menace pour la résolution de laquelle il va falloir mettre en œuvre, de nouvelles façons de faire, de nouvelles politiques. Et pour mener et gagner cette bataille, on peut compter sur les Premières Dames ».


Les membres de l’OPDAS ont mis à profit leur présence à New York pour procéder à la passation de charge à la tête de leur organisation. L’épouse du Président du Malawi qui assurait l’intérim de la Première Dame du Ghana a remis le témoin à celle de l’Ethiopie. L’épouse du chef de l’Etat burkinabè quant à elle occupe le poste de vice-présidente. Un poste qui non seulement « honore le Burkina Faso, mais lui donne également plus de visibilité ».

Ouverture officielle de la 72eme Assemblée générale de l’ONU

Le débat général de la 72eme session ordinaire de l’Assemblée générale des Nations unies s’est ouvert ce mardi 19 septembre 2017 à New York sur le thème : « Priorité à l’être humain : Paix et vie décente pour tous sur une planète préservée ». Dans son discours introductif, le Secrétaire général de l’ONU, Monsieur Antonio GUTERRES a décrit un monde en difficultés où « les êtres humains souffrent et la colère gronde ». Il a appelé les Etats membres à « agir pour faire régner la paix ». A la tribune des Nations unies, le premier responsable de l’organisation mondiale n’a pas porté de gants pour décrire les menaces qui pèsent sur l’humanité. « L’insécurité gagne du terrain, les inégalités s’accentuent, les conflits se propagent, les changements climatiques s’accélèrent », a déclaré Monsieur GUTERRES devant les chefs d’Etat dont le Président Roch Marc Christian KABORE. Face aux divisions qui ébranlent le monde, le patron de l’ONU a noté qu’il faut « agir pour faire régner la paix ». Il a dit être fermement convaincu qu’ « ensemble nous pouvons instaurer la paix, rétablir la confiance et bâtir un monde meilleur pour tous ». Les interventions de chefs d’Etat ont clos la première journée du débat général de cette 72eme session ordinaire. Le Président du Faso prononcera son discours à la tribune des Nations unies le jeudi 21 septembre 2017.

USA: Roch Kaboré séduit les investisseurs Americain

Distinguées personnalités
Mesdames et Messieurs
Honorables invités en vos rangs et qualités respectifs

Mon pays le Burkina Faso se réjouit de participer à cette table ronde organisée par Atlantic Council et la Chambre de commerce des Etats Unis, pour échanger sur les voies et moyens de contribuer au renforcement de nos relations, notamment économiques, avec les Etats-Unis d’Amérique.

C’est un honneur que j’apprécie et je tiens à exprimer ma gratitude à toutes les personnalités qui y ont œuvré.

Situé au centre de l’Afrique de l’Ouest, le Burkina Faso est membre de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et de
l’Union économique et monétaire Ouest africaine (UEMOA), dont il abrite le siège.

Après l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014 contre la volonté d’instaurer un pouvoir à vie au Burkina Faso et la résistance héroïque de notre peuple contre le coup d’Etat du 16 septembre 2015, notre pays a renoué avec la démocratie, et continue d’écrire les pages de sa lutte pour l’Etat de droit, la justice et la prospérité partagée.

Depuis mon accession à la magistrature suprême, à l’issue des élections présidentielle et législatives du 29 novembre 2015, des réformes politiques et institutionnelles ont été engagées, en vue d’établir une nouvelle Constitution, celle de la Vème République.

La nécessité de solder le passif des crimes politiques et économiques, pour amorcer une véritable réconciliation nationale, reste au cœur de toute notre
attention, pour permettre à tous les Burkinabè de se donner la main, au terme du processus « Vérité-Justice-Réconciliation », pour bâtir une nation paisible et prospère.

Distinguées personnalités
Mesdames et Messieurs

Sur le plan économique, l’acquis majeur est l’élaboration et la mise en œuvre du Plan national de Développement économique et social 2016-2020. Conçu à l’issue d’un processus participatif et inclusif, le PNDES s’inscrit dans une dynamique de transformation structurelle de l’économie, et vise à améliorer les conditions de vie des Burkinabè grâce à une croissance forte.

Permettez-moi de remercier ici les entreprises d’Amérique du Nord qui ont contribué au succès de la Table ronde de Paris, organisée les 6 et 7 décembre
2016.

Ce succès témoigne de la confiance dont jouissent le Burkina Faso et son peuple auprès de la communauté des affaires et des bailleurs de fonds. Il traduit également la résilience, le courage et le sérieux d’un peuple travailleur, en qui l’on peut toujours faire confiance.

Mesdames
Messieurs

Premier producteur de coton, et classé parmi les trois pays les plus attractifs dans le secteur des mines en Afrique, notre pays offre en outre aux investisseurs étrangers de véritables opportunités dans des secteurs porteurs tels que l’agriculture, la santé, l’éducation, l’énergie, les mines, les télécommunications, les infrastructures, la finance et la sécurité.

Le Burkina Faso, tout en étant un pays où règne un climat de tolérance et de coexistence pacifique entre les différentes communautés religieuses et ethniques a subi, ces derniers temps, des attaques terroristes perpétrées dans sa capitale et dans la zone sahélo-saharienne. Avec les autres pays membres du G5-Sahel, nous sommes cependant engagés dans une lutte sans merci contre ce fléau mondial qu’est le terrorisme.

Notre gouvernement, conscient que cette lutte n’est pas seulement sécuritaire, a lancé un programme d’investissement au Sahel, destiné à réduire les vulnérabilités structurelles de cette région.

Distinguées personnalités
Mesdames et Messieurs

La coopération entre le Burkina Faso et les Etats Unis-d’Amérique se porte bien. Je voudrais en particulier saluer et remercier le gouvernement américain pour avoir renouvelé sa confiance au Burkina Faso, en décidant d’accompagner les efforts du peuple burkinabè à travers la signature, en avril 2017, d’une convention de préparation du Compact II dans le cadre de son programme Millenium Challenge Corporation, MCC.

Le renouvellement de ce don du peuple américain résulte de la très bonne exécution du Compact I par le gouvernement burkinabé et ses partenaires, qui ont réalisé un niveau de performance inégalé parmi tous les bénéficiaires de ce programme.

De 2008 à 2014, les subventions apportées ont permis d’investir de façon structurante dans les
infrastructures agricoles favorisant l’agro-business, les infrastructures de transport dans les zones de fortes productions, dans la santé ainsi que dans les réformes sécurisant au plan juridique la propriété foncière en milieu rural.

En accord avec les autorités américaines, le compact II qui se projette à l’horizon 2018-2022 complétera le Compact I et s’intègrera bien au PNDES, en ce qu’il ambitionne d’assouplir certaines contraintes structurelles telles l’énergie, le transport, les télécommunications etc., pour créer un cadre plus favorable à l’investissement.

Pour renforcer ce cadre, le Gouvernement a également simplifié et rendu transparentes les procédures de mise en œuvre des projets de type partenariat public privé (PPP).

Je voudrais aussi rappeler que le Burkina Faso
continue ses efforts, pour améliorer de façon constante son classement « Doing Business », afin d’assurer aux investisseurs un environnement toujours plus favorable.

Honorables invités
Mesdames et Messieurs

Pour clore ces remarques préliminaires et avant de vous convier à un échange direct, je souhaite que nous puissions assurer le suivi effectif de cette rencontre.

Je voudrais à cet effet, non seulement proposer l’organisation d’un forum d’investisseurs américains au Burkina Faso dans le courant du premier semestre 2018, autour des secteurs porteurs, mais également marquer la disponibilité de mon pays à accueillir une
rencontre relative à la démocratie et à la bonne gouvernance.

Je puis vous assurer du soutien du Gouvernement pour l’organisation de ces rencontres, ainsi que dans vos futures activités.

Bienvenue au Burkina Faso !

Je vous remercie !

Réunion de haut niveau du G5 Sahel à New York

Présents à New York pour la 72eme Assemblée générale de l’Organisation des Nations unies (ONU), les chefs d’Etats des pays membres du G5 Sahel ont tenu une réunion de haut niveau en début de soirée du lundi 18 septembre 2017.

Le Président Roch Marc Christian KABORE et ses homologues de cette institution ont abordé la question de financement et de l’articulation entre les forces du G5 Sahel et celles de l’ONU. Etaient également présents à cette conclave, le Président français Monsieur Emmanuel MACRON, le Président Alpha CONDE de la Guinée et président en exercice de l’Union africaine, Monsieur Moussa Faki MAHAMAT, président de la Commission de l’Union africaine, la cheffe de la diplomatie européenne Federica MOGHERINI, le Secrétaire général de l’ONU, Monsieur António GUTERRES et un représentant américain.


L’un des objectifs de cette réunion visait à inciter la communauté internationale à soutenir l’opérationnalisation de la force conjointe du G5 Sahel dont les premières actions doivent débuter en octobre prochain. 


Les chefs d’Etat et leurs partenaires se sont aussi accordés sur le fait que la lutte contre le terrorisme ne peut être menée uniquement sur le terrain militaire. A ce volet, il faut associer une véritable politique de développement dans les zones touchées par ce fléau avec des initiatives majeures et innovantes.

Politique: Ablassé Ouedraogo présente ses excuses

Dr Ablassé Ouédraogo

Chers Concitoyens et Chers Amis, le 8 Juin 2015, en pleine préparation de la campagne pour l’élection du Président du Faso à laquelle j’étais candidat, j’accordais un entretien téléphonique au journal Jeune Afrique.

De la publication du journal qui s’en est suivi, il était dit que j’estimais que mes principaux atouts en tant que candidat étaient que « je suis moaga et de confession musulmane ». Malgré mon insistance à ce que le journal Jeune Afrique corrige ces propos qui, pris hors de leur contexte, me font passer de façon mensongère pour un sectaire, celui-ci a préféré maintenir cette forme indirecte d’accusation sans que je ne sache quelles étaient ses réelles intentions. Ma naïveté d’alors, traduite par la confiance aveugle que j’ai accordée à Jeune Afrique, fut de n’avoir pas réclamé, lu et approuvé l’article en question avant sa publication comme il est de coutume.

Comme le dit le viel adage, chaque expérience fut-elle bonne ou mauvaise est riche d’enseignements et de sagesse. Il faut savoir tirer les leçons. De cette mauvaise expérience avec Jeune Afrique, j’ai appris. Mes propos tels que présentés intentionnellement ont été maladroits, inopportuns et inappropriés. Je l’ai payé chèrement. Je comprends les frustrations et les souffrances énormes que cela a pu causer chez les uns et les autres, et ils sont nombreux. J’en ai également souffert personnellement dans mon fort intérieur car ces propos ne réflètent aucunement ni ma personnalité, ni mes valeurs, ni mes convictions.

Tous ceux et toutes celles qui me connaissent, que ce soit sur le plan social ou professionnel, trouvent toujours en face d’eux, un homme « sans frontières », avec un esprit ouvert, qui évolue et s’adapte à tous les milieux. J’ai contribué par ma modeste personne à l’essor professionnel et politique de nombre de mes concitoyens sans tenir compte de leur appartenance ethnique ou religieuse. Mon entourage et ma famille sont à l’image de cette ouverture d’esprit non sectaire et emprunt de tolérance.

Comme il n’est jamais trop tard pour bien faire, cette lettre ouverte se veut être une expression de regrets et une demande de pardon en toute sincérité et humilité à toutes celles et à tous ceux qui auraient souffert de ces propos tels que présentés par Jeune Afrique dans l‘interview du 08 juin 2015. Je crois fermement que des critères d’appartenance ethnique, religieuse ou toute autre, n’ont pas leur place dans le choix de celui ou celle qui doit diriger le Burkina Faso. D’ailleurs notre Constitution, garant de la paix et de l’unité de notre Pays, nous place tous sur le même pied d’égalité. Tous ceux qui me côtoient connaissent mon attachement à ce principe d’égalité de tous.

De mon service à notre cher Pays et Continent,

Né le 30 Juin 1953 à Dabaré d’un père cultivateur, l’opportunité m’a été offerte grâce à une bourse de l’Association des Universités Africaines et à une bourse nationale, de poursuivre mes études à Libreville au Gabon et à Nice, en France avant de revenir, une fois le doctorat de 3è cycle es- Sciences Economiques acquis, servir mon Pays en qualité d’enseignant à l’Université de Ouagadougou dès 1982.

Par la suite, j’ai entamé une carrière internationale qui m’a amené dans les arcanes de l’Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel (ONUDI), du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), de l’Organisation de l’Unité Africaine (OUA) et de l’Union Africaine (UA), de la Commission Economique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA), du Bureau des Nations Unies pour la Région Soudano-Sahélienne (BNUS), de la Banque Africaine de Développement (BAD) et de la Commission des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) où j’ai contribué à la mise en œuvre de plusieurs programmes de développement multisectoriels en Afrique.

Qu’il me soit aussi permis ici de relever avec fierté que j’ai porté haut le drapeau de mon Pays au plan international en ayant été le premier Africain à occuper la fonction de Directeur Général adjoint de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC), période durant laquelle j’ai amené l’OMC en Afrique et l’Afrique à l’OMC et organisé pour la première fois, une conférence des ministres Africains chargés du commerce sous l’égide de l’OMC à Libreville au Gabon en 2001. Je me suis également impliqué dans des efforts de paix au Niger, au Mali, au Liberia, en Guinée Bissau, en Sierra Léone, au Burundi, en Ethiopie, en Erythrée, au Tchad, au Darfour /Soudan et à Madagascar.

Au plan National, j’ai servi mon Pays en qualité de Ministre des Affaires étrangères de 1994 à 1999, période durant laquelle nous avons œuvré à la réorientation stratégique et la mise en œuvre de la politique extérieure de notre Pays à travers l’élaboration du concept de la « diplomatie de développement ». Nous avons pu replacer le Burkina Faso sur la carte du monde. Suite à l’insurrection populaire des 30 et 31 Octobre 2014, je me suis impliqué dans la gestion de la crise politique et par la suite, participé en tant que co-rapporteur à la rédaction de la charte de la transition tout en menant les consultations et médiations nécessaires avec tous les acteurs clés. Lorsque l’ex-Régiment de la Sécurité Présidentielle a pris les armes en Septembre 2015, les acteurs impliqués de l’époque se souviendront que je me suis également impliqué en jouant le rôle de médiateur, œuvrant ainsi à l’apaisement et évitant l’affrontement entre frères d’armes et le chaos dans notre Pays.

De ma longue carrière professionnelle, aussi bien au plan national (lors de mon passage à l’Université et dans le gouvernement) qu’international (dans les différentes institutions), s’il est une chose dont je me réjouis avec fierté, c’est que partout où j’ai déposé mes valises, j’ai servi mon Pays et mon Continent avec intégrité et probité car jamais, le nom Dr Ablassé Ouédraogo n’a été cité ni de près ni de loin, dans une affaire de détournements de deniers publics, de corruption ou de mal gouvernance.

De mon engagement en politique

Pour moi, la politique est un moyen qui doit être mis à la disposition du peuple et pas le contraire. Comme le disait encore récemment un dirigeant occidental, la politique pour moi « n’est pas un métier », ni un moyen de subsistance mais plutôt un sacerdoce.

Au vu de mon parcours ci-dessus mentionné, certains se poseraient la question « que Diable est-il allé faire dans cette galère qu’est la politique ? ». Mon éducation et mon parcours m’ont enseigné que la vie ne se résume pas à travailler à amasser de la fortune pour profiter allègrement et narguer une population qui croupit dans la misère, qui manque du minimum pour se nourrir, se loger et se soigner décemment, dont la jeunesse manque du nécessaire pour une éducation de qualité. J’ai fait le serment que tant que je vivrai, je continuerai de concilier, rassembler, partager et dénoncer. Tel est le but de mon engagement en politique.

Que mon engagement en politique serve d’exemple pour mes concitoyens et surtout la jeunesse de mon Pays qui doit comprendre que refuser de s’occuper de politique, c’est refuser de vivre car la politique est ce qui décide de votre vie.

En ces temps difficiles que traverse notre cher pays, il est impératif que nous travaillions ensemble à renforcer notre cohésion sociale et notre vivre ensemble autour des valeurs tirées de nos traditions et de notre culture qui ont toujours constitué les fondements et le socle de notre unité nationale, socle de notre cher pays. 
Nul n’est parfait et l’erreur est humaine. Le plus important est de savoir apprendre de ses erreurs en toute humilité.

Que Dieu bénisse notre Pays que nous aimons tous !

Dr Ablassé OUEDRAOGO

Président du Parti Le Faso Autrement, Candidat à l’élection Présidentielle du 29 novembre 2015

Éducation: Fini la journée continue

Un arrêté conjoint du ministère de l’éducation nationale et celui de la fonction publique pris, ce lundi 18 septembre 2017, fixe les nouveaux horaires de travail dans les établissements scolaires.

  • Dans les structures d’éducation préscolaire, les cours vont désormais du lundi au vendredi, de 8h00 à 11h30

  • Dans les écoles primaires et les centre d’éducation de base non formelle, les cours vont de 7h30 à 12h00 et de 15h00 à 17h00, du lundi au vendredi. Sauf le mercredi, où les élèves auront désormais cours de 7h30 à 12h00. Il n’y a donc pas classe, le mercredi soir.

  • Pour ce qui est du post primaire et du secondaire, les cours vont de 7h00 à 12h00 et de 15h00 à 17h00, du lundi au vendredi. Sauf le mercredi, où les classes s’ouvrent à 7h00 pour se fermer à 12h00. Il n’y a plus cours, samedi et dimanche. C’est valable aussi pour le préscolaire et le primaire.

Le présent arrêté, qui sera sans doute le bienvenu aussi bien chez les enseignants que chez les apprenants, entre en vigueur à partir de la rentrée scolaire 2017-2018 et abroge ainsi l’arrêté conjoint n°2015-0004/MENA/MFPTSS du 11 janvier 2016 portant organisation des horaires de travail des structures éducatives de l’Education de Base.