2e anniversaire du Putsch de septembre 2015: l’appel de la Coalition nationale de lutte contre la vie chère

Ceci est une déclaration de la coordination des CCVC (Coalition nationale de lutte contre la vie chère) de la ville de Ouagadougou à l’occasion du 2ème anniversaire de la Résistance victorieuse contre le putsch de septembre 2015.

« Peuple de Ouagadougou, puisons dans la Résistance Populaire victorieuse de septembre 2015, les leçons nécessaires pour mieux organiser nos luttes face à la dégradation continue des conditions de vie et de travail et du climat économique, social et sécuritaire dans notre pays et particulièrement dans notre ville ».

Le 16 septembre 2017, marque le deuxième anniversaire de la résistance populaire héroïque contre le Coup d’Etat contre-révolutionnaire, de type fasciste du Général Gilbert DIENDERE et ses hommes de main de l’ex-Régiment de Sécurité Présidentielle (RSP).

En rappel, le 16 septembre 2015, alors que se tenait un Conseil des ministres, les éléments de l’ex-RSP, garde prétorienne de Blaise Compaoré, ont procédé à une prise en otage du Président de la Transition, Michel KAFANDO, de son Premier ministre, Yacouba Isaac ZIDA, ainsi que deux autres ministres. Dès le lendemain 17 septembre, un communiqué officialisera le putsch, annonçant ainsi la prise du pouvoir par le Conseil National pour la Démocratie (CND) du Général Gilbert DIENDERE. Ce coup de force visait à restaurer le pouvoir mafieux de Blaise Compaoré chassé par l’insurrection populaire d’octobre 2014 et, du même coup, étouffer l’aspiration de notre peuple à son émancipation sociale et nationale.

Face à cette agression, toutes les composantes du Peuple burkinabé y compris les forces de défense et de sécurité saines, dans un élan unitaire, entrent aussitôt en résistance active, pour faire barrage à ce nième coup de force dans notre pays. Au bout d’une dizaine de jours de luttes multiformes développées sous une pluie de balles de l’ex-RSP qui a fait 15 morts et 114 blessés, le Peuple parvient à faire échec au coup d’état réactionnaire du Général Gilbert DIENDERE et à arracher d’importants acquis : libération des otages, dissolution du RSP suivi de son démantèlement, mise aux arrêts des putschistes, etc.

Cette résistance héroïque, traduit si besoin en était encore, la profonde aspiration de notre Peuple pour une république démocratique et moderne ; sa ferme détermination à se battre non seulement pour préserver les acquis arrachés avec l’Insurrection Populaire (IP) d’octobre 2014, mais aussi, pour son émancipation et le progrès économique et social véritables.

Deux ans après cette héroïque et victorieuse résistance du Peuple, quel constat fait-on ?

Sur le plan judiciaire, jusque-là, justice n’est toujours pas rendue aux martyrs tombés sur le champ de la résistance. Pourtant, la commission d’enquête mise sur pied sous la Transition a rendu son rapport avec des éléments précis qui devraient faciliter le traitement judiciaire de ces dossiers. En lieu et place de la justice, on a plutôt assisté progressivement, et ce, avec amertume, à des libérations tous azimuts, à des blanchiments par ci, des allègements de charges par-là, le tout sur un fond de manipulations politiciennes de la justice ! Toute une scène procédurale judiciaire est mise en œuvre pour faire croire au peuple burkinabè que le Général Gilbert DIENDERE serait en définitive le seul à porter le chapeau de cette agression barbare contre notre Peuple.

Sur le plan socio-économique, la situation n’est guère reluisante. Les braves populations sont contraintes de vivre dans une misère indicible, malgré le PNDES qui a, pendant longtemps, été brandi tambour battant, comme la panacée à leurs souffrances. La corruption et le pillage des ressources publiques qui ont fait le lit de l’insurrection populaire (IP), sont plus que jamais pratiqués à longueur de journée. Face à la détérioration continue des conditions de vie et de travail, les populations développent des luttes multiformes pour garantir leurs droits à un logement décent et à une éducation de qualité pour les enfants du Peuple, l’accès à l’eau potable et à l’électricité, etc.

Sur le plan sécuritaire, en dépit des déclarations hasardeuses du genre « on va terroriser les terroristes », notre peuple, particulièrement celui de Ouagadougou est en proie au grand banditisme et aux menaces et attaques terroristes qui ne cessent d’endeuiller de nombreuses familles et nos vaillantes FDS.

Face à cette situation, la Coordination des CCVC de la ville de Ouagadougou :
— – honore la mémoire des martyrs tombés, tout en soulignant que le meilleur hommage qui puisse leur être rendu, c’est de contribuer à la lutte avec abnégation pour que :
. leurs assassins soient traduits en justice, jugés et condamnés à la hauteur de leurs forfaits ;
. notre peuple arrache son émancipation économique et social véritables ;

— – réitère son appel au Peuple de Ouagadougou à s’organiser en Comités de défense et d’approfondissement des acquis de l’Insurrection et de la Résistance populaires (CDAIP) ou à les renforcer dans les quartiers, yaars et arrondissements de la ville, pour engager des luttes autour de ses préoccupations, et pour faire barrage à la montée du grand banditisme et du terrorisme dans la Ville de Ouagadougou ;

— – appelle les CCVC des arrondissements à s’impliquer dans la réussite des activités menées par les CDAIP de la ville de Ouagadougou dans le cadre de la commémoration du 2ème anniversaire de la résistance au putsch du 16 septembre 2015

— – encourage les éléments des FDS qui, malgré le dénuement total dans lequel les plonge le pouvoir MPP, font face à la montée du terrorisme, au prix de leur vie.

Vive la résistance héroïque au putsch de septembre 2015 !
Non au putschisme !

En avant pour la défense et l’approfondissement des acquis de l’insurrection populaire d’octobre 2014 et de la résistance victorieuse de septembre 2015 !

Pain et liberté pour le Peuple !

CCVC/BASKUY 
Harouna NIKIEMA

CCVC/BOGODOGO 
Frédéric O. MANDI

CCVC/BOULMIOUGOU
Dominique YAMEOGO

CCVC/NONGREMASSOM 
Gombila KABORE

CCVC/SIGNONGHIN
Alain O. KOALA

Ouagadougou le 12 septembre 2017

 

Le Président du Faso est arrivé à New York pour la 72e session de l’ONU

Le Président du Faso, Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, est arrivé à New York dans l’après–midi du dimanche 17 septembre 2017 pour prendre part à la 72e session ordinaire de l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations unies (ONU). 


C’est à 17 heures 15 minutes (20 heures 15 munites TU) que le Pic Nahouri a atterri à Newark Liberty International Airport dans l’Etat de New Jersey.


Au bas de la passerelle, le Président du Faso a été accueilli par l’Ambassadeur, Représentant permanent du Burkina Faso auprès de l’ONU, Monsieur Eric TIARE, l’Ambassadeur du Burkina Faso auprès des Etats-Unis d’Amérique, Monsieur Seydou KABORE et le personnel de la Mission permanente de notre pays auprès de l’ONU. 


A la tribune des Nations unies, le Président Roch Marc Christian KABORE s’exprimera le jeudi 21 septembre 2017 pour donner sa vision sur la politique de développement au Burkina et sa lecture sur des questions d’actualité.


Durant son séjour à New York, le chef de l’Etat participera outre au débat général de la session, à plusieurs autres activités très importantes et s’entretiendra avec de hautes personnalités dont le Secrétaire général de l’ONU, Monsieur Antonio GUTERRES.
La Direction de Communication de la Présidence du Faso

Sport: voici les meilleurs sportifs de la saison 2016-2017

L’AJSB, en assemblée générale à Ouagadougou, a désigné les meilleurs sportifs de l’année 2016-2017. Ils recevront leurs récompenses lors de la prochaine Nuit des champions.

Voici la liste complète :

Athlétisme : Bienvenu Sawadogo (RCB)

Baseball : Sayouba Birba (Koudougou Baseball club)

Cyclisme : Mathias Sorgho (Association des jeunes cyclistes de Koudougou, AJCK)

Escrime : Farida Zéba (ISSDH)

Football : Ousmane Sylla (Rail club du Kadiogo)

Gymnastique : Alidou Simporé (Ouaga)

Handball : Aboubacar Tiendrébéogo (USFA)

Judo : Bernice Sawadogo (Université club de Ouagadougou, UCO)

Jeu de dame : Mickaël Kam (Ouaga)

Karaté-do : Bernice Sawadogo (UCO)

Lutte africaine : Kawané Romaric (Nayala)

Lawn Tennis : Joël Médah (Diaspora)

Natation : Roland Zoétaba

Pentathlon moderne : Faouzia Séssouma

Scrabble : Abdoul Ouandaogo (Bobo)

Taekwondo : Faiçal Sawadogo

Vovinam Viet vo dao : Ousmane Bagayoko (Bobo)

Les meilleurs sportifs des autres disciplines : Boxe, Basketball, handisport, haltérophilie, Kung fu, pétanque, Rugby, Tennis de table, Volleyball, Vo vietnam… dont les championnats sont en cours ou n’ont pas encore été organisés ont jusqu’à la tenue de la Nuit des Champions pour organiser leurs championnats afin que les meilleurs puissent être désignés.

Crise à à l’hotel Silamndé:  » la direction de l’hôtel fait preuve de manque de respect vis-à-vis des autorités » UAS

Ceci est un communiqué de presse de l’unité d’action syndicale (UAS) sur la crise à l’hôtel SOPATEL Silmandé.

La crise à SOPATEL SILMANDE est consécutive à l’arrivée d’un nouveau Directeur Général, M. SALL qui a entrepris de remettre en cause les acquis des travailleurs et dont la gouvernance est marquée par les intimidations, les injures, le favoritisme vis-à-vis des prestataires et fournisseurs et des licenciements à tour de bras.

L’Unité d’Action Syndicale (U.A.S.), dont l’engagement dans ce dossier est justifié par les graves atteintes à la liberté syndicale, a pu faire les constats suivants :

-  de toutes les rencontres qu’elle a eues avec la direction de l’hôtel, soit de façon bipartite, soit de façon tripartite (avec le gouvernement), M. Omar SALL n’a pas été présent une seule fois !

-  la direction de l’hôtel, en l’occurrence le Président du Conseil d’Administration, M. Talkaye ROUAMBA, et M. ZAGRE Ibrahim, Responsable Capital Humain n’ont honoré aucun de leurs engagements de nous revenir avec des propositions ;

-  la direction de l’hôtel s’obstine à violer la loi en refusant de prendre en compte le refus de l’inspection du travail de lui donner l’autorisation de licencier les délégués du personnel ;

-  la direction de l’hôtel fait preuve de manque de respect vis-à-vis des autorités :

 en considérant que l’intervention du ministère en charge du tourisme (qui avait permis d’obtenir des concessions de la part des travailleurs et la reprise du travail) était une immixtion ;

 en rejetant les propositions du ministre en charge du travail à la suite de la rencontre tripartite du 26 juin 2017 ;

 en faisant diffuser largement un communiqué trompeur appelant à la reprise du travail au moment où le gouvernement, à travers les ministres en charge du travail et du tourisme poursuit les concertations avec l’UAS en vue d’une sortie de crise ;

-  le gouvernement, qui, vis-à-vis des travailleurs, fait souvent intervenir contre eux les forces de l’ordre et se plait à répéter que « force doit rester à la loi », peine à faire respecter la loi et à se faire respecter.

L’UAS a régulièrement interpellé les autorités sur les nombreuses atteintes à la liberté syndicale particulièrement dans le privé. A ce jour, les dossiers de licenciements abusifs se chiffrent à des milliers.

C’est pourquoi, en prenant à témoin l’opinion nationale et internationale, nous disons : « Trop c’est trop ». Il est temps que la loi, les travailleurs et leurs organisations soient respectés et l’UAS va s’y employer avec détermination. Dans cette perspective, les secrétaires généraux animeront une conférence de presse le lundi 18 septembre à partir de 10h à la Bourse du Travail en vue de présenter les actions qu’elle compte entreprendre. Elle invite tous les responsables syndicaux aux plans national, sectoriel et géographique à prendre toutes les dispositions utiles à la pleine réussite des actions à venir.

Ont signé :

Pour les Centrales syndicales :

CGT-B
Bassolma BAZIE
Secrétaire Général

FO/UNSL 
El Hadj Inoussa NANA 
Secrétaire Général

CNTB
Augustin Blaise HIEN
Secrétaire Général

ONSL
Paul N. KABORE
Secrétaire Général

CSB 
Olivier OUEDRAOGO 
Secrétaire Général

USTB
Georges Yamba KOANDA
Secrétaire Général

Pour les Syndicats Autonomes :

Le Président de Mois
Juste Koumara LOGOBANA
Secrétaire Général/ SYNTAS

An II du putsch : Le message des partis de la majorité

Ceci est un message des partis politiques de la majorité présidentielle sur l’AN II du putsch de septembre 2015.
Vaillant Peuple du Burkina Faso,
Camarades militantes et militants de l’APMP,
Patriotes et démocrates !
Il y a de cela deux (02) ans (16 septembre 2015-16 septembre 2017) que notre cher pays, le Burkina Faso a été secoué par une série d’actes barbares commanditée, coordonnée et exécutée par des individus en mal d’un passé révolu, afin de rétablir un système décrié et vomi par le peuple tout entier.
En effet, au mépris des aspirations de notre peuple à vivre dans la paix et à bâtir une société libre, démocratique et prospère suite à l’insurrection populaire salutaire qui venait de redonner aux Burkinabé leur dignité et leur intégrité, ces individus ont décidé de ramer à contrecourant en voulant caporaliser notre peuple.
Chers compatriotes,
Nous commémorons une fois de plus cet anniversaire avec l’ensemble du peuple burkinabé, des démocrates et patriotes sous le signe de vibrants hommages ; hommage à toutes les filles et à tous les fils qui ont été arrachés à notre affection au cours de ces tristes événements.
Qu’ils reposent tous en paix !
Cette solennelle occasion de la commémoration de cette date fatidique du 16 septembre nous donne l’opportunité de faire un rappel des multiples tentatives de déstabilisation de notre peuple dans sa marche radieuse vers des lendemains meilleurs
Les défis demeurent nombreux, et les ennemis du peuple continuent de perpétrer leur macabre besogne, ensanglantant notre vaillant peuple. En témoignent, les différentes attaques meurtrières que notre pays a subies ces derniers temps :
Les différentes agressions dans les localités du Nord ;
Les incendies des services de l’Etat, les intimidations et enlèvements des agents de l’Etat dans le même nord ;
L’attentat terroriste du 13 août 2017 au café-restau Aziz Istanbul ;
Notre peuple a toujours su faire face à son destin. Il sait trouver les ressources nécessaires pour sauvegarder sa liberté et sa dignité ainsi que sa soif de justice.
C’est pourquoi, nous partis membres de l’APMP,
réaffirmons notre soutien indéfectible à l’action du Président du Faso et du gouvernement dans leur quête permanente d’actions idoines en répondre aux aspirations de notre peuple ;
interpellons une fois de plus nos institutions judiciaires à plus de communication et à plus de transparence dans la gestion des différents dossiers, notamment ceux relatifs au putsch;
encourageons le gouvernement à continuer à tout mettre en œuvre pour une assistance adéquate des blessés et des familles des victimes conformément aux engagements pris à leur égard ;
demandons à l’ensemble du peuple burkinabé à rester vigilants et mobilisé, et à œuvrer inlassablement pour lutter efficacement contre ces vaines tentatives de destabilisation de notre chère patrie ;
rassurons nos forces de défense et de sécurité (FDS) de notre soutien et de nos encouragements, et les invitons à plus de cohésion, d’unité et de solidarité pour des actions véritablement salvatrices ;
réitérons nos remerciements à la communauté internationale pour ses multiples soutiens et lui lançons un appel à renforcer la concertation et l’intégration des actions pour voir définitivement triompher la démocratie dans tous les pays.
Gloire éternelle à la lutte des peuples pour la liberté et la démocratie.
Que Dieu bénisse le Burkina Faso !
Ouagadougou le 16 septembre 2017
Pour les partis de l’APMP,
Le coordonnateur

An II du putsch : Le message du président du Faso

Ceci est le message du Président du Faso Roch Marc Christian Kaboré à l’occasion de l’An 2 du putsch de septembre 2015.

Chers compatriotes
Démocrates et patriotes du Burkina Faso
La journée du 16 septembre qui marque le deuxième anniversaire de l’héroïque résistance de notre peuple au putsch de 2015, m’offre l’occasion de saluer la mémoire de nos martyrs tombés sur le champ d’honneur pour préserver notre dignité et promouvoir les idéaux de notre patrie commune, le Burkina Faso.
La Nation reconnaissante les a logés au Panthéon de notre histoire commune et j’adresse à leurs parents et proches, ainsi qu’à tous les blessés, l’expression de notre solidarité et de notre proximité.
Grâce à leur audace et à leur engagement, notre pays a réaffirmé aux yeux du monde son attachement profond à la liberté, à la justice, à la démocratie et à l’Etat de droit.
Par la même occasion, notre Peuple a montré à souhait son aversion pour les coups d’Etat et les dictatures déguisées en régimes démocratiques.
La participation active de la jeunesse, des organisations politiques, de la société civile, des syndicats, des Forces de Défense et de Sécurité, et la contribution des autorités coutumières et religieuses à cette résistance populaire face à l’imposture nous imposent désormais un devoir, celui de la fidélité aux aspirations profondes de notre peuple.
Peuple du Burkina Faso
C’est un bel exemple d’unité, de solidarité et de courage face au danger qui mérite de faire école. Cette mobilisation exceptionnelle qui a permis de défendre les institutions de la République doit continuer à inspirer notre combat actuel contre le terrorisme, le grand banditisme et les trafics transfrontaliers de tous ordres qui sapent nos efforts de développement.
C’est la preuve aussi que nous sommes capables de compter d’abord sur nous-mêmes, sur les ressorts internes de notre peuple pour faire face aussi bien aux menaces internes qu’externes.
Car, seul un peuple mobilisé et conscient de son destin peut se montrer aussi intransigeant comme vous l’avez démontré tout au long de la résistance au coup d’Etat du 16 septembre 2015.
C’est pourquoi la réconciliation nationale, tout en restant une priorité doit être fondée sur la vérité et la justice pour qu’enfin, dans un même élan, tous les fils et filles du Burkina Faso tournent définitivement les pages sombres de notre histoire. J’en suis profondément attaché.
Nous avons un devoir de fidélité aux valeurs d’intégrité, de bravoure et de témérité qui forment le socle de notre Burkindlum. Burkinabè et fiers de l’être, nous nous devons donc de rester attachés à la source et au sens de ce qui nous lie à notre patrie. Servir la patrie, c’est prendre en main notre destin, renforcer l’Etat de droit et consolider le « vivre ensemble ».
La grandeur d’un peuple, c’est aussi d’avoir fait de grandes choses dans le passé. J’ai l’intime conviction que le Burkina Faso ne peut se construire qu’avec l’engagement patriotique de chacun et de tous, aujourd’hui et demain.
Je tiens à rappeler que le Burkina Faso de l’aspiration profonde de notre peuple ne saurait se construire dans l’incivisme, le désordre et le délitement des valeurs morales et sociales.
Au-delà de nos colères parfois sincères, de notre impatience compréhensible, voire de nos craintes, sommes toutes légitimes, nous ne devons pas perdre de vue l’essentiel qui est de préserver la foi en nous-même et à la capacité de notre peuple à unir ses forces pour accomplir notre destin commun.
Ensemble, nous devons retrouver la sérénité pour affronter les nombreux défis, notamment sécuritaires et de développement qui sont les nôtres.
C’est pourquoi, je veillerai avec toute la rigueur qui sied, au respect des valeurs républicaines qui fondent notre « communauté de destin ».
J’invite donc les populations des villes et des campagnes, les agents de l’Etat, les travailleurs du public et du privé à renouer avec les valeurs de probité, d’efficacité, de responsabilité et de dialogue.
Peuple du Burkina Faso
Les nombreuses épreuves que notre pays a vécues ces dernières années doivent contribuer à raffermir notre foi en l’unité nationale. C’est le lieu de saluer toutes les initiatives notamment les marches silencieuses, la chaîne de lumière, que des Burkinabè, sans calcul quelconque et guidés par le patriotisme ont régulièrement organisées pour montrer que nous restons debout et demeurons des résistants face à la volonté de déstabilisation de notre pays.
Ces épreuves doivent nous permettre de retrouver la maîtrise de notre destin, la fierté de notre attachement individuel et collectif aux valeurs qui font la grandeur de notre Nation.
Chers compatriotes
La commémoration du deuxième anniversaire de la résistance au coup d’Etat du 16 septembre 2015 nous rappelle que la liberté et le renouveau démocratique que nous vivons aujourd’hui ont été sauvegardés au prix du sang de nos martyrs. C’est la preuve qu’il n’y a pas d’avenir pour un peuple qui ne consent pas de sacrifices.
Pour ce qui me concerne, je continuerai à travailler pour garantir les libertés fondamentales à chacune et à chacun de nos compatriotes.
C’est le lieu pour moi de réitérer mes encouragements à notre Armée nationale et aux forces de sécurité pour leur loyalisme, leur abnégation et leur professionnalisme dans l’exécution de leurs missions.
Je les invite à continuer, dans le respect de la Constitution et des lois de la République, à défendre l’intégrité de notre territoire, à assurer la sécurité des personnes et des biens et celle des institutions de la République.
A vous tous, Burkinabè de l’intérieur et de l’extérieur, nourris à la sève du devoir de mémoire qui nous incombe, j’en appelle à plus d’engagement et de veille citoyenne pour relever tous les défis qui se dressent et qui se dresseront sur notre marche déterminée pour la liberté, la démocratie, la justice, la réconciliation nationale et la prospérité partagée.
Peuple du Burkina Faso
Sans distinction d’opinions politiques, de religions, de croyances ou de conditions sociales, nous avons la responsabilité, individuellement et collectivement, de consolider la paix, de promouvoir par le travail le développement économique et social au profit de tous.
C’est à ce prix que nous serons à la hauteur des attentes de notre peuple dont nous ne devons jamais trahir la lutte et les aspirations.
Que Dieu bénisse le Burkina Faso !
Roch Marc Christian KABORE
Président du Faso

Burkina: un commerçant lance un cri de détresse face à un groupe de pression infiltré dans les services de l’Etat.

Ouagadougou/Analyse/Le Gouvernement
Ceci est un appel à détresse du commerçant et promoteur d’entreprises Pascal Bouda qui dit subir «depuis plusieurs années des pressions morales et psychologiques inadmissibles de la part d’une organisation funeste, occulte et clandestine ». «Cette sordide nébuleuse a décidé, par l’intermédiaire de ses « envoyés et missionnaires », de me traquer jusque  dans mes derniers retranchements», assure-t-il.
«MON APPEL A DETRESSE
Avant tout propos, je voudrais entamer mon appel à détresse en invoquant le psaume 12 : 2-5 : « Seigneur au secours, il n’y a plus d’amis fidèles. Ceux qui disent la vérité ont disparu sur la terre ; les gens se mentent les uns les autres. Leurs bouches font des compliments, mais ils ne sont pas sincères. Seigneur, détruis toutes ces bouches flatteuses ; détruis ces beaux parleurs, ceux qui disent grâce à nos bouches, nous sommes les plus forts, nous savons parler, nous n’avons peur de personne ».
Il faut que cela soit clair, je ne suis pas engagé en politique et de ce fait je n’appartiens à aucun parti politique ni de près ni de loin. Je suis non plus un activiste de la société civile ou encore membre d’un quelconque gang qui serait nuisible à la société. Je suis au contraire un modeste et ordinaire citoyen qui, chaque jour, prie son éternel Dieu pour gagner sa pitance quotidienne, à travers son dévouement pour le travail qui libère. C’est pour cela que je me suis engagé dans l’entreprenariat, depuis plusieurs ans. Grâce à mes activités, j’ai pu créer quelques emplois, contribuant ainsi aux efforts de l’Etat dans la lutte contre le chômage dépravant.
«Anéanti sur tous les plans»
En retour et de façon inexplicable, je subi depuis plusieurs années des pressions morales et psychologiques inadmissibles de la part d’une organisation funeste, occulte et clandestine. Cette sordide nébuleuse a décidé, par l’intermédiaire de ses « envoyés et missionnaires », de me traquer jusque dans mes derniers retranchements.
A présent, elle m’a pratiquement anéanti sur tous les plans matériel, financier et social. Je signale qu’après avoir perdu mes biens immobiliers, c’est mon mariage victimes de manipulation et de coups tordus qui a volé en éclats. Ruiné et dépecé, presque seul, sans véritable soutien, si ce n’est Dieu, mes détracteurs n’entendent pas lâcher le morceau.
A propos, je m’en vais donner un seul exemple d’actualité très édifiant dont les origines de l’affaire remontent à 2009. En effet, j’ai été attributaire d’un marché de plus de 65 millions de francs CFA pour fourniture de matériels de bureau à un institut dirigé alors par le professeur Alfred Traoré. Ce marché m’a été attribué par l’entremise d’une connaissance d’un parent très proche de connivence avec mes détracteurs.
«Les financements attendus n’ont pas suivi»
J’ai contracté un prêt pour exécuter le marché. Après quoi, le professeur Alfred Traoré m’a fait notifier que les financements attendus n’ont pas suivi, qu’il ne pourrait de fait pas honorer ses engagements. Entre temps, la banque a commencé à me harceler pour rentrer en possession de son dû. Ne sachant quoi faire, je me suis résolu à porter l’affaire en justice.
Par la grâce de Dieu, l’affaire a connu son épilogue, à ma satisfaction, dans le mois de juin dernier. Mais contre toute attente, le paiement au niveau de la banque, via mon conseil piétine. Ce dernier prétend qu’il doit contacter l’avocat de la banque avant de me revenir. Depuis lors, silence radio ; tout se passe comme si lui aussi avait été courtisé et convaincu par mes détracteurs pour agir en vue de m’assécher. Et c’est ma conviction, à moins que l’avocat fasse, à la lecture de cette note, preuve de la démonstration du contraire.
Se référer à David devant Goliath
Face à cette puissante organisation qui a des tentacules dans toutes les sphères de notre société, je ne peux que me réconforter et trouver du courage en me référant aux propos de David devant Goliath : « Vous venez contre moi avec vos armes et votre force et moi je viens contre vous avec le nom du Seigneur des armées ».
Je prends ici le risque de nommer ladite organisation, car je n’ai plus le choix. Il s’agit bien du PCRV (Parti Communiste Révolutionnaire Voltaïque). C’est un parti clandestin, fonctionnant comme une secte, similaire au Tonton macoute de Haïti sous Duvalier.
Je suis convaincu que je ne suis certainement pas la seule victime de leurs agissements, mais par peur des représailles, d’autres, souffrant dans leurs chairs, se contentent de se résigner en se laissant dominer par la fatalité.
«Des membres infiltrés dans les services de l’Etat »
Cette organisation a des membres infiltrés dans presque tous les services de l’Etat, les institutions privées et internationales, dans les marchés et yaars et même dans de multiples foyers.
Ses membres infiltrés pénètrent leurs victimes comme des sangsues, envoient nos filles et sœurs à la prostitution. Quant à nos fils et frères, ils sont projetés innocemment dans la délinquance contre du matériel et de l’argent, sous prétexte qu’ils sont des agents secrets.
Il y en a à foison parmi les marabouts, les féticheurs, au sein des églises, des temples et des mosquées. Leurs membres infiltrés soutirent des informations et confidences pour servir les intérêts des bonzes de l’organisation.
« Objet de chantages permanents »
Une fois piégée, le rouleau compresseur se déchaine sur leur victime et celle-ci fait désormais l’objet de chantages permanents ; le traumatisme s’installe et la victime cède à tous leurs caprices.
Des foyers sont devenus de véritables enfers et tous les secrets sont révélés. Des épouses, plus facilement manipulables, sont à l’origine de la ruine et de la chute de leurs conjoints qui prospéraient dans les milieux des affaires et de la politique. Désemparés, bon nombre d’entre eux n’ont eu d’autres choix que de courir pour se confier à des marabouts, des hommes de santé, des agents de sécurité ou des hommes de Dieu qui sont parfois à la solde des moines du l’organisation PCRviste. C’est comme cela que des personnes ont malheureusement trouvé la mort mystérieusement, par accident ou empoisonnement, des suites de maladies assimilées à la tension, le diabète, l’hépatite, le VIH Sida etc.
«Malheur à vous docteur de la loi»
Des dignitaires de haut rang le savent, mais ils ne disent mot. Est-ce un Etat dans un Etat ? Ainsi Jésus mettait en garde sa génération dans (Luc 11 : 46-49) « Malheur à vous docteur de la loi, scribes et pharisiens, vous chargez les hommes de fardeaux difficiles à porter, et que vous ne touchez pas vous-mêmes de l’un de vos doigts, malheur à vous parce que vous bâtissez des tombeaux des prophètes que vos pères ont tués et vous les approuvez, car eux ont tués les prophètes et vous vous bâtissez leurs tombeaux ».
Pourquoi nuire et tuer ses propres frères impunément ? Et on fait semblant de prôner la paix, la réconciliation, et comment veut-on que les cœurs meurtries puissent écouter les consolations telles les paroles du prophète Jérémie ? « Dans la rama, on entend une plainte, des pleurs amères et des cris de deuil. C’est Rachel qui pleure ses enfants ; elle ne veut pas être consolée parce qu’ils ne sont plus ».
L’opinion nationale et internationale à témoin
Quant à moi, je prends l’opinion nationale et internationale à témoin, car je sais que j’ai ouvert la boite à pandore. Tout comme moi, feu le Président Thomas SANKARA avait dénoncé leurs pratiques. Ils ont résisté, faisant dans la médisance et la calomnie avec ses propres amis à l’interne tout comme à l’international. La suite, on la connait.
Pour éviter que l’histoire ne se répète, je voudrais sagement m’en remettre aux autorités compétentes. Qu’elles veillent sur ma sécurité et ma dernière activité, après qu’on m’ait machiavéliquement dépouillé des autres. Qu’elles daignent aussi engager des actions énergiques pour stopper ces hyènes aux dents sanguinolentes qui, affublées du mentaux du PCRV, se complaisent de la misère et de la souffrance de leurs concitoyens. Le silence de nos gouvernants pourrait être considéré comme un signe évident et patent de leur complicité.
Si réellement j’ai fauté, j’offre mes souffrances pour la conversion de mes persécuteurs, mais si mes ennemis me traquent innocemment, je les maudis de toutes mes forces et que chacune de mes souffrances leur soit retournée et qu’ils le consomment jusqu’à leur saoul.
Je termine par le psaume 35 :1-2 : « Eternel, défends-moi contre mes adversaires ; combats ceux qui me combattent. Saisis le petit et le grand bouclier, et lèves-toi pour me secourir ».
NOM : BOUDA Pascal
PROFESSION : Commerçant et Promoteur
– BC Consult Voyages (Agences de voyages)
– LES Noces de Caanan (Restaurant)

Bobo-Dioulasso : un ancien SG de mairie condamné

Tentative coup d’Etat
B.S. et B.T. ont comparu, le vendredi 18 août 2017 au Tribunal de grande instance de Bobo-Dioulasso, respectivement pour les faits de « flagrant délit d’escroquerie » et « complicité d’escroquerie » dans une affaire de parcelles, qui se serait passée courant 2013-2014.
Considéré comme le principal accusé, B.S. est administrateur civil de profession. Il est depuis le début des faits, directeur de cabinet du gouverneur de la région des Hauts-Bassins, mais auparavant, il avait occupé pendant 5 ans, le poste de secrétaire général dans une mairie d’arrondissement de Bobo-Dioulasso.
B.T. quant à lui, est topographe de profession, et actuellement agent domanial au service de l’urbanisme à Bobo-Dioulasso. Selon les enquêtes débutées en février 2016, B.S. aurait fait circuler l’information selon laquelle le gouvernorat des Hauts-Bassins était à la recherche de fonds, pour un projet de lotissement en vue de satisfaire les riverains qui n’avaient pas eu de parcelles lors des précédentes attributions.
Toute chose que l’intéressé a catégoriquement nié. Il reconnaît cependant avoir encaissé des sommes chez 25 personnes, en leur signant des décharges allant de 250 000 à 750 000 francs CFA, le tout d’un montant total de plus de 11 millions de francs CFA, pour semble-t-il, appuyer leurs requêtes auprès du maire de l’arrondissement concerné par le « lotissement ».
N’eût été l’insurrection populaire de 2014 qui est intervenue et qui a court-circuité la procédure, B.S. a affirmé que les intéressés auraient été satisfaits. Car, il connaissait les rouages du lotissement, et allait faire jouer ses « relations personnelles ». Mais avec la survenue de l’insurrection populaire, B.S. n’a pas pu trouver les parcelles promises. Pire, il a dépensé l’argent encaissé.
Avec la pression de B.T. et des « demandeurs de parcelles », B.S. est parvenu à rembourser plus de la moitié de la somme, et il ne lui reste qu’un peu plus de 4 millions de francs CFA à rembourser. Le procureur a trouvé les faits reprochés à B.S., « graves et caractérisés ».
Il a par conséquent requis à son encontre, 12 mois de prison avec sursis. La défense a par contre trouvé que suivant les textes, le « flagrant délit » serait « un abus de langage », et ne devrait être retenu comme charge contre son client. La preuve, la dernière décharge signée par son client date du 30 juin 2014, et la première comparution, du 18 août 2017.
En plus, pour l’avocat, il n’y a eu ni de « mise en scène », ni « d’intention coupable » comme le prétendrait le procureur. Donc la défense a plaidé pour la relaxe pure et simple de son client, vu que la thèse du flagrant délit d’escroquerie ne tient pas. A l’issue du jugement, B.S. a été reconnu coupable des faits par les juges, et condamné à 12 mois de prison ferme, avec une amende de 1 million de francs CFA. B.T. quant à lui, a été relaxé pour manque de preuves.

Classement FIFA: Le Burkina conserve sa 7e place africaine

La Fédération Internationale de Football Association (FIFA) a rendu public ce jeudi, à son siège à Zurich, le classement Fifa du mois de septembre.

Les Étalons du Burkina Faso conservent la 7ème place Africaine acquise depuis le mois dernier et passent du 47ème rang mondial à la 49ème place.

Le Burkina Faso perd ainsi deux places au plan mondial avec un total de 663 points. Sur le plan africain, l’Égypte garde toujours son titre de leader africain devant la Tunisie, le Sénégal, la RD Congo et le Nigeria pour ce qui concerne le Top 5 africain.

1. Egypte (30e)
2. Tunisie (31e)
3. Sénégal (33e) 
4. RDC (42e)
5. Nigeria (44e)
6. Cameroun (45e)
7. Burkina Faso (49e)
8. Ghana (52e)
9. Côte d’Ivoire (54e)
10. Maroc (56e)
11. Algérie (62e)
12. Guinée (65e)
13. Cap Vert (67e)
14. Ouganda (71e)
15. Mali (76e)
16. Zambie (78e)
17. Gabon (79e)
18. Afrique du Sud (80e)
19. Libye (81e)
20. Bénin (88e)

Russie 2018 : L’Afrique du Sud accepte rejouer le Sénégal

La Fédération sud-africaine de football (SAFA) est revenue sur sa volonté de contester la décision de la FIFA de faire rejouer le match de son équipe nationale contre celle du Sénégal après l’obtention d’informations complémentaires de l’instance dirigeante du football mondial.

« Suite aux informations complémentaires que la SAFA a reçues de l’organe dirigeant du football mondial, FIFA, la Fédération s’est résolue pour des raisons morales et éthiques qu’elle ne peut pas être bénéficiaire d’activités de corruption », informe un communiqué publié sur son site. « Par conséquent, nous avons décidé de respecter la directive de la FIFA de faire rejouer le match contre le Sénégal à une date à déterminer », ajoute le communiqué. Cette décision relance le Sénégal qui aura trois matchs à disputer dans la course à la qualification pour la Coupe du monde Russie 2018.

Classement poule D

1er Burkina Faso 6 points (+2),

2-eme Cap Vert 6 points (-2),

3-eme Senegal 5 points (+2),

4-eme Afrique Sud 1 point (-2),