Boromo: TSR assignée en justice

La société de Transport Sana Rasmané(TSR) comparaîtra le 22 août 2017 devant le tribunal de grande instance de Boromo. La société est poursuivie pour stationnement défectueux et homicide involontaire.

En rappel, le 17 janvier 2017, un accident survenait à Dankari sur l’axe Houndé-Koumbia. Une collision entre un car de la Sonef (une société nigérienne de transport) et celui de TSR qui se trouvait sur la voie depuis cinq jours après un incendie, sans dispositif de pré signalisation.

Du choc il résultait 10 morts et de nombreux blessés. TSR sera représenté à l’audience par son administrateur général Sana Rasmané.

Dédougou : Qnet assigné en justice

Tentative coup d’Etat

Représentant indépendant de Qnet (un réseau d’hommes d’affaires) au secteur n°6 de Dédougou, KP était poursuivi par le Tribunal de grande instance de Dédougou pour des faits d’escroquerie sur la somme de 390 000 FCFA.

Quant à G, il devait répondre des faits de complicité dans la même affaire d’escroquerie. Si KP nie d’entrée les faits, G reconnaît avoir attiré CT dans les filets de Qnet. En effet, G indique avoir invité CT, son ami proche, à intégrer Qnet qui lui apportait beaucoup d’argent.

Après l’avoir convaincu, il l’amenait le lendemain à Dédougou au Bureau KP qui s’est chargé de lui faire comprendre qu’il devrait s’acquitter de la modique somme de 390 000 FCFA équivalent aux frais d’adhésion.

N’ayant pas le montant cash, il lui a été proposé de payer par tranches. Conditions que CT a acceptées, et en 41 jours, il est parvenu à s’exécuter. Frais d’adhésion payés, l’équipe de Qnet s’est chargée de lui offrir une formation afin de lui permettre de bien maîtriser l’affaire qui devrait le faire prospérer.

Et c’est au cours de cette formation que la victime a manifesté son désintérêt, après avoir eu une version autre que celle qui lui avait été servie avant qu’il ne s’acquitte de ses droits d’adhésion.

A la question de savoir pourquoi il n’a pas cherché à bien comprendre avant de s’engager, CT soutient que c’est sur la base de la confiance placée en son ami G, qu’il n’a pas trouvé nécessaire de fouiner. Un argument qui n’a pas convaincu le Tribunal et le conseil des accusés.

Et le procureur du Faso dans sa réquisition, a demandé à la Cour de relaxer KP et G au bénéfice du doute. Quant au conseil des deux prévenus, il a été impressionné par la bonne instruction du dossier, en indiquant qu’aucun élément assimilé à l’escroquerie à même d’inculper ses protégés n’est ressorti tout au long de la procédure.

Par conséquent, le conseil, tout comme le parquet, a souhaité que les accusés soient purement et simplement relaxés au bénéfice du doute. Le tribunal a ordonné la relaxe des prévenus au bénéfice du doute, jugé irrecevable la constitution de la partie civile de CT, et condamné le trésor public aux dépens.

Sidwaya

Burkina: un proche de Blaise Compaoré dévoile la stratégie qu’il utilisait pour déjouer les attaques

Blaise compaoré

Après l’attaque de janvier 2016, la première d’envergure, certains dignitaires actuels, comme le président de l’Assemblée, Salif Diallo, avaient voulu voir la main déstabilisatrice de l’ancien régime derrière l’attentat. « Les gens de Blaise [Compaoré] disent qu’ils avaient des réseaux, mais moi je parlerais plutôt de deals entre eux », persifle une personnalité proche de l’actuel chef de l’Etat.

« Sous Blaise, les trafiquants et contrebandiers avaient leur corridor au Burkina, un libre accès au Nord pour remonter au Sahel, explique une source sécuritaire sur place. S’ils étaient chassés chez nos voisins malien et nigérien, ils savaient qu’ils pouvaient revenir tranquille au Burkina. Maintenant ce n’est plus le cas. Ça diminue leurs activités. Ils ont donc tout intérêt à déstabiliser la zone pour pouvoircirculer plus librement. C’est une bataille menée par un réseau qui veut récupérer son corridor, tout simplement. »

« Toutes ces accusations d’accords avec les djihadistes sont là pour masquer des échecs, réfute un homme de l’ombre sous la présidence Blaise Compaoré. Nous avons mené un travail de fourmi pour obtenir du renseignement humain. Quand nous nous sommes rendu compte que l’on ne pouvait pas compter sur les Maliens pour protéger notre frontière, nous avons identifié les points de passage entre les deux pays et recruté des informateurs au Mali. Nous leur donnions des téléphones, de l’argent. C’est notamment grâce à l’un d’eux que nous avons retrouvé les premiers le site où s’était crashé l’avion d’Air Algérie [en juillet 2014]. Nos services de renseignement nous ont aussi permis de déjouer un attentat d’envergure en Côte d’Ivoire et l’enlèvement d’un Israélien à Bamako. »

Puis de conclure, amer : « Aujourd’hui, notre capacité de défense est nulle. L’armée, quand elle est en mission, refuse de dormir en brousse. Et dans la lutte antiterroriste, nos dirigeants ne comptent que sur la France et l’étranger. »

Le monde

Attaque du café Istambul: Le commandant Evrad Somda raconte l’assaut

Le Lieutenant-colonel Évrard Somda

Dans une interview exclusive accordée à la BBC, le commandant Evrad Somda de l’unité d’intervention de la gendarmerie raconte l’assaut face aux assaillants.

« Quand on a commencé l’investigation du premier niveau du bâtiment, on a été pris à partie par des tirs très nourris, continus et non interrompus.

Notre bouclier balistique a résisté pendant un certains temps jusqu’à ce que face à la dureté des tirs on soit obligé de l’abandonner et de chercher à rentrer.

En voulant monter cette offensive et certainement avec l’usage de nos grenades offensives, un petit incendie s’est déclaré et a coupé le courant, ce qui a rendu la visibilité presque nulle.

Mais on avait la certitude qu’ils étaient déjà dans l’immeuble donc l’urgence était levée parce qu’ils ne peuvent plus s’échapper.

On a pris le temps de monter notre scénario et quand on a tenté la deuxième approche aux environs de minuit trente minutes, on a enregistré trois blessés.

Après leur évacuation on a fait recours à l’unité d’intervention de la police nationale qui nous a donné un bouclier et avec ce bouclier on a pu avoir accès au premier niveau de l’étage.

C’est pendant qu’on faisait l’investigation des différents bureaux qu’ils sont sortis par une fenêtre et sont descendus.

Notre élément d’observation a vu des gens sortir par l’arrière.

On a défoncé le passage et quand on est passé par là, le premier assaillant a été abattu aux environs de 3h du matin.

Le deuxième qui était en haut est descendu également et s’est caché derrière un polytank.

20 minutes après avoir eu le premier, le deuxième terroriste qui a tenté de riposter à été abattu.

On a enregistré 5 blessés 4 léger et un sérieux. »

Attaque du Café Istanbul : les trois victimes restantes identifiées

Les trois victimes non identifiées suite aux attentats perpétrés dans la nuit du 13 au 14 Août 2017 à Ouagadougou au restaurant Aziz Istanbul le sont à présent.

Ce sont :

NATIONALITE BURKINABE

– TAPSOBA ISMAËL
– YARO Issouf

NATIONALITE ALGERO-CANADIENNE

– DIFFALAH Bilel

Le Service d’information du Gouvernement.

Des délégations de l’Assemblée nationale, de la municipalité et du gouvernement témoignent de leur compassion aux victimes de l’attaque

Le centre hospitalier universitaire Yalgado Ouédraogo, a reçu le lundi 14 août 2017, des délégations de l’Assemblée nationale, de la municipalité et du gouvernement. Ils sont allés témoignées de leur compassion aux familles des victimes et marquer leur élan solidarité aux blessés.

Dans l’attaque du restaurant turc Aziz Istanbul, survenue dans la nuit du 13 au 14 août 2017 sur l’avenue Kwamé Nkrumah, l’hôpital Yalgado a reçu des victimes pour leur apporter des premiers soins d’urgence.

Selon un bilan fait par le Directeur général du CHU Yalgado Ouédraogo, Bibia Robert Sangaré, les victimes reçues aux urgences traumatologiques et viscérales sont au nombre de vingt cinq (25) dont trois victimes touchées mortellement sur les lieux du théâtre et une victime qui succomba de ses blessures au niveau des urgences.

Les victimes prises en charge par la cellule médico-psychologique sont au nombre de douze (12) a-t-il notifié. C’est dans ce contexte de douleur, qu’une délégation de l’Assemblée nationale, de la municipalité et du gouvernement a été s’enquérir de nouvelles des victimes et souhaiter prompt rétablissement aux blessés.

Le vice président de l’Assemblée nationale, Bénéwendé Sankara, a souligné que la présence de toutes les composantes traduit le fait que les burkinabè regardent dans la même direction quand un malheur venait à frapper un seul fils du pays. A la suite du vice-président, le chef de fils de l’opposition Zéphirin Diabré, pour sa part a relevé que ce qui est arrivé aux populations incombe à tous les burkinabè «l’attaque tel perpétrée vise à désunir, à détruire la marque de solidarité que le peuple burkinabè s’est permis » a laissé entendre Zépherin Diabré.

Pierre Armand Béouindé maire de la ville de Ouagadougou, et sa délégation, ont traduit la marque de solidarité de toute la ville de Ouagadougou aux victimes et aux agents de santé qui ont pris en charge ces blessés.

Pour le chef du gouvernement, Paul Kaba Thiéba, c’est un sentiment d’incompréhension « un sentiment de révolte mais également un sentiment de sérénité parce que ce qui importe face à de tels actes, c’est de garder la tête froide et nous concentrer sur le seul combat qui vaille, le combat pour approfondir la liberté et la démocratie ».

Les victimes proviennent de divers nationalités : 7 burkinabè, 1 canadienne, 2 koweïtiennes, 1 français, 1 sénégalais, 1 nigérian, 1 libanais, 1 turc.

DCPM/Santé

Attaque du Café Istanbul: la Fédération des Associations Islamiques du Burkina fait parler son coeur

Une forte délégation de la Fédération des Associations Islamiques du Burkina (FAIB) a rendu visite aux blessés de l’attaque terroriste du dimanche 13 Août à l’hôpital Yalgado Ouédraogo dans la matinée de ce mardi 15 août 2017.

Conduite par le Président du Présidium, Al Hadj Abdoul Rahmane SANA, la délégation est allée invoquer la miséricorde d’Allah pour les blessés.

Un soutien financier de 1.250.000 Fcfa de la part de tous les musulmans burkinabé a été remis au DG du CHU-YO afin d’apporter plus de réconfort aux blessés.

Adoul Moumine OUEDRAOGO

 

Attaque du Café Istanbul: Voici la nationalité des victimes

Ouagadougou

Selon le ministre en charge des affaires étrangères, les 18 victimes sont issues de 8 nationalités. 

– 7 Burkinabè
– 1 Canadienne
– 2 Kowétienne
– 1 Français
– 1 Sénégalais
– 1 Nigérian
– 1 Libanais
– 1 Turc

  • Lt Tiendrébéogo Marc Stéphane, Officier burkinabè

  • Zongo Insidore Manga, Burkinabè

  • Diallo Abdoulaye, Burkinabè

  • Sana Victoria, Burkinabè

  • Kikieta Inoussa, Burkinabè

  • Mme Napon, Burkinabè

  • Tanon Issa, Burkinabè

  • Tammy Jeanne Macky, Canadienne

  • Gouy Thierry Henri, Français

  • Faraad Alhoussine, KOWEIT

  • Walled Ahmad, KOWEIT

  • El Beli Ahmad; Libanais

  • MAMA RASHID, Nigérian

  • Mehsen Fenaich, Sénégal

  • Mehmet Faith, Turc

 

Trois victimes ne sont pas encore identifiées.

En rappel l’attaque a fait 20 morts dont les deux terroristes.

Attaque du Café Istanbul: le message du Président du Faso

Le Président du Faso s’est exprimé sur les réseaux sociaux concernant l’attaque du café Istanbul. 

« Je condamne avec la plus grande énergie l’attentat ignoble qui a endeuillé Ouagadougou dans la nuit de dimanche à lundi

J’adresse mes condoléances aux familles des victimes et souhaite un prompt rétablissement aux blessés.
Je salue la bravoure de nos forces de défense et de sécurité dont l’engagement a permis de neutraliser les terroristes.
La lutte contre le terrorisme est un combat de longue haleine. C’est pourquoi, j’en appelle à la vigilance, à la solidarité et à l’unité de toute la Nation pour faire face à la lâcheté de nos adversaires.
Le Burkina Faso se relèvera de cette épreuve car son vaillant peuple opposera une résistance sans concession au terrorisme et à tous les ennemis de la démocratie et du progrès de notre patrie. »

Roch Marc Christian Kaboré
Président du Faso

Attaque du Café Istanbul: le film de l’attaque

Ce dimanche 13 août 2017 aux environs de 21 heures, une attaque terroriste a touché le restaurant Istanbul sur l’Avenue Kwamé N’KRUMAH à Ouagadougou.

Tout semble indiqué qu’il s’agit d’une attaque terroriste avec un mode opératoire semblable à celui du Cappuchino en 2016. 

En effet selon des sources présentes sur place l’attaque a débuté entre 20H30 et 21H.

Les assaillants, au nombre de 2 ou de 3 selon les sources sont arrivés devant la café . Sans crier gare ils ouvrent le feu sur les occupants du restaurant .

Alerté Bravia Hôtel évacue ses clients dont la Star Singuila.

Les assaillants après l’acte 1 vont se retrancher sur l’immeuble du restaurant et s’en suit une prise d’otage. Les FDS vont encercler l’immeuble et donner l’assaut qui va durer plus de 8H. Les deux individus ont été abattus aux environs de  5h le matin du 14 août.

Les 2 terroristes  seraient de teint noir selon le Capitaine Yé qui affirme qu’ils n’ont pas encore été fouillés pour connaître leur nationalité. L’un d’eux était habillé de jean et d’un blouson. Il confirme le bilan provisoire établit par Ministre de la Communication, 18 morts 8 blessés. 3 gendarmes ont été blessés dont 1 grave. Selon le Capitaine, la riposte des FDS a commencé vers 21h 30.