4e Congres du PAREN : Tahirou BARRY éjecté

Convoqué les 29 et 30 juillet dernier, le 4e congrès ordinaire du Parti de la renaissance nationale (PAREN) s’est tenu sous fonds de tension. Laurent Bado vient de désigner l’ingénieur en électronique et en génie logiciel, Pouswendé Michel Béré comme nouveau président du parti, en remplacement de Tahirou Barry
Le fondateur du Paren, Laurent Bado, et les congressistes ont donc décidé de tourner la page Tahirou Barry. Ce dernier a été exclu du parti avec trois autres personnes. Il s’agit de Mme Gnégné, Carlos Toé et Honorine Ouédraogo, députée à l’Assemblée nationale.
Ce qu’on retiendra de ce congres c’est la tension qui a régné tout au long de ce dernier. Tahirou Barry absent de ce congres a été accusé par Laurent Bado de plusieurs mots dont soufre le PAREN.
Tahirou Barry, selon Laurent Bado  est à l’origine de l’échec du processus de réconciliation enclenché au PAREN avec la mise en place d’un comité. Pour lui, la  présidence de Tahirou Barry a été une « catastrophe »  sur  les plans administratif et financier.
Poursuivant Tahirou Barry s’est  « accaparé »  le  PAREN, parti membre de la mouvance présidentielle, et ne rendait  compte à personne, pas même à sa personne, ni au Conseil consultatif.  Il aurait aussi, selon lui, géré de façon  opaque les fonds  du parti,  en  ne communiquant pas, par exemple,  le montant de la subvention accordée par l’Etat au PAREN, lors des récentes élections présidentielles, législatives et  municipales.
Pour le nouveau président, Michel Béré, la crise est maintenant passée et il va s’atteler à apaiser les cœurs afin de donner un nouveau souffle au parti.
«C’est une lourde charge pour moi parce que je suis venu au moment où le parti est en difficultés à cause d’une seule personne. Le fondateur a essayé par tous les moyens de résoudre cette crise à l’amiable mais malheureusement, l’intéressé n’a pas répondu à tous les appels. Évidemment, on ne peut pas continuer à négocier quelqu’un qui ne vas pas adhérer. A ce moment, il faut prendre des décisions conséquentes pour mieux avancer. Et c’est ce que le fondateur a fait», a précisé Michel Béré.
Le nouveau président du PAREN, Pouswendé Michel Béré est né le 1erseptembre 1976 à Ouagadougou. Il a étudié à Ouagadougou jusqu’à l’Université, avant de parti pour les Etats unis d’Amérique (USA).

 

Nigeria: le gouvernement publie une photo de Buhari à Londres

Le gouvernement du Nigéria a publié pour la première fois une photo du président Buhari à Londres depuis qu’il a quitté son pays il y a plus de deux mois.
Le président Buhari a rencontré dimanche des officiels de son parti avec qui il a déjeuné dans une ambiance joviale, selon un communiqué du gouvernement.
L’absence de Muhammad Buhari a occasionné une certaine inquiétude au Nigeria, suscitant même des spéculations sur la possibilité de sa mort.
Des craintes sont même formulées sur sa capacité de pouvoir retourner au pays pour reprendre service.
Le président « était très joyeux et n’a pas perdu son sens de l’humour », a-t-on signalé dans la déclaration du gouvernement.
Le gouverneur Rochas Okorocha, qui faisait partie de la délégation, a révélé que le président Buhari dit ne pas être « dérangé par les rumeurs sur son état de santé et a plutôt envoyé ses meilleurs vœux aux Nigérians ».
Il a ajouté que lors de la réunion qui a duré une heure, le président du Nigéria était pleinement engagé dans les discussions sur les affaires intérieures de son pays.
M. Buhari a quitté le Nigeria le 7 mai dernier pour aller suivre un traitement médical au Royaume-Uni.
Le vice-président Yemi Osinbajo assure l’intérim du pouvoir
Avec BBC

Côte d’Ivoire : révélation sur la tuerie des femmes d’Abobo

La tuerie des femmes d’Abobo est un événement crucial de l’histoire ivoirienne puisqu’il conduira au vote, le 30 mars 2011, de la résolution 1975 par le Conseil de Sécurité des Nations Unies. C’est sous le prétexte de cette résolution que les forces de l’ONU et de la France ont mené une guerre en Côte d’Ivoire en violation de la charte des Nations Unies.
Qui est donc l’organisateur de cette marche à hauts risques ? Plus de cinq ans après les faits, personne n’est en mesure de répondre à cette question déterminante dans l’enquête.
Lors de l’investigation réalisée en 2011, deux commandants, qui se présentaient comme des éléments du Commando Invisible, mais qui étaient, en réalité, des infiltrés au sein de ce groupe pour le compte du camp Ouattara, avaient affirmé s’être rendus à l’hôtel du Golf pour rencontrer un personnage important de la hiérarchie militaire . Ils lui avaient demandé d’annuler cette manifestation « Nous lui avons dit, il ne faut pas la faire c’est trop dangereux ». Pourtant, la marche a été maintenue.
L’armée de Laurent Gbagbo n’était pas une armée ethnique, elle était donc traversée par de nombreux courants, les fidèles, les indécis, elle comptait aussi des pro-Ouattara et elle a également dû faire face à de nombreuses trahisons…
Que dit Eric MacDonald (l’adjoint au procureur de la CPI ) sur cette séquence essentielle ? Il atteste « c’est le canon du véhicule blindé de transport de troupe un BTR80 qui se trouvait à l’avant du convoi qui a tiré le premier sur les femmes. »
Il montre des images et annonce « Vous pouvez voir la fumée qui sort de la bouche du canon. »
Sauf que, et n’en déplaise à la Cour, les BTR80 de Côte d’Ivoire ne sont pas équipés de canon ! Ils sont de type standard, seuls les BTR80 de type A disposent de canons de 30 mm.
D’ailleurs, comment croire qu’une personne filme avec son téléphone portable un char de face, alors que celui-ci vient de tirer une rafale de mitrailleuse ?
En outre, sur ces images aucune femme n’est visible, seuls quelques jeunes hommes avancent tranquillement au-devant de ce char encore fumant !
Comment une Cour de justice internationale ose-t-elle présenter de tels documents comme des preuves irréfragables ?
Par ailleurs, tous ceux qui suivent ce dossier ont encore en mémoire les clichés présentés, en 2013, par Fatou Bensouda lors de l’audience de comparution des charges de Laurent Gbagbo. Ces clichés étaient censés représenter une preuve des violences perpétrées par le camp de l’ancien Président, alors que ceux-ci dataient de 2008 et provenaient… du Kenya !
Qui a tiré ? Après une année d’audience, le mystère est toujours aussi épais. D’autant que les deux commandants proches du Golf, cités plus haut, présents sur les lieux après le drame ont affirmé avoir ramassé des douilles de calibres de 12,7 mm, qui proviennent d’autres types de mitrailleuses que celles présentes dans ce convoi. Une fois encore, sur une question cruciale, il y a fort à parier que la vérité ne sera jamais établie.
L’origine des tirs ayant entraîné la mort des femmes ne sera jamais connue car aucune autopsie n’a été effectuée sur les corps des victimes. Ces corps ayant mystérieusement disparus…
Leslie Varenne.
(Journaliste d’Investigation, Directrice De l’Iveris )

Côte d’Ivoire : bombardement de Bouaké , les révélations de Jeune Afrique




Le 6 novembre 2004, deux avions Sukoi de l’armée ivoirienne bombardaient le camp français de la force Licorne. Bilan : 10 morts et 38 blessés. Jeune Afrique livre le récit des événements à partir de documents inédits.
Plus d’une décennie après l’ouverture d’une information judiciaire en France, l’enquête sur le bombardement du camp militaire français de Bouaké, le 6 novembre 2004, n’a toujours pas permis d’identifier clairement les commanditaires.
Alors que, selon nos informations, la juge d’instruction, Sabine Khéris, s’est vue opposer une fin de non recevoir à sa demande d’auditionner des membres des services secrets français, Jeune Afrique livre les coulisses du drame à partir d’éléments jamais divulgués.
La version des copilotes ivoiriens, le témoignage de la veuve du civil américain tué dans le bombardement, l’enquête des renseignements français, le rôle trouble du marchand d’armes Robert Montoya… De Paris à Bouaké, en passant par Abidjan, Jeune Afrique lève un coin du voile sur une affaire d’État qui a fait 10 morts et 38 blessés.
Interrogé par Jeune Afrique, un ancien rebelle des Forces armées des Forces nouvelles (FAFN) se souvient : « Les officiers de liaison français, avec qui nous échangions beaucoup d’informations, ne nous ont pas prévenus » de l’attaque dont les FAFN étaient officiellement la cible.
Les coupables se trouvent-ils à Paris ou à Abidjan ?
Pourtant, un panier de roquettes lâché à 13h10 ce 6 novembre atterrira dans le camp français. « Nous n’avions rien contre les Français, je déplore cet incident s’il a été commis par nos avions », dit l’un des copilotes ivoiriens lors de son audition devant la justice de son pays.
Pour la femme de Robert J. Carsky, les coupables sont à chercher du côté de Paris et non d’Abidjan. « L’heure que j’ai passée dans le bureau du président Gbagbo avec le ministre Bouabré m’a laissé l’impression qu’ils se posaient autant de questions que moi et qu’ils n’étaient pas vraiment les auteurs de l’acte », dit-elle dans une lettre que JA a pu consulter.

Côte d’Ivoire : Attaque armée à la gendarmerie d’Azaguié

La brigade de la gendarmerie d’Azaguié (41 km au Nord-Est d’Abidjan) a été la cible d’une attaque armée perpétrée, tôt samedi, par des individus armés non identifiés, ‘’sans faire de blessé’’ et de ‘’perte en vie humaine’’, a appris APA de source sécuritaire.

‘’L’attaque de la brigade de la gendarmerie a commencé aux alentours de 3 heures du matin’’, explique à APA cette source, précisant que l’attaque menée par des ‘’individus non identifiés qui ont pénétré au sein de la gendarmerie n’a fait aucun dégât en vie humaine, ni des blessés’’.

Deux chars de la gendarmerie nationale ainsi qu’une équipe de l’unité d’intervention et une équipe de la brigade de sécurité de la gendarmerie ont été dépêchés sur place dans la ville d’Azaguié où ils sont arrivés vers 6h00, heure locale et Gmt.

‘’Les tirs ont cessé à l’arrivée de ces renforts’’, poursuit la même source, ajoutant que les locaux de la brigade de la gendarmerie ont été ‘’saccagés’’.

APR




Bonjour Président diesel! Voici les nouvelles du quartier pour toi.

Prési je t’ai dis hooo, plus notre galère augmente au quartier, plus les jeunes sont inspirés pour revendiquer.
Voici la nouvelle prière du quartier adressée à ton endroit.

À NOTRE PRÉSI « DIESEL » QUI EST À KOSYAM!

– Notre Prési « Solution DIESEL » qui est à Kosyam,
– Que tes promesses soient respectées,
– Que tes pluies de 18 mille milliards du PNDES tombent maintenant,
– Que nos universités, nos écoles, nos dispensaires soient rapidement construites,
– Donne-nous aujourd’hui nos logements sociaux, nos routes et nos emplois.
– Pardonne-nous de te frustrer mais tu nous as fait des promesses qui tardent à venir.
– Comme nous prions pour que tu limoges rapidement certains de tes ministres notoirement incompétents et corrompus d’une part et les Directeurs voleurs de nos sociétés d’État d’autre part.
– Et ne nous soumets pas à la misère du PPP, à la pauvreté, au chômage, à la vie chère et à la corruption légalisée des marchés de gré à gré avec ses corollaires de « Trésors publics parallèles ».
– Mais délivre-nous des abus du pouvoir de l’ancien-nouveau Régime, du nepotisme grandissant, de l’affairisme émergent, des détournements à ciel ouvert et surtout surtout de la MALCAUSE de ton PAN et de ton PM.

C’est jeune du quartier qui a fait le son en warba de Zorgho.

Moi je dois sucré le thé pour les vieux pères.

Samogotchiè Coulibaly




Affaire CBAO: Will Télécom condamné à 3 ans de prison ferme

La chambre correctionnelle du Tribunal de grande instance de Ouagadougou a condamné vendredi Sayouba Zidwemba alias ‘’Will télécom’’ à 3 ans de prison ferme et à une amende 1,5 millions dans l’affaire des transferts frauduleux de la banque CBAO-Dakar au Sénégal.

En rappel Il était poursuivi de complicité de falsification de documents informatisés et de recel dans l’affaire dite CBAO portant sur une extorsion de fonds estimés à plus d’un milliard de F CFA. Deux autres écopent de la même peine : il s’agit de Tapsoba Christian dit Goroko et Alexandre Hossou.

Trois accusés écopent de la plus lourde sanction : 3 ans de prison ferme et une amende de 1,5 millions de F CFA. Il s’agit de Sayouba Zidwemba dit Will Télécom, poursuivi de complicité de falsification de documents informatisés et de recel, Christian Tapsoba dit Goroko uniquement pour complicité de falsification de documents informatisés et Alexandre Hossou pour faux, usage de faux, complicité de falsification de documents informatisés et de tentative de recel.

Huit autres prévenus inculpés dans l’affaire des piratages des comptes  de la CBAO à Dakar au Sénégal, ont écopé d’une condamnation ferme de 2 ans et d’une amende d’un million de F CFA.

Il s’agit de François Xavier Kaboré, Tony Kazem, Jean Jacques Evrard Zoungrana, Mahamoudou Kaboré, Hamadoun Hama Djiga, Natis Robins Sayech, ZaKaria Sanfo et Issa Bamba.

Samuel Poda a écopé pour sa part de 18 mois de prison Rechercher prison ferme et d’une amende de 500 mille F CFA.

 

Pour la petite histoire l’homme d’affaires Sayouba Zidwemba, PDG de « Will Télécom » a été interpellé par Interpol en Côte d’Ivoire,extradé au Burkina et déféré à la MACO ce 28 Mars 2017.

 




Trésors Publique: Deux syndicats dénoncent les agissements du gouvernement

Ceci est une lettre ouverte conjointe des Syndicats des agents du trésor public et des impôts  adressée au Premier ministre.

Excellence, Monsieur le Premier ministre,

Le dimanche 17 juillet 2017, le Gouvernement par voie de presse a fait une déclaration relative à un mouvement annoncé par le Syndicat autonome des agents du trésor du Burkina (SATB). Dans sa déclaration, le Gouvernement a annoncé qu’il voudrait « apporter l’information juste aux travailleurs du Trésor public, aux usagers et à l’opinion nationale » sur un présumé appel du SATB à un mouvement de débrayage général dans tous les services de la Direction Générale du Trésor et de la Comptabilité Publique (DGTCP) au motif d’une remise en cause du Protocole d’accord signé le 29 mai 2017.

Dans la suite de sa déclaration, évoquant  la question de relecture des textes portant conditions et modalités de répartition du Fonds commun des agents de la DGTCP et de la Direction générale des impôts (DGI), le gouvernement a :

  • reconnu que la question est un des points du Protocole d’accord qu’il a signé avec le SATB suite à la lutte que celui-ci a mené en mai 2017 et  que le SNAID a également demandé la relecture de l’arrêté portant conditions et modalités de répartition du FC des agents de la DGI ;
  • relevé que les syndicats sont restés inflexibles sur leurs positions lors des concertations avec l’administration ;
  •  conclu sur ce point en soulignant que faute de consensus entre l’administration  avec ces deux syndicats sur le contenu des textes, le Ministre en charge des finances a instruit le Directeur Général du Trésor et de la Comptabilité Publique et le Directeur Général des Impôts de procéder au paiement du Fonds Commun selon les modalités de répartition définies par les arrêtés en vigueur.

Par la suite, le Gouvernement a déclaré illégal le « mouvement de débrayage général initié par le SATB car n’ayant fait l’objet d’aucune autorisation préalable comme l’exigent les textes en la matière et dénonce toute velléité d’extension de ce mouvement à tout autre syndicat ».

Le Gouvernement a tenu à informer l’opinion que les motivations de ce mouvement « comportent entre autres exigences le départ de certains responsables administratifs, comme l’ont demandé le SATB et le SNAID dans une lettre conjointe adressée au Chef du gouvernement, ainsi que les velléités d’extension de cette liste, portent en elles-mêmes des signaux d’une tentative de déstabilisation que le Gouvernement ne saurait tolérer ». Il a ajouté qu’il a fait d’énormes sacrifices pour satisfaire les revendications des deux (02) syndicats et par conséquent, ne saurait « tolérer que pour des questions de répartition interne des éléments de motivation, le fonctionnement des structures publiques soit pris en otage, à des desseins inavoués ». De ce fait, il annonce que toute absence non justifiée sera sanctionnée avant de conclure par  sa disposition au dialogue.

La gravité du ton et l’inexactitude des faits, nous amènent à vous adresser la présente lettre ouverte afin de rectifier certains faits et d’éclairer davantage les travailleurs du Trésor et ceux des impôts ainsi que l’opinion publique nationale.

  1. Du prétendu mouvement de débrayage du SATB

Le SATB et le SNAID tiennent à préciser que plutôt qu’un débrayage général, les bureaux nationaux avaient juste prévu  des meetings pour le lundi 17 juillet 2017 afin d’une part, de faire  le point à leurs militants respectifs sur l’état de mise en œuvre des protocoles d’accord signés avec le Gouvernement et d’autre part, d’expliquer les conséquences désastreuses de la décision unilatérale de Madame le Ministre de l’économie, des finances et du développement de payer les fonds communs sur la base des arrêtés caduques. Quand le gouvernement dit que le débrayage général initié par le SATB est illégal car « n’ayant fait l’objet d’aucune autorisation préalable comme l’exigent les textes en la matière », il ne peut nous citer un quelconque texte qui oblige les syndicats à attendre une autorisation du gouvernement même pour une grève.

II- De la question de relecture des textes portant FC 

Le Gouvernement tente, à travers ce communiqué,  de jeter les travailleurs du Trésor et ceux des Impôts du Burkina Faso et leurs syndicats respectifs à la vindicte populaire tout simplement.

En ce qui concerne la relecture des textes du FC des travailleurs du Trésor, il convient de rappeler que sur ce point qui  figurait dans la Plateforme du SATB lors des négociations à l’issue desquelles, le Gouvernement s’y est engagé dans le Protocole d’accord avec pour échéance le 30 juin 2017. Ainsi, après la signature du Protocole d’accord le 29 mai 2017, le Syndicat a transmis les propositions de relecture exprimées par l’ensemble des travailleurs à la Direction du Trésor. Après des concertations avec le Syndicat, le Directeur général du Trésor et de la comptabilité s’est opposé à la relecture quand bien même cela est un engagement gouvernemental. Ce qui a amené le SATB à adresser une lettre de protestation au Premier ministre le 10  juillet 2017 qui est restée sans suite. Finalement, le 10 juillet 2017, le Ministre de l’économie,  des finances et du développement a reçu le SATB avec tous les syndicats du Ministère pour imposer une vision unilatérale de relecture des textes du FC.

Ce qui a été  rejeté par la quasi-totalité des syndicats du Ministère. D’où la mise en place d’un groupe de négociations par le Ministre. Ce groupe a reçu le SATB pour comprendre les propositions des travailleurs du Trésor le 11 juillet 2017 et le 13 juillet 2017 pour lui exposer un projet d’arrêté de répartition. Le SATB a fait des amendements séance tenante au projet car il comportait  beaucoup d’iniquités.

Le groupe en question a aussi procédé de la même façon avec le SNAID qui a également fait des amendements au projet de répartition. Aux deux (02) syndicats, le groupe avait promis de leur revenir. En lieu et place de ce retour, nous avons eu droit à une décision  unilatérale du Ministre en charge  des finances de payer le FC des travailleurs des impôts et de ceux du Trésor sur la base d’une simple circulaire en lieu et place des arrêtés. Toute chose qui constitue une violation flagrante des textes qui régissent la gestion des finances publiques et un abus d’autorité.

Relevons qu’avant d’être reçu par le groupe de négociations, le SNAID, à la suite d’une tournée syndicale, a transmis les propositions des travailleurs des impôts au Directeur général des impôts, M. Adama BADOLO depuis le 15 juin 2017. Ce dernier à fait savoir au SNAID, qu’ à priori, il n’avait pas d’objection particulière mais qu’il devait attendre des instructions du Ministre.

Les deux (02) Directeurs généraux au lieu de se pencher sur ces préoccupations, ont instrumentalisé et financé des groupuscules de travailleurs notamment les agents d’appui contre nos syndicats et l’ensemble des travailleurs. Ils ont travaillé à ce que ces groupuscules soient reçus par le Ministre parallèlement aux syndicats.

Leur objectif est de diviser les travailleurs, fragiliser voire liquider leurs organisations syndicales et garder le statut quo en matière de gestion des motivations financières avec le soutien du Ministre en charge des finances, Mme Hadizatou Rosine COULIBALY/SORI. En effet, ces autorités veulent maintenir une gestion opaque, inique et anti-travailleur du FC. Cela se comprend aisément dans la mesure où le Ministère en charge des finances en général et la DGI et la DGTCP en particulier reçoivent du  personnel en inadéquation totale avec les besoins réels en personnel.

La plupart des Directeurs généraux du Trésor ou des Impôts ont fait parachuter leurs proches (femmes, maîtresses, frères, amis politiques…)  sans respect des textes régissant la Fonction publique. A ce personnel, ils sont prêts à  verser la totalité des avantages au détriment des agents des cadres des impôts ou du Trésor. D’où leur volonté d’empêcher toute relecture des textes du FC.

Le cas de la DGI est encore plus grave : c’est la seule Direction du Ministère qui  continue de recruter des contractuels souvent dans l’opacité totale et cela en violation flagrante de la Loi 081-2015/CNT du 24 novembre2015 portant statut général de la fonction publique de l’Etat. Pour ces  recrutements, le DGI se substitue à la Fonction publique en signant des contrats de travail. En 2017, le DGI Adama BADOLO a procédé au recrutement d’Informaticiens contractuels alors que la DGI pouvait disposer de ce type de personnel pour peu qu’il en fasse la demande au Ministère en charge de la Fonction publique. . A ce jour, la DGI comprend près de 70 contractuels et plus de 75 bénévoles. Du reste, le SNAID solidaire de la lutte des masses opprimées, a lutté et a pu obtenir dans le protocole d’accord le principe de la régularisation de leur situation administrative.

La lutte du SATB et du SNAID vise entre autres à assainir la gestion du FC à travers l’équité, la justice et la transparence.  Ce fonds, destiné à motiver les travailleurs du Ministère en général et en particulier ceux des régies de recettes, leur permet de faire face aux risques de leur métier (corruption, détournements de fonds…) comme l’a reconnu le Ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale Pengdwendé Clément Sawadogo, dans le journal Sidwaya du 19 juin 2017.

Malheureusement, le Ministre en charge  des finances, le DGI Adama BADOLO et le DGTCP Naby Abraham OUATTARA gèrent ce fonds commun en violation des règles élémentaires de l’orthodoxie financière. Pour continuer ce pillage, ils ont f    ait la répartition des fonds en ignorant les textes régissant leur gestion.

  1. De l’accusation de déstabilisation

Cette accusation part du fait que le SATB et le SNAID ont demandé le départ des deux (02) Directeurs généraux. Cette exigence est liée au fait que ces responsables ont entrepris des actions graves de division des travailleurs, de blocage de l’exécution des Protocoles d’accord et de liquidation des deux (02) syndicats. Pour preuve, le chauffeur du DGI a menacé publiquement de mort le secrétaire général adjoint du SNAID. Pire, le premier jour du sit-in, le 18 juillet 2017, le DGI a armé des chauffeurs contre les travailleurs en lutte. Ainsi, deux chauffeurs ont failli ouvrir le feu sur des militants du SNAID dans la cour de la DGI sous le regard bienveillant du DGI et de la CRS qui a été déployée pour empêcher le sit-in du SNAID.

  • Du non-respect des engagements

Le Gouvernement a l’habitude de ne pas respecter ses engagements vis-à-vis des syndicats. Ainsi, signe-t-il des Protocoles d’accord pour les ranger ensuite dans les tiroirs. Ce qui se passe à la DGTCP et à la DGI rentre dans cette « logique ». En effet, les Directeurs généraux des impôts et du trésor ainsi que le Ministre en charge  des finances ne font qu’exécuter un plan savamment préparé pour remettre en cause les protocoles d’accord signés avec nos deux syndicats.

Au sujet du protocole d’accord signé avec le SNAID, le Gouvernement n’a pas pu mettre entièrement en œuvre un seul point alors que les échéances pour plusieurs engagements sont passées (cas du plan d’investissement, du carburant, du plan de carrière, des postes de nomination, de la sécurisation des services).

C’est le lieu de rappeler également, le refus de dialogue sincère des premières autorités du Ministère et le recours systématique aux forces de sécurité pour réprimer les luttes des travailleurs pendant qu’au même moment les services des finances sont constamment cambriolés  par manque de sécurisation.

Au sujet des traitements de salaires en général et des fonds communs en particulier, il convient de rappeler que ce ne sont  pas ces motivations qui du reste existent depuis les indépendances, qui sont à l’origine du sous-développement de notre pays mais plutôt la mauvaise gestion des finances publiques  à travers le pillage des ressources naturelles, les détournements de deniers publics, la corruption etc. Les fonds communs existent sous plusieurs formes dans la quasi-totalité des pays du monde entier et ne sauraient être un tabou au Burkina Faso. Au titre des salaires, les fonctionnaires burkinabè ne sont pas les mieux payés de la sous-région et voire le reste du monde.

Excellence, Monsieur le Premier  Ministre,

Nos organisations syndicales comprendraient aisément votre fermeté si elle était fondée sur des bases justes et si la même fermeté était tenue pour la bonne gestion des finances publiques. Ainsi, dites à l’opinion:

  • dans le domaine de la fraude fiscale combien de francs les institutions que vous nous accusez de déstabiliser  ont pu recouvrer ? A la DGI, rien qu’entre 2016 et 2017, les révélations de fraudes et les redressements fiscaux illégalement abandonnés par les premières autorités se chiffrent à des dizaines de milliards ;
  • le contrôle de la production et de l’exportation de l’or n’est pas assuré au Burkina de façon transparente;
  • les marchés et yaards de la ville de Ouagadougou ne paient pas d’impôts à la DGI ;
  • combien d’impôts paient par an les membres du gouvernement et les députés au titre des centaines de millions ou de milliards de fortunes dans le cadre de la déclaration de leurs biens ? Certains n’ont même pas payé leur taxe de résidence à la hauteur de leurs biens immobiliers à fortiori la taxe sur les immeubles bâtis et non bâtis institués en octobre 2016 ;
  • pourquoi  versez-vous  plus d’un milliard FCFA par an à vos amis banquiers comme frais pour l’encaissement de chèques servant de paiement des impôts des contribuables au lieu de faire appliquer la règlementation visant à faire sanctionner les auteurs de chèques impayés. Ces frais sont une charge supplémentaire pour le contribuable burkinabè.
  • pourquoi  l’ASCE-LC ne fait-elle pas l’audit de la DGTCP, de la DGI ou de la Douane ?
  • pourquoi  le budget de l’Assemblée Nationale est-il passé du simple à près du double en 2016, au moment où les députés affirment avoir consenti une diminution de leurs émoluments ? .

Excellence, Monsieur le Première Ministre,

Les légers réajustements des motivations financières consentis par votre gouvernement suite aux  luttes récentes des travailleurs ne sauraient constituer une prime de compromission pour nos organisations syndicales dans la lutte contre la mal gouvernance administrative et  financière.

Nos organisations syndicales exigent le départ des forces de sécurités de   nos directions au profit de  la lutte contre la délinquance fiscale, de la sécurisation des biens et services des populations et  de la lutte contre le terrorisme.

Nous restons disponibles jour et nuit pour un dialogue sociale franc et sincère pour une amélioration des performances des  deux (02) importantes Directions que sont la DGI et la DGTCP.

Veuillez agréer, Excellence Monsieur le Premier Ministre, l’assurance de notre considération distinguée.

Pour le SATB 

 

 

Séini KOANDA

Secrétaire général

Pour le SNAID

 

 

 

Nongo Grégoire TRAORE

Secrétaire général




Côte d’Ivoire: voici ce qu’on sait de l’attaque du mercredi 19 Juillet

Une tentative de braquage d’armes s’est produite ce mercredi soir à l’école de police de Cocody et au centre du CCDO Rechercher CCDO de Yopougon (ex camp BAE) à Abidjan.

Selon les premières informations recueillies aux alentours de 22hTU, une dizaine d’individus a tenté de pénétrer dans l’enceinte des deux établissements.

A l’école de police qui donne en face de l’Université FHB de Cocody, des policiers et élèves pris de peur, ont rejoint le campus.

Des tirs ont été aussi entendus au camp de la Brigade anti-émeute (BAE) et autour de la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (MACA).

A en croire des sources , suspecté de vouloir se servir de l’opportunité de l’attention internationale liée à l’évènement qui s’ouvre demain à Abidjan pour régler des comptes politiques en vue de 2020, les agresseurs se sont rendus dans l’enceinte de l’établissement à bord des taxis communaux de la commune de Cocody.

À l’école de police, des hommes armés de fusils ont pointé leurs armes sur les voitures qui passaient et se sont emparés de plusieurs véhicules, selon la même source.

« Ils nous ont ‘réquisitionnés’ notre véhicule, ils pointaient leurs armes. Ils arrêtent les voitures et les taxis et ils prennent les véhicules », a affirmé un employé d’une société de gardiennage à quelques dizaines de mètres de l’école.

« Ce sont des policiers cagoulés avec des gilets pare-balles », a témoigné un chauffeur de taxi, Dirassouba Adama, qui s’est fait braquer son véhicule.

« Ils ont tiré en l’air et tiré à côté du véhicule, ils m’ont dit de descendre et de partir, et je suis parti. Ils ont donc pris ma voiture. Il y a au moins dix véhicules à l’intérieur » (de l’école de police).

« Ils ont dit : ce pays c’est foutaise, on revendique nos droits », a ajouté ce chauffeur de taxi.

L’autre constat fait après ces tirs, les populations sont apeurées et traînent les pas à rejoindre leur poste de travail comme constaté ce matin à Yopougon où la voie principale réputée pour son embouteillage était dégagée au moment où nous quittions les lieux.

Les derniers incidents dans l’armée remontent au week-end dernier. Trois soldats avaient été tués dans la nuit de vendredi à samedi dans des tirs dans un camp militaire de Korhogo, grande ville du Nord.

Selon une source proche de l’armée, il s’agit d’une réplique des mutineries de janvier et mai qui ont ébranlé le pays.




Communiqué de presse: Avis de recrutement des experts indépendants

Le Ministère de l’Environnement, de l’Economie Verte et des Changements Climatiques MEEVCC lance à travers le Fonds d’Intervention pour l’Environnement le 3ème appel à projets en 2017. Il permettra de financer des projets initiés et mis en œuvre au niveau local par les promoteurs issus des Collectivités Territoriales, des organisations de la société civile, des organisations communautaires de base ou du secteur privé.

Ce nouvel appel à projets couvrira six régions administratives du Burkina Faso (Nord, Hauts Bassins, Cascades, Sud-Ouest, Boucle du Mouhoun, Centre-Ouest) et financera des projets environnementaux dans les domaines de la Gestion des Ressources Forestières (Aménagement et Conservation, Valorisation des Produits Forestiers Ligneux et des Produits Forestiers Non Ligneux, et de la Gestion Durable des Sols et des Eaux (en lien avec l’adaptation et l’atténuation aux changements climatiques).

La sélection des projets soumis à ce financement sera appuyée par une expertise indépendante.

Le présent Avis à Manifestation d’Intérêt vise à permettre au FIE de s’attacher les services de plusieurs experts techniques pour appuyer le déroulement de la phase de sélection dans les régions du Fonds d’Intervention pour l’Environnement.

Télécharger l’Avis de recrutement des experts indépendants