Côte d’Ivoire: Après la mutinerie, les soldats passent à la caisse à Bouaké et retirent 5 millions de Fcfa

Après la fin de la mutinerie mardi la vie a repris son cours normal dans le pays. Comme annoncé par le gouvernement un accord définitif non dévoilé dans ses détails, a été trouvé lundi avec les soldats issus de l’ex-rébellion en colère. Pour preuve, ces derniers ont regagné les casernes et les armes ont cessé de crépiter dans le pays. Les soldats ont par ailleurs commencé à passer à la caisse devant les banques ce mercredi, comme constaté sur place par un collaborateur de KOACI. En grand nombre, ils étaient visibles en tenues civiles sur leurs engins à deux roues devant une banque dans la  capitale du Gbèkè. « Ils sont tellement nombreux que la banque ne prend que cinq personnes et les autres sont invités à attendre dehors», nous a-t-on expliqué. Comme confirmé par deux militaires à leur sortie de la banque de l’Habitat, c’est bien 5 millions de Francs Cfa qui leur ont été versés. Selon nos informations, seraient versés en juin prochain, aux 8400 militaires concernés, 2 millions de Fcfa, soldant ainsi les 7 convenus. On retiendra qu’une nouvelle fois la force des armes a eu le dessus sur la « fermeté » affichée par le gouvernement finalement contraint à se plier aux négociations.

Société civile burkinabè: des Journées de dénonciation de l’impunité, prévues vendredi et samedi

Une dizaine d’Organisations de la société civile (OSC) burkinabè regroupées au sein d’une coalition, organisent,  les vendredi 19 et samedi 20 mai prochains à Ouagadougou, «les journées de dénonciation de l’impunité des crimes de sang et des crimes économiques», a-t-on appris auprès des organisateurs. En  prélude à l’évènement, le comité d’organisation a animé une conférence de presse, lundi à Ouagadougou, pour annoncer que les journées de dénonciations seront marquées par divers activités dont un forum d’échanges et de témoignages, un meeting de dénonciation, etc. «Nous organisons ces manifestations parce que nous nous rendons compte que l’impunité persiste toujours dans notre pays aussi bien pour les auteurs de crimes économiques que les auteurs de crimes de sang», a déclaré Ali Sanou, co-animateur de la conférence de presse. A entendre M. Sanou, par ailleurs secrétaire général du Mouvement burkinabè des droits de l’Homme et des peuples (MBDHP), l’un des objectifs de l’insurrection populaire en fin octobre 2014 au Burkina Faso a été trahi.  «L’une des raisons qui ont prévalu à une insurrection populaire, c’est justement pour que l’impunité puisse prendre fin», a-t-il rappelé. Selon lui, ces «journées de dénonciation de l’impunité des crimes de sang et des crimes économiques» visent à protester contre ces faits et interpeler l’autorité sur son obligation à travailler à lutter efficacement contre l’impunité. Les journées de dénonciation sont portées par des structures tels que les Comités de défense et d’approfondissement des acquis de l’insurrection populaire (CDAIP), le MBDHP, le Réseau national de lutte anti-corruption (REN-LAC), l’Union générale des étudiants burkinabè (UGEB), la Coalition nationale de lutte contre la vie chère (CCVC) de la ville de Ouagadougou. Elles se dérouleront à la Maison du peuple de Ouagadougou et le comité d’organisation invite les populations de la ville de Ouagadougou à y prendre part massivement.

Un camion déverse à Ouagadougou de nombreux sacs de maïs

Un camion s’est renversé lundi soir à Ouagadougou, sur la circulaire, en face de la SONABEL ZAD, déversant de nombreux sacs de maïs, (au moins 40 tonnes), sans faire de mort ou de blessé. Selon les occupants du véhicule, l’accident est survenu suite à « une panne technique ». Le camion, en provenance de Bobo-Dioulasso était en route pour Niamey (Niger). Cet évènement intervient quelques jours après un accident près de Pô qui a fait 18 morts et de nombreux blessés. Source: Omega

Ghana: Jerry Rawlings dément sa mort

Les informations qui ont circulé en fin de semaine dernière sur le décès de l’ex Président ghanéen, Jerry Rawlings, qui se serait effondré dans sa résidence de Ridge à Accra et décédé par la suite ne sont que des rumeurs. Elles sont démenties par le concerné avec des mises en garde et une exhortation. En démentant ces rumeurs dans une publication en date d’hier 15 mai, le service de communication de Rawlings a exprimé son dégoût par rapports aux informations sur des réseaux sociaux et certains medias sur son décès et mis en garde les colporteurs de fausses nouvelles. A ce propos, le service de communication a mis en garde les personnes qui se cachent derrière la publication du mensonge sur sa mort à s’abstenir des « actions imprudentes et insensibles, car elles peuvent nuire à la famille, aux amis et aux sympathisants de l’ex Président». Sans s’arrêter là, l’ex dirigeant militaire a averti que des directeurs de publication qu’en relayant une telle information, ils pourraient être poursuivis en justice et arrêtés pour activité malveillante. Pour ne pas arriver à ce stade, le service de communication de celui que certains ghanéens appellent affectueusement « Papa J » a exhorté les hommes des médias à demander des éclaircissements sur les questions liées à l’ex président pour éviter de de s’induire en erreur par des informations sans fondement. En dehors de ce démenti, ajoutons que Rawlings est entrain de préparer les cérémonies devant marquer la commémoration du 38e anniversaire de la Révolution du 04 juin 1979. C’est à cette date qu’il a pris pour une première fois le pouvoir avant de le rendre à Hilla Limann, un Président civil élu. Il a repris le pouvoir le 31 décembre 1981 suite à des défaillances notées afin de redresser le Ghana. Selon toujours le comité d’organisation « la célébration nationale du 38e anniversaire de la Révolution du 04 juin se déroulera à Wa, la capitale de la région de l’Upper West sous le thème « Restaurer les valeurs de Probité, Responsabilité et Vérité dans la politique contemporaine». Le comité a rappelé que le 04 juin 1979 est le jour où de jeunes officiers de l’Armée ghanéenne « inspirés » par le Lieutenant d’aviation Jerry John Rawlings ont montré leur dédain face à la corruption endémique, l’ineptie et de mauvaises pratiques dans la société ghanéenne afin de restaurer « l’espoir » dans le pays.

Mutineries en Côte d’Ivoire : la CEDEAO déplore l’utilisation de la violence comme mode de revendication

La CEDEAO a déploré lundi la reprise des mutineries en Côte d’Ivoire  et a exhorté  les  soldats mécontents à recourir exclusivement aux voies pacifiques pour obtenir la satisfaction de leurs réclamations. «Le Président de la Commission de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) suit avec préoccupation la reprise de la mutinerie dans des casernes militaires de Côte d’Ivoire depuis le jeudi 11 mai 2017. Cette reprise est d’autant plus surprenante qu’elle intervient à la suite d’une rencontre d’une délégation des mutins avec le Chef de l’Etat, le 10 mai, pour lui exprimer leurs regrets, lui présenter leurs excuses et l’informer qu’ils renonçaient définitivement au solde des primes qui étaient réclamées lors du mouvement du 10 janvier 2017 et pour lesquelles un début de paiement est déjà intervenu. Il s’y ajoute que la rencontre a été marquée par l’annonce, par le Président de la République, de nouvelles mesures prises pour améliorer les conditions de vie et de travail des soldats, dans le cadre de la mise en œuvre de la loi de programmation militaire.  A ce propos, le Président de la Commission de la CEDEAO déplore l’utilisation de la violence comme mode de revendication et de règlement des conflits sociaux et lance un appel aux soldats mécontents pour qu’ils recourent exclusivement aux voies pacifiques qui leur sont ouvertes par les plus hautes autorités de leur pays pour obtenir la satisfaction de leurs réclamations. Il encourage les autorités ivoiriennes à maintenir leur volonté de trouver des solutions aux problèmes qui sont à l’origine du mécontentement des soldats, afin de préserver les importants acquis de la reconstruction post-conflit, ainsi que le climat de paix qui prévaut dans le pays et dans la sous-région».

Côte d’Ivoire: La colère des militaires calmée avec l’accord, plus de tirs, reprise timide des activités et ouf de soulagement populaire

Enfin on respire un peu. Les 5 millions de Fcfa conclus avec les soldats de l’ex-rébellion ayant dicté leur loi à la classe politique dirigeante qui avait pourtant affiché sa ferme volonté de ne plus rien leur donner, ont permis de faire baisser la tension quelques heures après l’annonce de l’accord lundi soir. En effet, le temps que l’information fasse le tour des casernes du pays, le calme est progressivement revenu. Plus de tirs en l’air à foison, les barrages levés comme constaté à Bouaké et Abidjan par KOACI et rapporté de Daloa, Korhogo ou Bondoukou par nos sources sur place. Les activités reprennent timidement, l’onde de choc de la mutinerie guide encore certaines entreprises, institutions ou écoles à fermer. Le calme revenu et avec la journée de mardi pour le constater, à moins d’un changement de scénario, tout indique que le véritable retour à la normale économique sera pour mercredi. Tous les militaires contactés ont expliqué avoir accepté l’ « effort » de 2 millions demandé, attendre désormais l’effectivité du virement des 5 millions de Fcfa et « jouer le jeu » de l’accord conclu entre temps en rentrant en caserne même si la tension et la méfiance d’un nouveau non respect d’engagement est palpable. Des récalcitrants sont néanmoins annoncés à San Pedro, Akouedo et Bouaké. S’ils ont tiré en l’air, ils seraient désormais minoritaires. Ils expliquent n’avoir reçu aucune assurance concrète du virement de l’argent et attendent d’être mieux informés sur l’accord. L’épisode des quatre jours de mutinerie qui ont paralysé le pays et ses activités laisse néanmoins les ivoiriens perplexes quant à ses dirigeants et institutions. Entre remise claire en cause du Chef d’Etat Major dont les appels et les menaces n’ont au constat eu aucun effet sur les soldats qui réclamaient leur argent, et l’autorité de la classe politique sans eux.Les militaires armés issus de l’ex-rébellion, qui ont aidé à l’accession au pouvoir du régime actuel, ont démontré à ciel ouvert après une, sans nul doute, « tentative politique » avec une déclaration de renonciation au solde de leur prime diffusée jeudi soir qui a mis le feu aux poudres, qu’ils étaient bel et bien les rois du pays n’en déplaise à ceux, silencieux ou planqués durant ces longues journées d’angoisses, qui, aux beaux jours revenus, viendront dire le contraire.    

Côte d’Ivoire: Les rues vides rappellent les heures sombres, Alassane Ouattara bel et bien au pays

Il n’est pas en France, contrairement aux rumeurs, le président Ouattara est bel et bien en Côte d’Ivoire. Selon nos informations, le chef des armées serait en sa résidence avec son premier cercle pour tabler sur la situation qui prévaut depuis vendredi et qui a pris une tournure plus inquiétante lundi comme largement rapporté par KOACI. Outre ce fait rassurant, le reste l’est moins. En effet, la mutinerie s’est clairement étendue dans de nombreuses villes du pays qui abritent des casernes. Les soldats issus de l’ex-rébellion costauds et aguerris, qui tiennent les poudrières et et qui représentent une frange importante de l’armée, défient l’autorité de l’Etat en refusant de rentrer en caserne. Balayant d’un revers les menaces de l’Etat major exprimées la veille, ils campent sur leur principale exigence, le solde du restant dû d’une prime de 12 millions de Fcfa (7 millions de Fcfa, ndlr). Une situation qui a replongé le pays dans ses cauchemars. Banques et commerces fermés, habitants terrés chez eux, rues vides, psychose du pire aussi anxiogène que résultat et enseignement des soubresauts de l’histoire. Tel un symbole, le Plateau, centre d’Abidjan et place névralgique, désert comme durant la crise post-electorale. Approchés, des policiers croisés et comme pressés de rentrer dans leur commissariat, se refuseront de commenter la situation. Seul un conseil de méfiance face à la menace de pilleurs venus des quartiers précaires, nous sera confié.Approchés, des policiers croisés et comme pressés de rentrer dans leur commissariat, se refuseront de commenter la situation. Seul un conseil de méfiance face à la menace de pilleurs venus des quartiers précaires, nous sera confié. Nous tenterons en vain d’approcher le camp Gallieni. Les militaires conseillant de loin par signe, de ne pas l’approcher. A Adjamé non loin, des soldats patrouilles en tirant en l’air depuis des véhicules civils. Aux abords du palais présidentiel, situé dans cette commune centrale, on observe des éléments du GSPR postés à ses entrées.  

Côte d’Ivoire : Echauffourée entre ex-démobilisés et Garde Républicaine à l’ex-corridor de Gesco

L’ancien corridor de Gesco dans la commune de Yopougon porte d’entrée dans la ville d’Abidjan a connu une animation de crise. En effet, dans la mouvance de protestation des démobilisés à Abidjan et à l’intérieur du pays, des éléments en civil se réclamant de ce mouvement avaient bloqué le corridor de Gesco, depuis ce matin entravant ainsi la circulation des biens et des personnes, ainsi que le trafic routier pendant des heures. Ce qui avait créé des mouvements de panique auprès de la population, des opérateurs économiques qui ont fermé leurs magasins et interrompu leurs activités. Aux environs de 12h30, une colonne de la Garde Républicaine en patrouille est arrivée sur les lieux et a interpelé ces ex-démobilisés afin qu’ils lèvent leurs barrages, ce qu’ils auraient refusé. Les éléments de la garde républicaine ont levé de force les barrages érigés par ces derniers et ont tiré en l’air pour les dissuader de recommencer et éviter un affrontement. Mais ceux-ci déterminés à se faire entendre ont tenté à nouveau de dresser les barrières, ce qui a dégénéré la situation. Mais l’arrivée des éléments de la gendarmerie et des CCDO qui se sont interposés ont permis d’éviter un affrontement. Au moment où nous portions l’information (12h 30), les discussions entre ces corps étaient en cours. L’ex-corridor a été partiellement ouvert, vu que le trafic routier a repris son cours au petit trot. En guise de rappel, en janvier 2017, après un mouvement de mutinerie issue de l’ex-rébellion qui avait paralysé le pays, un accord d’une prime de 12 millions de FCFA avait été conclu. A ce jour, 5 millions ont été versés. Après une déclaration survenue jeudi dernier de renonciation au solde de leur prime, ne se reconnaissant nullement dans ladite déclaration retransmise sur les antennes de la RTI, ces mutins ont manifesté, pour disent-ils « vouloir leur argent ».

Côte d’Ivoire: Yopougon, un douanier abat un étudiant de l’ENS dans un maquis

Week-end tragique à Yopougon. Vendredi soir un douanier a délibérément ouvert le feu sur un étudiant de l’école normale supérieure (ENS) dans un maquis. La victime est décédée sur le champ. Dans cette affaire qui s’est déroulée au quartier Niangon de la commune, la police judiciaire a été chargée de mener une enquête pour «crime flagrant par homicide volontaire». Le vendredi soir dans un maquis, à la suite d’une altercation qui trouverait son origine dans une histoire de bière, un douanier en civil a délibérément sorti son arme pour tirer sur un jeune homme, étudiant à l’ens, qui fêtait sa première bourse, en compagnie de ses camarades. La décharge qui s’est logée dans le cou de la victime, a directement occasionné sa mort, avant toute tentative de l’évacuer dans un hôpital.  » Nous étions tous assis en train de boire tranquillement, quand tout d’un coup, un homme sur une table a sorti une arme et a effectué 05 tirs de sommation devant un jeune. Puis l’a rédirigée contre lui pour l’abattre « . Ont confié des témoins oculaires vendredi soir à l’arrivée de la police. Ils avaient alors pris la fuite après les faits. Des premiers détails fournis par le mis en cause, par ailleurs confirmé agent des douanes,  » Il aurait perdu son sang froid. Il n’a pas apprécié que le jeune homme qui célèbrait un événement avec son groupe, essaie de l’humilier avec des bouteilles de bières devant sa femme et, tente en plus de le désarmer » ont rapporté les enquêteurs. Arrêté par les éléments du 17ème arrondissement, le même vendredi soir, le douanier meurtrier a été conduit dans les locaux de la police criminelle. Il subit encore une série d’interrogatoires, avant d’être soumis aux différentes procédures prévues par la loi en pareille circonstance.

Côte d’Ivoire: On s’attend au pire donc on reste à la maison, Abidjan au ralenti, les banques ferment leurs portes

Les résonances des mouvements dans les casernes du pays effraient autant les habitants de Bouaké que d’Abidjan. Si à Bouaké on reste chez soi depuis vendredi, à Abidjan où les tirs à l’arme lourde surgissent sporadiquement, c’est depuis ce matin. Conséquence directe, avec des salariés ou des chefs d’entreprises gagnés par la peur d’un nouveau coup d’Etat à venir, les activités de la capitale économique sont au ralenti. On ne compte plus les entreprises ou autres commerces qui à 8HTU n’avaient pas encore ouvert leurs portes ou leurs activités. Le peu qui a pris son courage à deux mains pour aller au travail est bien souvent contraint de rentrer à la maison. Au Plateau, les barrages érigés et levés vendredi ont réapparu. Les automobilistes en provenance de l’axe d’Adjamé sont priés de faire demi-tour par les militaires. Un soldat approché expliquera ne pas vouloir renoncer à l’argent promis et fera mention du paradoxe inacceptable à leurs yeux d’une classe politique très riche qui aujourd’hui leur demande à eux « petits soldats » de faire des efforts financiers. «Ils (les politiciens, ndlr) sont tous milliardaires grâce à nous et c’est nous qu’ils veulent distraire maintenant? » dénoncera kalach à la main, le soldat interrogé non loin des locaux du ministère de la défense au Plateau. Son camarade, lui aussi armé d’une kalach, ajoutera «C’est bizarre les mêmes qui nous encensaient en 2011  tentent aujourd’hui de nous faire passer pour des soldats moins que rien à la limite pour des barbares, pourquoi? pour une affaire d’argent qu’ils veulent garder pour eux?». Par ailleurs et tel un symbole fort, les banques ont toutes fermées à l’appel d’un mort d’ordre de l’Association Professionnelle des Banques et Établissements Financiers de Côte d’Ivoire (APBEF-CI) comme constaté. Voulant nous rendre à un guichet d’une banque au Plateau, les gardiens nous indiqueront qu’ordre a été donné de fermer et de demander aux salariés de rester chez eux. Après et malgré un avertissement de sanction de l’Etat Major dimanche soir et une médiation d’anciens « com zone », au delà d’Abidjan, à Bouaké les soldats qui réclament le paiement du restant (7 millions, ndlr) de leur prime de 12 millions qui devait être mensuellement payé depuis février, ont à nouveau exprimé par les armes lundi matin leur colère. Situation similaire à Korhogo, Daloa et Bondoukou. Enfin, devant le constat de non effet pour l’heure des menaces de « sévères » sanctions de l’Etat Major, l’opinion du pays a les yeux tourné vers sa classe politique en espérant que cette dernière trouve rapidement une solution pour calmer les militaires.