Burkina Faso: Un agent de recouvrement disparait avec plus de 75 millions F CFA

Un agent de recouvrement à la direction des moyennes entreprise de la région du centre a disparu avec la somme de 75 millions de F CFA, a-t-on appris auprès du Syndicat national des agents des  impôts et des domaines(SNAID). L’agent qui n’avait pas été nommé caissier avait à peine 2 ans de service, a indiqué le secrétaire général du SNAID Grégoire Traoré, selon qui les supérieurs hiérarchique de l’agent fuyard doivent rendre compte dans cette affaire de détournement de 75 millions. M. Traoré s’exprimait lors d’un point de presse sur la grève de 120 heures décrété par le syndicat sur l’ensemble du territoire national. Selon lui, la grève‘’connait un large succès avec un taux de participation de 90 à 100% sur l’ensemble du territoire national’’. Le SNAID a entamé depuis lundi un mouvement de grève de 5 jours pour la mise en œuvre de leur plateforme revendicative dont une dotation suffisante en carburant pour le recouvrement, des bâtiments administratifs de qualité, l’octroi d’une indemnité compensatrice forfaitaire et le rappel de celle lié à l’exploitation informatique. Annoncée en décembre dernier, cette grève du SNAID avait ensuite été suspendue en raison du deuil suite à la mort de onze soldats burkinabè tués lors d’une attaque jihadiste à Nassoumbou, près de la frontière malienne.

Nigeria: Attaque d’hommes armés contre un marché dans le centre , 17 morts

Mardi 21 Mars 2017, 17 personnes ont été tuées et onze blessés lundi dans l’Etat du Benue des suites d’attaques d’hommes armés , a annoncé mardi le porte-parole de la police de l’Etat. Des inconnus à moto ont lancé une attaque lundi contre un marché de Zaki Biyam », dans l’Etat du Benue tuant au moins 17 personnes . Le porte-parole de la police de l’Etat Moses Yamu, a indiqué que la plupart des victimes étaient des femmes et des enfants. Le président Muhammadu Buhari a condamné mardi cette « attaque vicieuse » et demander l’ouverture d’une ‘enquête permette « de faire rendre des comptes aux auteurs de cet acte lâche ». La tension est toujours vive au centre du Nigeria où des conflits opposent éleveurs et cultivateurs pour les droits de pâturage.

Cameroun: Depuis Ouagadougou, les anti-Biya s’organisent pour l’alternance au Cameroun

Mardi 21 Mars 2017- Plusieurs camerounais de l’étranger ont choisi Ouagadougou, pour aborder le thème de l’alternance, à l’occasion du forum international de la diaspora camerounaise, qui se tiendra du 25 au 27 mai 2017 dans la capitale burkinabé. L’objectif du forum vise, « la mobilisation » de la diaspora camerounaise pour une contribution durable à la « renaissance » du Cameroun. Précisément, fait savoir Jean Genestar Priso, président du comité d’organisation dudit évènement, « il s’agit de rassembler la diaspora camerounaise, afin qu’elle apporte une contribution coordonnée à l’émergence d’un Etat camerounais libre, démocratique et prospère ». Le forum de Ouagadougou, devrait aboutir, à la mise sur pied d’une structure qui va porter les initiatives socio politiques de la diaspora. L’évènement de la capitale burkinabé, se positionne comme le contre forum de la diaspora, que va organiser le pouvoir, du 28 au 30 juin 2017, à Yaoundé. La rencontre de Yaoundé, est placée sous le thème, «Le Cameroun et sa diaspora : agir ensemble pour le développement de la nation». Le ministre des Relations extérieures, a précisé que le forum qu’il organise, est « ouvert à tous les Camerounais désireux d’investir dans la santé, les TIC, l’économie verte et les finances ».

Burkina Faso: Plus d’une tonne et demi de riz avarié saisi Fada N’Gourma

Mardi 21 mars 2017 – La Direction régionale du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat de l’Est a saisi lors de contrôles inopinés à Fada N’Gourma plus de 1,6 tonne de riz avarié et impropre à la consommation et divers produits alimentaires prohibés. Selon le Directeur régional du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat, Moumini Doulkom cette saisie a été opérée suite à la découverte de quatre sacs de riz avarié dans les rayons d’une boutique. C’est ainsi que les agents sont remontés jusqu’au grossiste chez qui 66 sacs de riz, d’environ 1,6 tonnes ont été saisies, ainsi que autres produits alimentaires périmés, dont de l’huile des biscuits, des pâtes alimentaires, de l’eau de javel et du vinaigre, a relaté M. Doulkoum. Il a invité les populations à plus de vigilance tout en les invitant à dénoncer des cas de détention de produits périmés et ou prohibés.

Mauritanie : Le Président du Sénat en fuite à Dakar

Ca ne va pas en Mauritanie. La Président du Sénat, Mouhsen  Ould El Haj s’est précipitamment rendu à Dakar avant-hier, rapportent plusieurs médias mauritaniens. Ce départ brusque et inexpliqué survient dans un contexte de crise institutionnelle grave. Contre toute attente, le Sénat a voté  pour une majorité de 33 sur 56 contre le projet de réforme constitutionnelle qui fait suite aux concertations nationales, lesquelles avaient prévues la suppression du Sénat et d’autres institutions importantes du pays. Depuis, le pays est sous tension. Le Président mauritanien, Mohamed Ould Aziz s’est calfeutré dans un silence. Il compte tenir une conférence de presse demain mercredi pour s’exprimer sur la question. Deux officiers de l’Armée ont été arrêtés et certains pensent que cela pourrait ne pas être étranger à cette situation. Du côté du pouvoir, des enquêtes seraient diligentées pour identifier les sénateurs qui ont voté Non. Des représailles sont annoncées et cela pourrait expliquer la réaction du président du Sénat, qui s’est réfugié à Dakar.

Nigeria: Quatre morts et huit blessés dans une nouvelle attaque kamikaze

Quatre personnes et huit blessés samedi soir dans une nouvelle attaque de kamikaze dans le nord-est , a rapporté dimanche la police locale. Trois kamikazes se sont fait exploser samedi soir à l’entrée dans le village de Umarari, dans les faubourgs de Maiduguri , dans le nord est du Nigeria .Le bilan fait état de 4 morts et huit blessés . Alors qu’ils approchaient le poste de contrôle du village , les kamikazes ont fait exploser les charges qu’ils portaient tuant un milicien local et une femme et ses deux enfants. Huit personnes ont été blessées. Le milicien avait essayé de les empêcher de pénétrer dans le village lorsque l’explosion s’est produite.De plus en en plus de femmes sont utilisés comme bombe par les islamistes de Boko Haram. Plus de 20 000 personnes ont été tuées et 2,6 millions de déplacés depuis l’insurrection de Boko Haram dans le nord est du Nigeria .

Côte d’Ivoire: Abobo, un jeune homme sauvagement assassiné, ses colocataires soupçonnés

Depuis le vendredi 17 mars, la police a ouvert une enquête pour retrouver les traces d’au moins 3 personnes, qui habitaient dans une maisonnette au quartier derrière de la commune d’Abobo. Ils auraient assassiné leur colocataire avant de prendre la fuite. Répondant au nom de Boka, la victime d’une vingtaine d’années a été retrouvée morte dans une brouette abandonnée à un coin de rue, au petit matin du jeudi 16 mars. L’homme portait les marques de plusieurs agressions à l’arme blanche. Nul doute, l’individu aurait été assassiné en milieu de nuit a constaté la police, alertée par les habitants du secteur céleste au quartier « derrière rail » ,où les faits se sont produits. Les faits découverts, les personnes avec qui la victime Boka vivait se sont pressés de disparaître dans la nature, laissant derrière le logis desert. Il s’agit d’au moins trois colocataires. Tous les soupçons pèsent contre eux, et une enquête est ouverte pour les retrouver. Déjà il ne s’agirait pas d’un crime rituel apprend t-on de la police. Laquelle privilégierait un simple fait d’assassinat.

Ligue des champions africaine : Le RCK éliminé, le match finit en bagarre généralisée

Le Rail club du Kadiogo a été éliminé de la Ligue des champions africaine ce samedi 18 Mars 2017 par l’USM Alger. Les Faucons battus à l’aller par deux buts à zéro quittent la compétition après une courte victoire, 1-0, à Ouagadougou. A la fin de la rencontre, les supporters du RCK ont pris à partie les arbitres, les joueurs et encadreurs de l’USMA pour protester contre ce qu’ils ont qualifié d’erreurs arbitrales. Tout avait pourtant bien commencé. Dans la paix et avec l’esprit Fair-Play. Les Faucons, battus à l’aller, comptaient remonter les deux buts et espérer se qualifier. Les Algériens voulaient conserver les avantages du match aller. Des challenges qui rendaient le spectacle beau et joli à regarder. Les Burkinabè, poussés par leur public, mettent la pression sur l’adversaire qui, à la 29e minute, est réduit à 10 après l’expulsion de Sayoub Amir. En infériorité numérique, les Algériens jouent pour l’essentiel. Ils se replient dans leur camp, laissent le jeu au RCK et procèdent par contre. Malgré cet avantage, les Faucons ne parviennent pas à scorer. La pause intervient sur la marque de zéro but partout. Une deuxième période un peu plus animée Du retour des vestiaires, les joueurs burkinabè reviennent plus déterminés. Ils sont d’ailleurs les premiers à regagner le terrain avant les arbitres et les Algériens. La partie reprend. Les Burkinabè sont les premiers sur toutes les balles. Ils construisent bien mais la finition est nulle. A l’arrière, les balles circulent mais impossible d’ouvrir le score. Cela dure pendant de longues 20 minutes. Avant qu’à la 53e, Mohamed Kahan, d’un plat du pied gauche donne l’avantage aux siens en inscrivant le but du RCK. L’espoir est désormais permis. Les Faucons y croient et accroissent la pression. Certaines actions, conduites dans la précipitation, sont manquées. Après l’erreur qui les a mis en difficulté, les Algériens corrigent leur dispositif et ferment d’avantage l’entrée des buts. Les Burkinabè viennent jusqu’à la surface de réparation mais rien n’évolue après. Ils sont régulièrement renvoyés dans leur camp pour ensuite reprendre la reconstruction. Les Algériens simulent les blessures et jouent le chrono. Les supporters burkinabè sont dépités. Ils crient, vocifèrent pour amener les Algériens à jouer plus vite. Mais ils ne sont pas entendus. En toute fin de partie, ils pensent être à bout de leur peine. Quand Ibeh rentre dans la surface de réparation algérienne la balle au pied avant de s’y écrouler. Tout le monde a vu un penalty sauf l’arbitre du match. La colère des supporters monte d’un cran. Les Faucons ne peuvent plus inscrire le deuxième but. Le coup de sifflet de l’arbitre met fin à la partie. Le stade devient colluséum Excédés par l’arbitrage, quelques supporters descendent sur la pelouse. Ils s’en prennent à l’arbitre. Après avoir reçu quelques coups de poings, il se sauve et est conduit dans les vestiaires par les éléments de sécurité. D’autres supporters s’invitent également à ce mouvement de foule. Certains s’en prennent aux joueurs et encadreurs algériens. La sécurité parvient également à les mettre en sécurité. Les gendarmes font usage de gaz lacrymogène. Les journalistes sont également passés par le gaz. Eux qui sont installés dans un endroit bien défini su de tous. Certains ont même pris ce gaz à effets forts dans les yeux. Un confrère qui a non seulement reçu le gaz en pleine figure a été par la suite roué de coups par les agents de sécurité. C’était une bagarre généralisée. Fort heureusement le calme est vite revenu. Des blessés légers ont été enregistrés. De mémoire de jeune journaliste, c’est notre première fois d’assister à une telle scène dans un stade. Il faut la condamner et réclamer que des mesures soient prises pour bannir ce comportement. Sinon on pourrait regretter le pire un jour. source: lefaso.net

Ghana: Akufo-Addo justifie la nomination des 110 ministres

Le Président ghanéen, Nana Akufo-Addo, a justifié la liste complète des 110 ministres de son gouvernement par un souci de relever les énormes défis auxquels le pays fait face. Akufo-Addo a donné ses justificatifs dans la soirée du vendredi 17 mars à la télévision nationale GTV à Accra. En s’inscrivant en faux contre l’opposition et certains acteurs de la société civile qui continuent de décrier l’effectif « pléthorique » de son gouvernent, Akufo Addo a minimisé l’appréciation du public et a déclaré que « Je ne crois pas que mon gouvernement dans la quatrième République a un grand effectif… Je suis conscient que les gens sont préoccupés par ce qu’ils voient comme par exemple le coût … ». A propos de l’inquiétude que certains se font sur la charge financière des ministres sur le budget, le chef du gouvernement fait savoir que « le coût ne serait pas aussi élevé que les gens le pensent ». Il faut préciser que parmi les 50 vice-ministres du gouvernement 42 sont des députés. De ce fait, il a indiqué que leurs revenus n’auront pas un poids sur la trésorerie. En raison des défis qui selon le Président restent à relever dans le pays, il a justifié qu’un changement de stratégie est nécessaire pour redonner vie à l’économie ghanéenne en difficulté. Il a attribué les problèmes actuels aux gestions antérieures du pays. Et pour se faire comprendre par ses compatriotes, le successeur de John Mahama a expliqué que « Nous avons un problème, quelle est la meilleure façon [de le résoudre] ? Il est préférable d’avoir des hommes et des femmes capables de servir et de travailler pour l’intérêt et la croissance de l’économie nationale. Si je réussis, vous verrez bientôt que le brouhaha comparé au succès n’aura pas sa raison d’être ». En rapport avec les critiques auxquelles fait Akufo-Addo, soulignons que l’effectif, 110 ministres, de son gouvernement est une première dans la quatrième République. L’effectif partiel des 46 ministres a été complété cette semaine avec une liste de 54 autres personnes, dont des ministres d’Etat et des vice-ministres. Malgré les explications fournies par Akufo-Addo, une organisation de la société civile dénommée « Right Alliance » a dans un communiqué dans KOACI a eu copie estimé que le Président n’est pas prêt à économiser les revenus publiques comme promis. Pour Sani Mohammed, le Secrétaire exécutif de Right Alliance certains portefeuilles ministériels créés sont «superflus». Le groupe demande donc au Président de réduire l’effectif des ministres car « Nous avons besoin d’un gouvernement maigre, pas de Ghanéens maigres ».

Burkina Faso: Le pays adhère à la Charte Internationale sur l’énergie

L’ambassadeur du Burkina Faso en Belgique et auprès de l’Union européenne (UE), Mme Jacqueline Zaba a signé le jeudi 16 mars 2017 à Bruxelles, la Charte Internationale de l’Energie faisant de ce pays pays un membre de cette instance de coopération en matière énergétique. Cette adhésion permettra au Burkina d’avoir voix au chapitre sur les débats qui se mènent dans le monde sur les questions énergétiques. Cette signature qui devrait ensuite être ratifiée par l’Assemblée nationale permettra au pays de solliciter auprès du Secrétariat général de la Charte des accompagnements techniques afin d’atténuer sa fragilité en matière d’accès à l’énergie. Le Burkina Faso est le quatrième pays ouest-africain a adhéré à la Charte. Le Nigéria l’a signé le 7 mars dernier. Il était déjà devancé par le Bénin et le Sénégal. Au total, 70 pays ont adhéré à la Charte Internationale de l’Energie à ce jour. En adhérant à la Charte, le Burkina Faso s’engage à offrir un cadre stable et transparent pour attirer des investissements dans le secteur énergétique ainsi que la reconnaissance et le soutien des organisations multilatérales pour le développement. Aussi, le Burkina pourrait-il également solliciter l’accompagnement technique du secrétariat général de la charte pour obtenir des financements auprès d’Etats ou d’organisations multilatérales comme l’Union européenne. Mme Zaba a rappelé que le Burkina Faso est conscient de l’importance de l’énergie pour accompagner le développement durable des pays en voie de développement dans lesquels les déficits énergétiques sont à des niveaux très alarmants. «Sans énergie à coût raisonnable, l’Afrique ne pourra aucunement passer à la transformation des matières premières dont elle regorge. Sans cette transformation des matières premières, il ne sera pas possible de réaliser l’industrialisation qui est un passage obligé vers le développement», a indiqué l’ambassadeur du Burkina Faso auprès de l’UE. Au Burkina Faso, seulement 18,83% de la population a accès à l’énergie électrique et le fossé est encore grand entre zones urbaines et rurales où respectivement 59,88% et 3,06% des habitants utilisent le courant. A travers des interconnections électriques avec des pays voisins comme le Ghana et la Côte d’Ivoire mais aussi en intensifiant et diversifiant la production nationale, le Gouvernement du Burkina Faso tente de réduire la fracture énergétique.