Burkina : fin de 3 semaines de manœuvres militaires pour lutter contre le terrorisme

Trois semaines de manœuvres et d’exercice américano-burkinabè pour améliorer les capacités de lutte contre le « terrorisme » et les « organisations extrémistes violentes » ont pris fin jeudi à Kamboinsin (30 km au nord de Ouagadougou). Débuté le 27 février, l’exercice baptisé « Flintlock » et financé par les Etats-Unis, a réuni une centaine de militaires burkinabè et une vingtaine de forces spéciales américaines, selon l’état-major général des armées. Le même exercice s’est déroulé sur la même période, mais avec des instructeurs des forces spéciales des Pays-Bas à Bobo Dioulasso, la deuxième ville du pays, située à 360 km à l’ouest de la capitale. Selon le commandement militaire, les participants ont bénéficié de formation pratique sur des modules de « combat en petites unités, de tirs, de gestion des engins explosifs et de réactivité face aux embuscades » dans un contexte d’attaques jihadistes récurrentes sur des postes militaires dans le nord de ce pays, frontalier du Mali. « Aujourd’hui que nous sommes confrontés au phénomène de l’extrémisme violent, au terrorisme surtout dans la partie septentrionale du pays, (…) cette formation vient à point nommée et pourra nous permettre d’avoir une réponse efficace et efficiente sur le terrain dans les prochains jours », a déclaré le ministre de la Défense burkinabè Jean Claude Bouda. « Cette idée d’agir maintenant contre ces menaces est très importante et c’est le moment d’agir », a de son côté martelé l’ambassadeur des Etats-Unis au Burkina Faso Andrew Young. Le Burkina Faso participe depuis 10 ans aux manoeuvres Flintlock mais c’est la deuxième fois, après 2010, qu’il accueille sur son territoire cet exercice. Ce pays d’Afrique de l’Ouest est entré depuis avril 2015 dans un cycle d’attaques islamistes, surtout dans le nord frontalier du Mali et du Niger. Entre octobre et décembre dernier, il a perdu 15 soldats lors d’assauts de détachements ou postes militaires alors que les habitants de la zone vivent dans la psychose des attaques qui ont déjà causé la mort de plusieurs civils.

Côte d’ivoire: Yopougon, les microbes éventrent un jeune homme en pleine journée

Dire que l’indice de sécurité est favorable à la quiétude. Pourtant la bande armée des microbes continuent de sévir, avec une énième attaque à Yopougon. Un jeune homme de 25ans y a été éventré, mardi en fin d’après midi. Fort heureusement, admise dans un bloc opératoire la victime a été secourue à temps. Mardi aux environs 17heures en effet, un jeune homme de 25ans a été éviscéré par les microbes qui ont attaqué le quartier « terminus 42″ de la commune. Les malfaiteurs sont arrivés armés de machettes et de couteaux, comme constaté. Ils s’attaquaient à tout le monde après avoir occasionné la débandade. Des téléphones portables et portefeuilles ont ainsi été emportés par ces derniers. Sans compter aussi qu’ils ont fait des blessés, où ce jeune homme a été éventré à coup de couteau. Heureusement, sa vie n’est plus en danger.  » Ils étaient âgés entre 17 et 25ans » ont livré des témoins oculaires. Après ils se sont dispersés dans les différents quartiers pour prendre la fuite, comme constaté.

Gambie : Barrow demande à Dakar des milliers de Jambars

Les 500 militaires sénégalais déployés en Gambie ne suffisent pas à Adama Barrow. Le nouveau président de la Gambie, militant pour le maintient des troupes, en demande plus. Des milliers de soldats supplémentaires pour assurer la sécurité de son pays.  Et demande à Dakar que les troupes déjà sur le sol gambien, restent encore plus longtemps. «  C’est encore trop tôt. 500, ce n’est pas beaucoup C’est pourquoi, nous avons signé le traité de sécurité avec le Sénégal. Nous demandons au Sénégal de nous envoyer plus de soldats, des milliers de soldats pour assurer notre sécurité », a-t-il confié à RFI en marge de sa visite à Paris. Et d’ajouter : « Nous voulons qu’ils restent aussi longtemps que nécessaire ». La menace d’un éventuel putsch ? Barrow ne l’exclut pas. «  22 ans, c’est long. Il y a encore de l’influence. Il (Yaya Jammeh) a encore de l’influence en Gambie. Nous avons besoin des Sénégalais pour stabiliser la situation. Pour que nous puissions réformer et former nos forces armées. C’est très important. Et nous pourrons pas le faire si la sécurité est insuffisante », dit-il.

Côte d’Ivoire: François Hollande se dit ouvert à toutes «propositions» concernant le FCFA

François Hollande a reçu mercredi a déjeuné son homologue Ivoirien Alassane Ouattara. Outre la coopération entre les deux pays, et la question du terrorisme, les deux hommes d’Etats ont évoqué la question du FCFA. Selon le communiqué de l’Elysée, le président Français s’est dit « ouvert » à toutes « propositions » que les Etats membres de la zone pourraient formuler ,lors de la réunion des Ministres de la zone franc CFA qui se tiendra en avril prochain à Abidjan . « En prévision de la réunion des Ministres de la zone franc CFA qui se tiendra en avril à Abidjan, François HOLLANDE a réaffirmé son ouverture à toutes les propositions que les Etats membres de la zone pourraient formuler à cette occasion, rappelant que cette monnaie et cette zone appartenaient aux pays qui la composent », a indiqué l’Elysée. Le débat sur le FCFA refait surface ces derniers temps. La société civile et des économistes africains qualifient cette monnaie de « servitude », à travers des marches et conférences publiques. Pour ces derniers, le FCFA profite à la France qui en tire plus les dividendes au profit des pays africains concernés. Abidjan va –t-il sonné la disparition du FCFA?

Sierra Léone: il découvre un gros diamant et le remet au président

Emmanuel Momoh, un pasteur chrétien, a découvert l’un des plus gros diamants bruts au monde dans le district de Kono en Sierra Léone. Le diamant de 709 carats est gardé dans les coffres forts de la banque centrale du pays à Freetown, la capitale. C’est l’un des 20 plus gros diamants jamais découvert. La Sierra Léone est connu pour la richesse de son sous-sol en diamant.Ce diamant, qui n’a pas encore été évalué, est le plus gros jamais découvert en Sierra Léone depuis qu’un autre diamant de 969 carats a été découvert en 1972. Le Pasteur a d’abord apporté le diamant au président Ernest Bai Koroma mercredi soir.Le président a remercié le pasteur de n’avoir pas sorti le diamant du pays, indique un communiqué de la présidence. M. Koroma a déclaré que les propriétaires doivent en bénéficier ainsi que le pays. En Sierra Léone, le trafic de diamant a favorisé la guerre civile. Les groupes rebelles échangeaient les diamants contre des armes.  

Nigeria : Quatre femmes kamikazes font deux morts et 16 blessés

Une attaque suicide menée par quatre femmes kamikazes s’est soldée par la mort d’au moins deux personnes près d’une gare routière dans le nord-est du Nigeria. Quatre femmes ont déclenché les explosifs qu’elles portaient près d’une gare routière dans le quartier d’Usmanti, à la périphérie de Maiduguri, capitale de l’Etat du Borno. Selon l’agence Nema , l’attaque qui s’est produite ce mercredi à 01H15 du matin (00H15 GMT) a fait deux morts et seize blessés. La secte Boko Haram s’est attribuée la responsabilité de nombreuses attaques dans le nord majoritairement musulman du Nigeria, pays le plus peuplé d’Afrique avec plus de 160 millions d’habitants et dont le sud est à dominante chrétienne. Le groupe a de plus en plus recourt aux femmes, ou parfois aux très jeunes filles comme kamikazes. Son insurrection a fait 20 000 morts et 2,6 millions de déplacés en sept ans.

Ghana: Un féticheur trahi par ses forces et blessé

Un féticheur qui s’est dit invulnérable à Sekyedumase dans la région de Brong Ahafo au Ghana a été blessé au cours d’une démonstration surnaturelle par un habitant qui a relevé le défi qu’il a lancé. Le féticheur, un certain Nana connu dans son milieu en mysticisme, a défié ses admirateurs au cours d’une démonstration qu’on peut tirer mais que l’action sera sans effet car des forces le protègent. D’après un témoin oculaire qui a relatée les faits sur une radio privé à Accra, le féticheur a fait des invocations, prononcé des incantations et a ensuite demandé à la foule que celui qui est assez audacieux peut prendre l’arme et tirer sur lui. Une fois le défi lancé, un homme s’est détaché de la foule, a pris l’arme et a tiré sur le féticheur. Les secondes qui ont suivi ont été d’une grande émotion et de panique car l’homme qui se disait invulnérable fut atteint par le coup de feu tiré au niveau de la poitrine. Il s’écroula au sol. Devant la situation imprévue, le féticheur qui a été peut être abandonné par ses forces, a été évacué d’urgence à l’hôpital Sunyani pour des soins. Après les premiers traitements, les médecins ont rassuré sur la santé du patient et ont établi que ses jours ne sont pas en danger.

Grève SYNAMICA: un protocole d’accord qui divise

Depuis le lundi 13 Mars les agents du  Ministère de l’Industrie du Commerce et de l’artisanat  observe une grève de 120 heures . Cette grève  vise à protester contre la remise en cause des engagements que le gouvernement  a pris  suite à  la signature d’un protocole d’accord tripartite qui engageait ce dernier, l’unité d’action syndicale et le SYNAMICA (Syndicat National des agents du Ministère de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat)  en date du 24  janvier 2017 Selon Daouda Ouedraogo, secrétaire général du bureau national du SYNAMICA: » lorsque le gouvernement avait signé le protocole d’accord le 24 Janvier, il avait pris l’engagement  pour ce qui est de la mise  en place du fonds  du soutien à la vérification des importations, d’adopter des textes allant dans le sens de la mise en place de ce fond dans un délai de deux(2) semaines. Mais avant le délai des deux semaines, le gouvernement les a rappeler pour faire une proposition indemnitaire au détriment de la mise en place du fonds du soutien à la vérification des importations. Cette proposition a été rejeté par le SYNAMICA parce que les deux ne visent pas le même objectif. Le fonds va permettre au Ministère d’être opérationnel pour mieux protéger les consommateurs contre la circulation des produits impropres à la consommation, de lutter contre la vie chère a travers le contrôle des prix des denrées de première nécessité et aider également à lutter contre la fraude qui mine les Entreprises au niveau du Burkina Faso. » En rappel, le protocole d’accord tripartite Gouvernement-UAS (Unité d’action syndicale) et SYNAMICA, objet de ce mécontentement, prévoyait dans des délais précis un certain nombre de mesures. Il s’agissait, d’adopter des textes consensuels allant dans le sens de la mise en place du fonds de soutien à la vérification des importations, ainsi que l’application stricte du décret N°2003-084 du 19 février 2003 portant organisation des emplois spécifiques du Ministère du Commerce, de la promotion de l’entreprise et de l’Artisanat et celui N°2013-661 du 1er août 2013 portant organisation de type des missions diplomatiques et des consulats généraux du Burkina Faso à l’étranger.

[Enquête] – Affaire CBAO : Comment les comptes de clients ont été pompés

C’est la grande affaire en ce moment à Cbao-Attijari. L’établissement bancaire aurait été victime d’une cyber-attaque, mais la vérité est tout autre. Seneweb vous révèle tout sur ce vol réalisé sur la base des fichiers de la banque. Enquête. Comment plus d’un milliard de francs CFA ont pu se volatiliser à Cbao-Attijari ? Personne ne veut en parler. La direction de l’établissement bancaire ne souhaite pas évoquer l’affaire. «Nous ne pouvons rien vous dire à ce sujet. Nous sommes désolés», nous répond au bout du fil, sur un ton ferme, Babacar Guèye, directeur général des Ressources humaines. Des opérations ont été faites sur les comptes des clients où plusieurs centaines de millions ont été subtilisés. Mais en vérité l’affaire n’a rien d’une cyber-attaque, comme évoquée dans les médias. Selon des sources dignes de foi contactées par Seneweb, il s’agit d’une mafia qui opérait en interne. Qui est Georges Félix Bidi, le présumé cerveau ? Cerveau présumé de la bande, Georges Félix Bidi est un agent de la banque. Il est le chef du département de la Production et de l’Intégration du groupe bancaire marocain. Il est chargé de tout le système intégré en interne. Ancien responsable de la Société générale de banques au Sénégal (Sgbs), il intègre le groupe Cbao-Attijari en 2012. Félix Bidi, sénégalais bon teint, est réputé «bosseur». «Un gars qui fait bien son boulot. Il a été débauché pour ses compétences», témoigne un de ses collègues qui requiert l’anonymat. Félix Bidi couvre depuis 5 ans, outre le Sénégal, le Bénin, le Burkina Faso et le Niger. C’est dans le dernier pays cité que tout est parti.«C’est un client du Niger qui a signalé des anomalies sur son compte, après plusieurs réclamations d’autres clients. La Direction générale a donc ouvert une enquête en interne. Et le pot-aux-roses a été découvert», informe nos sources.L’affaire remonte au jeudi 9 mars dernier. La Sûreté urbaine (S.U) débarque au siège du groupe, sis au Plateau. Georges Félix Bidi est auditionné une première fois. Le 10 mars, il repasse devant les enquêteurs avant d’être gardé à vue à la Sûreté urbaine. Montant du préjudice : 1,8 milliard F CFA. Le 11, des experts marocains du groupe débarquent à Dakar. Tous les agents du groupe sont auditionnés, tous les comptes épluchés. «Ils sont toujours à Dakar. Et ont pris en main le système informatique de la banque», nous dit-on. Au Burkina Faso, plusieurs entrepreneurs et hommes d’affaires seraient mêlés à cette affaire. Ainsi, l’un des premiers  en lien avec cette affaire à avoir été appréhendé est Goroko (sur la photo). Ce derniers selon nos informations séjourne actuellement à la MACO. Un nom célèbre du milieu du show-biz aurait été aussi arrête.  Sayouba Zidwemba, promoteur de Will Telecom en fuite est lui aussi recherché. Coup monté des Marocains ? Si certains, pensent à une mafia en interne, d’autres soupçonnent une machination de la filiale marocaine, qui souhaite récupérer tout le pôle informatique des mains des Sénégalais. Une source : «Depuis 3 ans, le département informatique de la Cbao manque de stabilité. Le directeur du département est très contesté, même en interne. Le système est défaillant. C’est ce qui cause les nombreux soucis des Gap. Même le système monétique de la banque est contesté.» Ce qui leur fait dire que «Georges», comme on l’appelle familièrement, pourrait être victime d’une faille du système monétique, qui connaît de nombreux dérèglements. Mais ça, c’est la conviction des plus sceptiques. Des sources proches du dossier révèlent que le présumé cerveau de cette mafia utilisait un procédé assez particulier : celui du «virement intégré» pour détourner les fonds. «Le système de virement par saisie a été supprimé de la banque depuis un certain temps. Les transactions bancaires se font via un serveur sécurisé», nous explique-t-on. Ce système était de la compétence de Georges Bidi, qui «pouvait manipuler les comptes à sa guise».Pour exemple, nos sources nous explique : «Si une société dépose les virements bancaires de tous ses employés. Il (ndlr : le responsable du système) peut ajouter autant de zéro sur le salaire de chaque employé. Mais, cela pourrait aussi supposer que cela soit avec la complicité du client, qui n’est pas censé avoir de contact direct avec la personne qui s’occupe des transactions.» C’est pourquoi, nous souffle-t-on, la Banque est aux trousses de présumés complices.  

Cameroun: Plus de 5 000 otages libérés, au moins 60 terroristes neutralisés par la coalition camerouno-nigériane

Le gouvernement camerounais a présenté ce mardi à la presse, les dernières nouvelles du front, dont des succès de l’armée camerounaise, dans le cadre de la lutte contre Boko Haram. D’après le ministre camerounais de la Communication, Issa Tchiroma Bakary, 5 000 personnes retenues par les terroristes de Boko Haram, viennent d’être libérées au cours d’une opération spéciale menée par les forces de défense camerounaises en territoire nigérian, visant au « démantèlement » des bastions du groupe islamiste. Au cours de cette opération spéciale, baptisée «Tonnerre 2 », conduite du 26 février au 7 mars 2017 sous la bannière du secteur 1 de la force mixte multinationale (FMM), appuyée par les opérations Alpha et Emergence 4 et en synergie avec les forces armées nigérianes, « plus d’une soixantaine de terroristes ont été définitivement neutralisés ; 21 suspects arrêtés et en cours d’exploitation par les forces nigérianes et les services camerounais compétents », a déclaré Issa Tchiroma Bakary. De plus, un camp de refuge de Boko Haram dans les hauteurs des monts Mandaras, ainsi qu’un dépôt de carburant, un entrepôt d’explosifs, la concession d’un leader Boko Haram servant également de lieu de regroupement de la secte, de même qu’un véhicule ont été détruits ou consumé, a fait savoir IssaTchiroma Bakary. Les armées de la coalition, ont récupéré et détruit 08 motocyclettes, 49 bicyclettes et divers objets de propagande dont des drapeaux Boko Haram.