Burkina : une association demande au gouvernement de rompre «urgemment» ses relations avec la Chine-Taïwan

 Une association demande au gouvernement de rompre «urgemment» ses relations avec la Chine-Taïwan, compte tenu de l’importance et de l’accroissement des flux commerciaux entre le Burkina Faso et la Chine continentale. «Nous respectons et apprécions nos vieux amis de l’Occident ainsi que (la Chine) Taïwan. Mais nous aspirons aussi à nous faire de nouveaux amis et notre choix porte sur la Chine populaire», a affirmé samedi Moussa Sanou, selon le site d’information lefaso.net. Le président de l’association ‘’Les amis de la République populaire de Chine au Burkina Faso’’, créée officiellement le 9 mai 2016, présentait sa structure à la presse. «Nous demandons une reprise de la coopération entre la Chine populaire et le Burkina Faso. (…) C’est l’urgence absolue du moment», a ajouté Moussa Sanou, cité par le site d’information burkina24. «Les échanges entre la Chine (populaire)  et le Burkina Faso sont devenus importants. C’est un fardeau pour les hommes d’affaires burkinabè qui vont en Chine et les Chinois qui viennent au Burkina Faso», a précisé Moussa Sanou, selon toujours burkina24. Selon M. Sanou dont les propos ont été rapportés par le faso.net, au plan du commerce sino-burkinabè, les droits et taxes douanières collectés par l’Etat Burkinabè sont passés de 30,777 milliards de FCFA en 2009 à 53,678 milliards de F CFA en 2013 tandis que le poids des produits importés est passé de 142 millions de tonnes en 2009 à plus de 370 millions de tonnes en 2013. D’après Moussa Sanou, la Chine a pris l’engagement lors du sommet de Johannesburg d’injecter en Afrique, 37 800 milliards de FCFA entre 2016 et 2018 et le Burkina Faso ne peut pas s’offrir le luxe de se priver de cette manne financière pour le financement de son développement. On rappelle qu’il n’est pas possible pour le moment pour un Etat, d’établir en même temps des relations officielles avec la Chine populaire et la Chine-Taïwan. «Je sais que lorsque Taïwan est à quelque part, l’autre (la Chine populaire) n’est pas présente. Mais ça ne nous empêche pas de faire notre plaidoyer. La Taïwan n’est pas notre préoccupation. Nous nous voulons un Burkina fort et prospère et cela se fait avec de grandes nations comme la Chine populaire», foi de Moussa Sanou, selon lefaso.net. La Chine-Taïwan qui était reconnue en 1995 par 15 Etats africains, ne l’est en 2017 que par le Burkina Faso et le Royaume du Swaziland. Consciente de son faible poids économique par rapport à sa rivale, la Chine-Taïwan explique régulièrement à ses partenaires africains que son ambition n’est pas d’inonder leurs marchés avec ses produits finis ou d’exploiter leurs matières premières en violation de l’environnement, mais de partager son savoir-faire avec eux pour leur permettre de se passer de l’aide. Après le départ précipité en octobre 2014 du président Blaise Compaoré, grand artisan du rétablissement des relations diplomatiques avec la Chine-Taïwan en 1994, le régime de la Transition (nov.2014 déc. 2015) et le régime du président Roch Kaboré (en poste depuis novembre 2015), ont réaffirmé leurs amitiés  à l’île de Formose. source: AIB

Campagne africaine: le RCK qualifié en 16e de finale de la Ligue des champions

 Le Rail club du Kadiogo (RCK) s’est qualifié dimanche au Congo pour les 16e de finale de la Ligue africaine des champions malgré sa défaite (1-0) devant les Diables noirs, pendant que l’AS SONABEL défaite par 3 buts à 0 à Abidjan samedi face au SC de Gagnoa, est éliminée en coupe de la Confédération. Le RCK qui avait assuré à l’aller en battant les Diables noirs du Congo par 3 à 0 ont su gérer le score au match retour en ne perdant que par 1 à 0. Malgré cette courte défaite les hommes de Kamou Malo franchissent ces tours préliminaires de la Ligue africaine des champions. Ils seront face à l’USMA (Algérie) au mois de mars en 16e de finale. L’AS SONABEL quant à elle, n’a pas réussi l’exploit de se qualifier en terre étrangère. Avec un match nul (0-0) à Ouagadougou, l’équation était beaucoup plus difficile à résoudre pour les poulains de Moussa Sanogo dit Falcao dans la capitale ivoirienne. Ils sont lourdement tombés (3-0) et quittent précipitamment la compétition. Il est rare de voir un club burkinabè franchir les 16e de finale en campagne africaine. source: AIB

Cadeaux à la Gambie : La gentillesse sans bornes de Macky

D’après le quotidien gambien Daily Observer (pro-gouvernement), le Sénégal a offert à la Gambie des voitures de luxe et des motos. Celles-ci ont été commandées auprès de concessionnaires basés à Dakar. Une partie des véhicules a été convoyée par un navire sénégalais en marge des préparatifs de la fête de l’Indépendance de la Gambie, célébrée samedi et pour laquelle le Sénégal était l’invité d’honneur. Le reste devrait suivre prochainement. Ces attentions de Macky Sall en direction de son homologue gambien, Adama Barrow, sont la suite logique de l’implication du Sénégal dans la crise post-électorale qui a secoué la Gambie. Dakar ayant été à la pointe du combat pour le départ de Jammeh. Les soldats sénégalais figurent parmi les forces de la Cedeao. Et la capitale sénégalaise a été pendant plusieurs jours la terre d’exil de Barrow, qui craignait pour sa sécurité au plus fort de la crise. Aussi, Dakar a abrité la prestation de serment du nouveau Président gambien.

Zimbabwe: Pas de retraite pour Mugabe

Dans un entretien à la radio publique qui doit être diffusé mardi à l’occasion de son anniversaire, Robert Mugabe affirme que seul son parti pouvait lui demander de se retirer. A l’indépendance du Zimbabwe en 1980, Robert Mugabe avait été Premier ministre pendant sept ans. Depuis 1987, il dirige le pays. Son parti, la Zanu PF l’a désigné pour briguer un nouveau mandat lors du scrutin présidentiel de 2018. En 2011, WikiLeaks avait révélé que Robert Mugabe souffrait du cancer de la prostate. Le Zimbabwe traverse une profonde crise économique qui suscite la grogne de la population.

Le Burkina Faso solidaire de la Côte d’Ivoire après les mutineries

Le Burkina Faso a apporté jeudi son soutien à la Côte d’Ivoire qui vient de réussir à contenir une série de  mutineries. «Nous avons dit au président (Alassane) Ouattara et à son gouvernement que la Côte d’Ivoire a tout le soutien du Burkina dans la gestion de cette crise qui l’a secouée ces derniers jours», a indiqué jeudi à l’AIB, le chef de la diplomatie burkinabè Alpha Barry, à l’issue d’une audience avec le chef de l’Etat ivoirien. En rappel, la Côte d’Ivoire a connu en début d’année une série de mutineries que le pouvoir a réussi à contenir. Alpha Barry qui était accompagné du ministre burkinabè de la Culture Tahirou Barry, ainsi que l’ambassadeur du Burkina Faso en Côte d’Ivoire, Mahamadou Zongo,  a assuré que les relations existant entre les deux Etats, font que quand l’un est touché, cela se ressent sur l’autre. La délégation burkinabè a également transmis au nom du président du Faso Roch Marc Christian Kaboré, une invitation à «son frère et ami» Alassane Ouattara, pour participer à la 25e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO, 25 février au 4 mars 2017). Alpha Barry a rappelé que la Côte d’Ivoire est le pays invité d’honneur à cette édition de la biennale du cinéma africain. Les relations entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso, refroidies sous la Transition burkinabè (nov.2014-déc.2015), se sont réchauffées avec l’arrivée au pouvoir du président Kaboré, en novembre 2015.

Burkina Faso: Vers un jugement «par contumace» du président déchu Blaise Compaoré

Le président déchu Blaise Compaoré, exilé en Côte d’ivoire depuis sa chute du pouvoir lors de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014, poursuivis ‘’dans le cadre de la répression sanglante des manifestants’’ en sa qualité de ministre  de la défense lors des faits, ‘’sera jugé en son absence’’, indique un communiqué Parquet général près la haute cour de justice. ‘’La Haute Cour de Justice va statuer dans les semaines à venir sur le dossier de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014. Les membres du dernier de Luc Adolphe Tiao sont poursuivis dans le cadre de la répression sanglante des manifestants’’, informe le communiqué. ‘’Sur les 34 membres que comptent ce gouvernement, 7 n’ont pas répondus aux convocations’’ du parquet, ‘’néanmoins, ils seront jugés en leur absence’’, souligne le texte transmis jeudi à Koaci.com. Les sept personnes n’ayant pas repondu aux convocations sont le président Blaise Compaoré qui occupait également le portefeuille de la défense, Salif Lamoussa Kaboré (Mines et énergie), Lucien Marie Bembamba (Economie et finances), Koumba BARRY/BOLY (Education nationale), Assimi Kouanda (Chargé de missions), Salif Ouédraogo (Environnement) et Tinga Jérémy Ouédraogo (Ressources animales). Le président Compaoré est également poursuivi pour pour « assassinat », « attentat » et « recel de cadavre », dans le cadre du dossier de la mort de l’ancien président burkinabé Thomas Sankara, tué en 1987 lors d’un coup d’Etat qui le porta au pouvoir. Un mandat d’arrêt a été lancé contre lui, toujours dans le cadre de cette affaire.

Gambie: Le militaire accusé d’avoir essayé d’assassiner le Président Barrow

Babucar Njie, ce militaire arrêté vendredi dernier dans la mosquée King Fahd de Banjul où priait le Président Adama Barrow, a été inculpé et placé sous mandat de dépôt . Selon nos informations, le sergent Njie a comparu pour la première fois, avant-hier, devant une Cour à Banjul. Lors de l’audience, le Procureur Abdoulie Bojang a demandé un renvoi du procès pour complément d’enquête. Une requête acceptée par la Cour qui s’est par la même opposée à la demande de mise en liberté provisoire introduite par les conseils de l’ex membre de la sécurité de l’ancien président gambien en exil en Guinée équatoriale. Pour mémoire, le militaire avait par devers lui une arme chargée qu’il a tenté de dissimuler. L’arme, munie d’un silencieux, était cachée dans un magazine qui se trouvait dans la poche du caftan du sergent. Devant les enquêteurs, le soldat a affirmé́ qu’il voulait remettre son arme à l’aide de camp d’Adama Barrow, Massaneh Kinteh. Ce, suite à l’appel des nouvelles autorités qui demandaient aux membres de l’armée de déposer leurs armes. Cette stratégie de défense a été́ fragilisée pour la bonne et simple raison que Massaneh Kinteh ne se trouvait pas à la mosquée au moment des faits. Il a donc été inculpé et placé sous mandat de dépôt en attendant la tenue de son procès

Halidou Ouédraogo invite le peuple burkinabè à accompagner Roch Kaboré tout en le critiquant

Alors que l’opposition politique est très critique du bilan de douze mois du président Roch Kaboré, le célèbre défenseur des droits humains Me Halidou Ouédraogo, a invité le peuple burkinabè à l’accompagner, «tout en critiquant bien sûr ses faiblesses». «Le président du Faso (Roch Kaboré depuis son élection en novembre 2015), à trois reprises, a fait face à la population. (…) Mais ce n’est qu’au Burkina, à ma connaissance, qu’on voit un chef d’Etat s’adresser directement aux populations, pour rendre compte de sa gestion», a affirmé Me Halidou Ouédraogo. Le célèbre militant des droits de l’homme qui s’exprime dans une interview publiée jeudi par le quotidien privé Le Pays, pense «qu’il faut que les Burkinabè accompagnent (le régime du président Kaboré), tout en critiquant bien sûr ses faiblesses». Il aussi invité le peuple burkinabè «à se mettre au travail» et «à garder le sens de la mesure». Pour le président de la Commission constitutionnelle, «depuis un certain temps, la liberté d’expression, la liberté tout court règne au Burkina Faso et cela n’a pas de prix». «L’année 2016 est l’année du Burkina. (…) J’ai l’avantage d’avoir connu tous les présidents de ce pays (depuis 1960), du (défunt) président Maurice Yaméogo à Roch Marc Christian Kaboré. J’insiste, aujourd’hui, il y a pas de prisonniers politiques. Je ne parle pas de ceux qui se sont compromis dans des coups d’Etat et autres», a assuré Me Halidou Ouédraogo, toujours dans les colonnes de Le Pays. Cette lecture de la gestion du président Kaboré, tranche avec celle de l’opposition politique burkinabè qui a estimé le 7 février dernier, que le régime  a fait perdre au Burkina Faso, une année.

FESPACO 2017: les derniers réglages avant l’ouverture

Ce jeudi 16 février a eu lieu au siège du FESPACO une conférence de presse sur la 25ème édition du Festival panafricain du Cinéma de Ouagadougou. Cette conférence a été animée par le président Stanislas Meda et l’ensemble de son  présidium. Elle avait  pour but de dresser le point et faire les derniers réglages qui sont en vue. Le pays  à l’honneur cette année est la Côte d’Ivoire avec comme artiste à l’ouverture et à la clôture Alpha BLONDY. Notons que cette année beaucoup d’innovations ont étées de  mise. On peut citer par exemple le volet artistique  avec 160 films repartis dans les sections à compétition. Les projections vont s’étendre dans quatre(4) salles numérisés qui sont : le ciné Burkina, le ciné Nerwaya, le petil Meliès et la salle Olympia et quatre salles équipés : le CENASA, la CBC, la grande salle de l’institut Français et la grande salle culturelle Jean Pierre Guingané. Le volet industrie est assuré par la MICA qui  sera le lieu de rencontres professionnelles avec  des stands à exposition à Ouaga 2000. Ce volet sera aussi dédié au développement  du cinéma et de l’audiovisuel ou un colloque basé sur la formation du métier de cinéma et de l’audiovisuel Au-delà de la projection des films  des plateaux of sont prévus pour les artistes et humoristes afin d’occuper le temps des cinéphiles après les projections. On peut citer entre autre le plateau du FESPACO qui sera le lieu où les artistes burkinabés presteront en live, la maison du peuple qui sera réservée pour les Play back et l’avenue KWAME N’KRUMAH pour le semi- live. Le FESPACO 2017 débutera du 25 février et s’étalera jusqu’au 6 Mars. Des stands par région seront aussi au programme afin de permettre aux festivaliers de découvrir les potentialités et le patrimoine du Burkina Faso tant du point touristique que culturelle. Lire la suite sur Radio Burkindi  

Côte d’Ivoire : Plus de 2000 enseignants privilégient leurs activités syndicales à l’enseignement

 Au total, 2061 enseignants qui sont payés sur le budget de l’Etat, ne dispensent pas de cours dans les écoles parce qu’ils font des activités syndicales, a révélé le ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle, Kandia Camara, invité de l’émission «Entretien avec» de la télévision nationale RTI1, dans la nuit de mardi à mercredi à Abidjan. «Nous avons aujourd’hui 1314 enseignants syndicalistes, tous à Abidjan, qui ne travaillent pas et qui sont payés pour 92 syndicats. En plus de cela, nous avons 747 enseignants remplaçants (RPS) qui sont là et qui ne travaillent pas », a déclaré Kandia Camara qui s’exprimait sur le thème « Réaménagement du calendrier scolaire, cours de mercredi, les efforts consentis par l’Etat, le rapport de la Banque mondiale, les perspectives», notant un déficit d’enseignants à l’intérieur du pays. Aussi, Mme Camara a justifié que les derniers redéploiements ont été effectués au sein de son département pour combler ce déficit qui oblige aujourd’hui les populations à recruter et payer 2000 enseignants bénévoles, à travers le pays. «En tant que ministre de l’Education nationale, je prends mes responsabilité en faisant en sorte qu’il y ait l’équité. Donner la chance à tous les enfants car qu’on soit en zone urbaine ou rurale, on doit avoir les mêmes chances d’aller à l’école», a-t-elle souligné. Par ailleurs, expliquant le bien-fondé du réaménagement intervenu dans le calendrier scolaire, le ministre Kandia Camara, a déploré le comportement de certains enseignants, «ces éducateurs qui passent d’école en école pour agresser leurs camarades qui travaillent et demander aux élèves d’aller faire sortir leurs camarades». «Nous avons des directeurs d’écoles qui ont fermé les classes pour faire la grève, c’est ahurissant ! Nous avons relevé près de 100 directeurs pour n’avoir pas fait fonctionner l’école», a-t-elle affirmé. source: AIB