Burkina Faso: des maires menacés de mort par les terroristes

Plusieurs maires de localités situées dans la province du Soum ont reçu des menaces de la part d’individus non identifiés. le procédé est le même que pour les agents judiciaires et les enseignants et ces derniers jours, certains maires ont même reçu la visite d’individus lourdement armés à domicile. Pour des raisons évidentes, nous taisons le nom de ces localités dont les élus ont du trouver refuge ailleurs pour leur sécurité. Le samedi 04 février, c’est un conseiller municipal de Nassoumbou qui a été assasiné avec son fils à Yorsala dans la commune de Titao, province de Lorum,  où il s’était refugié après avoir reçu des menaces de mort. source: Omega

Bras de fer entre Niamey et Africard

Une manche du contentieux qui oppose le Niger à la société Africard se joue jeudi à Paris. Une décision de la justice française est attendue à propos de la saisie provisoire par l’entreprise de 67,5 millions d’euros appartenant au gouvernement nigérien. Africard reproche à Niamey la résiliation abusive d’un contrat de production de passeports biométriques en 2012. La société Africard s’appuie sur une décision de l’Organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des affaires, OHADA, pour réclamer au Niger 16 milliards de francs CFA. A quoi il faudra ajouter des intérêts. Au total, Africard a saisi entre 125 et 150 millions d’euro d’avoirs nigériens sous différentes formes entre les Etats-Unis et la France. En plus de la procédure en France, le Niger a déposé un recours à la cour commune de justice de l’OHADA. Le secrétaire général du gouvernement nigérien Gandou Zakara, joint par la BBC, déclare ne pas vouloir commenter un dossier en instruction. Il précise tout de même qu’en déposant son recours, Niamey a fourni à la Cour de nouveaux éléments.  

CÔTE D’IVOIRE: Pression sur les caisses de l’État

En politique, il est toujours moins fatiguant de dire la vérité. Et la vérité en ce moment en Côte d’Ivoire est que, malgré les apparences, les caisses de l’Etat sont vides. Face à la pression sociale et à l’insensée promesse de versement de douze millions de FCFA à des mutins qui ne méritent absolument pas cette somme, il ne reste plus au chef de l’Etat qu’à faire une seule chose: dire la vérité aux Ivoiriens et, principalement, aux fonctionnaires. UNE PETITE BOUFFEE D’OXYGENE VENUE DES «ELEPHANTS » FOOTBALLEURS Combien le gouvernement a-t-il décaissé pour la participation de l’équipe nationale de football, à la CAN au Gabon? Le montant qui a couru les rues et les journaux, est de 4 milliards de FCFA, sur la base d’un budget présenté par la Fédération Ivoirienne de Football (FIF). Montant prenant en compte la préparation, la participation à la compétition jusqu’à la finale, l’hébergement et autres « joyeuseries ». Mais, au grand bonheur des caisses de l’Etat, les footballeurs ont fait le service minimum en se faisant courageusement sortir au premier tour. Car, entre temps, de petits malins détenant des armes du côté de Bouaké, avaient fait le coup de feu et, sous la menace des armes, avaient obtenu du ministre auprès du président de la République chargé de la Défense, la signature d’un document au contenu absolument insupportable pour les caisses de l’Etat. Alors que le chef de l’Etat, selon les informations de «L’Eléphant », était absolument opposé au paiement d’un montant de douze millions qui ne reposaient sur rien du tout. Aussi, l’élimination des « Eléphants », devant l’ampleur des montants à verser aux « mutins », a été ressentie comme un léger soulagement pour les caisses de l’Etat. De retour au pays, toutes les factures présentées par les responsables de la Fédération de football n’ont pas connu de suite trébuchante. Sur 4 milliards, le gouvernement n’a décaissé qu’environ 1,3 milliard. Et, pas question de payer quoi que ce soit d’autre. Personne n’a protesté à voix haute. Quand on perd, on n’a pas assez de force pour revendiquer, surtout dans un contexte de grève des fonctionnaires, après le coup de feu des militaires. IMPOSSIBLE DE PAYER LES MUTINS Si le gouvernement a pu, au pas militaire, verser la somme de 5 millions aux mutins, lesquels sont en train d’acheter terrains et autres motos à tours de bras-assurés que chaque mois à compter de ce mois de février et ce, sur sept mois, ils recevront un million pour la suite, les choses vont être quelque peu compliquées. Les caisses publiques ne pourront pas supporter, en plus des charges ordinaires, une dépense mensuelle non budgétisée, de 8,4 milliards de FCFA. Surtout que, chacun le sait, cette affaire de 12 millions a créé de profonds sentiments d’injustices dans l’armée ainsi fragilisée et que, la meilleure chose à faire est de mettre fin à cette situation de prise en otage en brandissant à la face des uns et des autres, la triste réalité. Qui est que l’engagement lié au paiement de ces 12 millions est une belle erreur et que, à défaut de verser la même somme à tous les corps, l’Etat, non seulement n’a pas les moyens de payer le reste, mais en plus, ne peut se permettre, sous les yeux du peuple, d’entretenir durablement une injustice. Si ces mutins sont convaincus-comme ils le répètent à qui ne veut pas les croire-que ce sont eux qui ont guerroyé pour installer le régime, on ne voit pas en quoi faire le coup de feu pour faire tomber le même régime règle leur problème. D’autant plus que rien ne garantit que celui qui prendrait le pouvoir leur verserait à chacun, la somme de sept millions de FCFA. Sans compter les autres incertitudes liées à leur propre sécurité dans un environnement de violence. LES STOCKS D’ARRIERES DUS AUX FONCTIONNAIRES NE PEUVENT ÊTRE PAYÉS Les fonctionnaires, après trois semaines de grève, ont obtenu la satisfaction, dans des conditions chaotiques, de cinq revendications sur six. La seule revendication non satisfaite qui devrait faire l’objet, durant le mois de sursis accordé au gouvernement, est le paiement des stocks d’arriérés de primes et autres, d’un montant de près de 144 milliards de FCFA. Pour faire bonne mesure, le gouvernement et les syndicats ont déclaré que les discussions se poursuivent. Sauf que la réalité qui entoure ces discussions est triste. Selon les informations de « L’Eléphant » le gouvernement, en raison de la situation des caisses publiques, est face à un dilemme. Il peut payer les 144 milliards pour retrouver le sommeil. Mais cette décision aurait pour conséquence, l’absence totale d’investissement au cours de l’année 2017. Pas de construction de nouvelles salles de classes, pas de collèges de proximité, pas d’investissements dans les hôpitaux, pas de réhabilitation de routes, pas d’entretien dans les bâtiments occupés par les services de l’Etat, pas de réparation d’ascenseurs, pas de paiement d’un quelconque bail, pas de paiement de factures d’eau et d’électricité, etc. Les conséquences sociales d’une telle décision seraient dramatiques et irrattrapables sur plusieurs années. Que faire donc? Selon une source interrogée par « L’Eléphant », « il faut dire la vérité aux gens (fonctionnaires, ndlr). L’Etat ne peut pas payer ces 144 milliards, pas même en établissement un échéancier, ce serait une grave erreur. On ne peut plus vivre au-dessus de nos moyens, ça va déboucher sur une révolte sociale, parce que les entreprises du secteur privé ne pourront pas tenir le rythme de ce qu’il faut avoir le courage d’appeler le harcèlement fiscal. Tout le monde a besoin de souffler un peu. » Transmis aux fonctionnaires et au gouvernement. Dire la vérité semble donc être la seule solution viable. Le président Ouattara devrait sans doute se souvenir des journées nationales du dialogue du président Houphouët-Boigny. Écouter les Ivoiriens, les laisser dire ce qui est sur leur cœur et trouver les mots pour les rassurer. Il est temps que ce pays s’occupe aussi de ses enfants qui n’ont absolument rien. source: IVOIREBUSINESS

Le G5 Sahel recherche 7 000 milliards de FCFA

Le G5 Sahel, regroupant le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger, et le Tchad, organisera une table ronde de bailleurs de fonds pour recueillir au moins 7000 milliards de FCFA, nécessaires à la lutte contre le terrorisme et à la promotion du développement dans ledit espace, a annoncé lundi le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré. Le groupe G5 Sahel (le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger, et le Tchad), a tenu sa conférence ordinaire hier lundi dans la capitale malienne, autour des questions sécuritaires et de développement. Les chefs d’Etat, préoccupés par la question sécuritaire qui peut saper le développement de la zone, ont parlé du Programme G5 Sahel qui prend en compte les infrastructures, les relations économiques et les questions d’intégration entre les cinq pays membres. «Nous avons revisité la stratégie de développement intégré des Nations unies vis-à-vis du G5 Sahel fondée sur la sécurité, la bonne gouvernance et la résilience de nos pays. Nous avons aussi fait  le point  sur le programme G5 Sahel qui s’élève à  plus de 7000 milliards de FCFA, que nous allons soumettre à nos partenaires lors d’une table-ronde des bailleurs de fonds», a indiqué le président du Faso Roch Kaboré, lundi soir à son retour de Bamako.   Entre autres aspects abordés aussi, la volonté des pays membres de créer une compagnie aérienne (Air Sahel), la fin des visas entre les pays du G5 Sahel. Au regard de la situation actuelle dans la zone, la question sécuritaire a eu un bonne place dans les échanges au cours de la conférence, avec l’instauration de patrouilles conjointes aux frontières et la mise en place d’une force multinationale en vue de lutte contre le terrorisme et les organisations criminelles. Cela passera par le mandat de l’Union africaine et des Nations unies ainsi que de l’appui de ces derniers en termes de moyens, selon  le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré. Le G5 Sahel (G5S) est un cadre institutionnel de coordination et de suivi de la coopération régionale en matière de politiques de développement et de sécurité, créé lors en février 2014 par cinq États du Sahel. source: AIB

Liberia : ministres et fonctionnaires interdits de voyager

Les ministres et fonctionnaires libériens sont interdits de voyage pendant 60 jours. C’est une mesure prise par la présidente du Liberia Ellen Johnson Sirleaf. L’interdiction concerne les ministres, les directeurs d’agence et autres services gouvernementaux, ainsi que leurs adjoints et assistants. Aucune raison officielle n’a été donnée pour expliquer cette décision. Des observateurs font savoir que la présidente Ellen Johnson Sirleaf vise principalement à ne pas trop épuiser les réserves en devise étrangère, qui ont subi les répercussions de la baisse des prix des exportations du pays. Selon un communiqué du gouvernement libérien, des exceptions ne seront accordées que par la présidente elle-même suite à une rencontre individuelle avec les fonctionnaires qui demandent de voyager et s’ils démontrent que ce voyage est d’un impératif majeur dans l’intérêt national. Le communiqué indique par ailleurs que la Banque centrale du Liberia avait été mandatée pour examiner une «situation alarmante de la fuite des capitaux» et «renforcer ses mesures réglementaires afin de freiner le rapatriement illicite de devises».

Gambie: La dernière trahison de Jammeh

L’ex-président Gambien, Yahya Jammeh, vient encore de démontrer qu’il ne se soucie que de son sort et de celui de sa famille. Il y a quelques jours, “Libération” révélait qu’il avait largué à Conakry quatre collaborateurs, son photographe et des gardes du corps de son épouse, avant de poursuivre sa route vers la Guinée équatoriale. Il leur avait remis 1000 dollars pour qu’ils se débrouillent. C’est au moment où ils tentaient de revenir en Gambie qu’ils ont été interceptés et acheminés à Dakar puis confiés à la Division des investigations criminelles (Dic). “Libération” ajoute que ces derniers ne sont pas les seules victimes de l’ex-homme fort de Kanilaï. Le dernier ministre de la Communication de Jammeh, Seedy Njie, a également subi le même sort. Ayant pris l’avion avec Jammeh en direction de Malabo, il a été éconduit par Jammeh, une fois arrivé à destination. L’homme n’a pu qu’accuser le coup et retourner sur ses pas pour revenir à Banjul. Une énième trahison… source: Seneweb

IBK appelle à corriger les insuffisances de la Minusma

Le président malien a appelé à corriger les insuffisances de la Mission des Nations unies au Mali (Minusma) au cours de la cérémonie d’ouverture de la réunion extraordinaire des chefs d’Etat du G5 Sahel. Les présidents du Burkina Faso, de la Mauritanie, du Niger et du Tchad participent à cette réunion, convoquée à cause de la dégradation de la situation sécuritaire au Mali. La plus récente attaque a eu lieu à Menaka dans le nord où quatre soldats ont perdu la vie samedi. Mais l’attaque qui a eu plus d’ampleur ces dernières années reste de Gao où près de 80 personnes ont trouvé la mort le 18 janvier. Comme le thème l’indique la situation sécuritaire au Mali a des répercussions dans la sous-région sahélienne. Le Niger et le Burkina voisins font régulièrement face à des actes terroristes dont on dit très souvent que les auteurs viennent du Mali où repartent vers le Mali après leur forfait. Dimanche les ministres de la sécurité, de la défense des affaires étrangères du G5 sahel ont travaillé sur la copie à soumettre à l’appréciation des présidents. On y apprend le projet de formation d’une force sous régionale. Aucune précision sur l’effectif et les date de mise en place de cette force. Les populations du Sahel et les maliens en particulier fondent beaucoup d’espoir sur ce sommet, et souhaitent qu’il ne sera pas une rencontre de plus. Le G5 Sahel composé du Burkina, du Mali, de la Mauritanie, du Niger et du Tchad a été créé en 2014. Il est un cadre coordination et de coopération en matière de politique de développement et de sécurité.

Mogtédo : la principale route barrée après un accident mortel

Des populations en colère ont barré lundi la principale route de Mogtédo (85km, Est), après la survenue d’un accident qui a coûté la vie tôt le matin à un vieux. Un minibus appelé Dina a mortellement fauché lundi matin vers 6h, un vieux à Mogtédo. Les populations en colère, ont immédiatement dressé des barricades sur la route nationale N°4 et érigé de hauts ‘’gendarmes couchés’’ (ralentisseurs) en terre battue. Les autorités locales se sont déplacées sur les lieux pour appeler les manifestants au calme et négocier l’ouverture de la voie. source: AIB

Reprise du procès de Laurent Gbagbo

Le procès de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo a repris lundi à la Cour pénale internationale après une pause de deux mois . Il avait plaidé non coupable à l’ouverture de son procès en janvier 2016. Laurent Gbagbo, 70 ans, premier ex-chef d’Etat poursuivi par la CPI, est accusé de crimes contre l’humanité, meurtres, viols, actes inhumains et persécutions pour son rôle dans la crise née de son refus de céder le pouvoir à Alassane Ouattara. Ce dernier a été reconnu vainqueur notamment par les Etats-Unis et l’Union européenne, à l’issue de l’élection présidentielle de fin 2010. Les violences avaient fait plus de 3.000 morts en cinq mois, transformant certaines zones de la Côte d’Ivoire en champ de bataille M. Gbagbo avait finalement été arrêté en avril 2011 dans le palais présidentiel après plusieurs jours de bombardements de la force française Licorne.

Union Africaine : La colère noire de Macky Sall

La révélation est de “Jeune Afrique”. Le président de la République, Macky Sall, a vu rouge lorsque son candidat à la présidence de la Commission de l’Union africaine, Abdoulaye Bathily, a été recalé pour seulement 3 voix. Selon “Jeune Afrique”, parmi les pays qui ont lâché le Sénégal, il y a le Niger, le Mali et le Ghana. Déçu du faible score de son candidat, note “Ja”, le président Macky Sall quittera le sommet le lendemain avant même le discours du roi du Maroc, Mohammed VI, dont le pays réintègre l’organisation africaine. Source: seneweb