Burkina : Les VADS en fin de contrat souhaitent leur intégration dans la Fonction publique

Les volontaires adjoints de Sécurité (VADS) ont souhaité ce lundi 13 février 2017 au cours d’une marche spontanée à Ouagadougou, leur «intégration dans la fonction publique ». Par la voix de leur porte parole, ils ont indiqué qu’ étant tous en fin de contrat, ils ont indiqué qu’il était «injuste» que les autorités les traitent sans égard et ce, après plus de trois années de «  sacrifices» sans protection sociale.

A quelques encablures du ministère de l’Administration territoriale(…), la manifestation spontanée a été stoppée par les forces de sécurité ce lundi dans la matinée. C’est alors que les manisfestants entrent en négociation avec le directeur de cabinet du ministre en charge de l’Administration territoriale, Clément Ouango. A l’issue les manifestants ont décidé de sursoir à cette marche qui devait les conduire devant le siège du ministère. Par contre leurs collègues de Bobo-Dioulasso ont eu moins de chance car ils ont été dispersés à coup de gaz lacrymogène.

Pour Cheick Soiré, le porte-parole national des VADS, au vu de « leur sacrifice » et de leurs conditions de travail peu reluisantes, l’Etat devrait les assister à la fin de leur contrat. Pour ce faire, ils souhaitent à ce titre leur intégration dans la Fonction publique, « selon la compétence de chaque volontaire » ou à défaut qu’on leur octroie une année de pécule (600 000 F CFA) pour que chacun puisse réaliser ces projets ». Ils disent réclamer cet accompagnement  car les textes interdisent le renouvellement du contrat du volontaire après trois années de service.

« Nous n’avons pas de couverture sociale alors que dans la loi, portant statut du volontaire national, à son article 11, dit que tout volontaire a droit à une couverture sociale comme tout travailleur et assimilé. Mais pendant trois ans, nous n’en avons pas bénéficié » a affirmé Cheick Soiré, le porte-parole national des VADS.

Il semble aux dernières nouvelles qu’ils seront reçus ce mercredi 15 février par le ministre d’Etat, Simon Compaoré.

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