Tentative coup d’Etat

Dédougou : Qnet assigné en justice

Représentant indépendant de Qnet (un réseau d’hommes d’affaires) au secteur n°6 de Dédougou, KP était poursuivi par le Tribunal de grande instance de Dédougou pour des faits d’escroquerie sur la somme de 390 000 FCFA.

Quant à G, il devait répondre des faits de complicité dans la même affaire d’escroquerie. Si KP nie d’entrée les faits, G reconnaît avoir attiré CT dans les filets de Qnet. En effet, G indique avoir invité CT, son ami proche, à intégrer Qnet qui lui apportait beaucoup d’argent.

Après l’avoir convaincu, il l’amenait le lendemain à Dédougou au Bureau KP qui s’est chargé de lui faire comprendre qu’il devrait s’acquitter de la modique somme de 390 000 FCFA équivalent aux frais d’adhésion.

N’ayant pas le montant cash, il lui a été proposé de payer par tranches. Conditions que CT a acceptées, et en 41 jours, il est parvenu à s’exécuter. Frais d’adhésion payés, l’équipe de Qnet s’est chargée de lui offrir une formation afin de lui permettre de bien maîtriser l’affaire qui devrait le faire prospérer.

Et c’est au cours de cette formation que la victime a manifesté son désintérêt, après avoir eu une version autre que celle qui lui avait été servie avant qu’il ne s’acquitte de ses droits d’adhésion.

A la question de savoir pourquoi il n’a pas cherché à bien comprendre avant de s’engager, CT soutient que c’est sur la base de la confiance placée en son ami G, qu’il n’a pas trouvé nécessaire de fouiner. Un argument qui n’a pas convaincu le Tribunal et le conseil des accusés.

Et le procureur du Faso dans sa réquisition, a demandé à la Cour de relaxer KP et G au bénéfice du doute. Quant au conseil des deux prévenus, il a été impressionné par la bonne instruction du dossier, en indiquant qu’aucun élément assimilé à l’escroquerie à même d’inculper ses protégés n’est ressorti tout au long de la procédure.

Par conséquent, le conseil, tout comme le parquet, a souhaité que les accusés soient purement et simplement relaxés au bénéfice du doute. Le tribunal a ordonné la relaxe des prévenus au bénéfice du doute, jugé irrecevable la constitution de la partie civile de CT, et condamné le trésor public aux dépens.

Sidwaya
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