Le Syndicat des agents des impôts et des domaines (SNAID) a déclenché, à partir de ce lundi, une grève de 120 heures (5 jours) pour exiger la satisfaction de sa plateforme revendicative, a-t-on appris de source syndicale.
De l’avis des responsables syndicaux du SYNAID, cette grève (du 20 au 24 mars 2017) est une reconduite de celle qui avait été suspendue en décembre dernier.
En effet, le 19 décembre 2016, les agents des impôts devaient aller en grève pour 120 heures, mais ce mouvement avait été suspendu le 18 décembre suite à l’attaque terroriste de Nassoumbou qui a coûté la vie à 12 soldats burkinabè.
Selon le secrétaire général adjoint du syndicat, Zakaria Bayiré, contacté par le journal en ligne Burkina24.com, ce temps de suspension devrait permettre au gouvernement de réfléchir et donner des réponses à la plateforme revendicative des travailleurs.
Le responsable syndical regrette que les attentes du syndicat n’aient pas été satisfaites.
Le Syndicat des agents des impôts et des domaines (SNAID) revendique, entre autres, une amélioration des libertés démocratiques et syndicales et une bonne gouvernance administrative et fiscale.
A ce propos, le SNAID avait proposé «la suppression de certains impôts, la réduction des taux de certaines taxes (TVA sur les produits de grande consommation, IUTS) contre l’augmentation des taux d’autres impôts, la lutte contre la fraude et l’évasion fiscale notamment dans le secteur minier, des téléphonies, des banques-assurance etc.».
Au Burkina Faso, depuis un certain temps, 2016 notamment, les mouvements de grève deviennent de plus en plus récurrents dans le secteur public.
La grève du SNAID est déclenchée quelques jours après que le Syndicat national des agents des finances (SYNAFI) ait décidé de suspendre (le 14 mars) son arrêt de travail qui a duré 40 jours.
Agence d’information du Burkina