L’état-major de l’armée camerounaise déclare être sans nouvelles, des huit militaires camerounais, arrêtés au Tchad, par l’armée tchadienne, dans le Mayo Kebi-Est, une région située à plus de 300 km au sud de la capitale Ndjamena.
A la division de la communication du ministère de la Défense, l’on ne commente pas beaucoup la nouvelle, mais l’on espère un dénouement heureux après l’arrestation des huit militaires, camerounais du Groupement d’intervention rapide (Bir).
Yaoundé et Ndjamena entretiennent de bons rapports et combattent ensemble la secte nigériane Boko Haram, qui a fait allégeance à l’organisation de l’Etat islamique et se fait appeler province islamique de l’Afrique de l’Ouest.
D’après nos informations, les militaires arrêtés, faisaient partie d’un détachement en opération sous la bannière de la Force multinationale mixte (FMM), dans le Lac Tchad.
A bord d’un véhicule Pick up, de marque Toyota, les militaires camerounais se sont lancés aux trousses de coupeurs de routes et voleurs de bétail.
Ces militaires de l’armée camerounaise, ont été arrêtés au Tchad, sans ordre de mission de leur hiérarchie.
Les négociations sont en cours, pour que les militaires camerounais recouvrent leur liberté, fait savoir une autre source du premier secteur de la FMM, depuis Mora.