Alors qu’il est encore réalité constatable au pays, le ministre de la culture Maurice Bandama s’est dit ouvert à l’institualisation d’une journée de l’esclave pour commémorer cette période historique pour le continent africain, à l’occasion du lancement de l’évènement socio-culturel dénommé « la route de l’esclave » institué par l’UNESCO.
« Nous demandons à l’Union Africaine de décréter et célébrer une journée panafricaine de l’esclavage », a-t-il indiqué, avant d’ajouter que l’objectif n’est pas de rappeler les plaies causées par l’esclavage, mais de constituer une meilleure « repentance » et « réparation ».
Pour rappel, « la route de l’esclave» a retracé le parcours de la traite négrière dans les localités de Kangah-Gnazè et de Lahou-Kpanda situées respectivement dans les départements de Tiassalé et de Grand-Lahou.
Des autorités politiques et sportives telles que Nicéphore Soglo, ancien président béninois et l’ancien international français Lilian Thuram ont effectué le déplacement pour le lancement de « la route de l’esclave ».
Néanmoins rappelons, même si loin de l’abominable historique mercantile, qu’au delà des cas tels que les « nounous » ou servantes des familles libanaises en général, la pratique de l’esclavage était et est toujours jusqu’à cette heure, courante dans nombres d’ethnies du pays.