Une manifestation violente à Solenzo a causé, le 25 novembre 2024, le décès tragique du chef de canton. En réaction, une délégation gouvernementale, menée par le ministre d’État Bassolma Bazié, s’est rendue sur place dès le lendemain.
La délégation comprenait plusieurs ministres et le chef d’État-major général des armées, le général de brigade Célestin Simporé. Elle a rencontré les autorités locales, les leaders religieux et coutumiers, ainsi que les Forces armées. Ces échanges avaient pour but d’exprimer la compassion du Chef de l’État et de rassurer les populations.
Drame de Solenzo : Un appel à la sérénité face aux tensions
Le ministre Bassolma Bazié a dénoncé des infiltrations malveillantes ayant transformé une marche spontanée en un drame. Il a rappelé que des appels à l’apaisement avaient été ignorés, ce qui aurait évité ces tragiques événements.
Le lynchage du chef de canton survient après un autre meurtre similaire dans la province de la Kossi. Les deux victimes faisaient partie d’un collège de sages prévu pour une réunion cruciale sur le foncier.
Bassolma Bazié a aussi dénoncé une campagne de désinformation visant à fragiliser la confiance envers les Forces armées et les autorités. Il a salué les efforts du Bataillon d’intervention rapide (BIR18) tout en appelant à davantage d’abnégation.
Avant de quitter Solenzo, la délégation a présenté ses condoléances à la famille du chef de canton. Elle a réaffirmé la volonté des autorités de rétablir l’ordre et de situer les responsabilités.
Ce drame souligne les défis complexes que le pays doit surmonter. Le gouvernement s’engage à protéger les populations et à rétablir la paix sociale.
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