L’effort de paix national continue de mobiliser toutes les forces vives du Burkina Faso, y compris au-delà des frontières. À Abidjan, les responsables de l’Ambassade et des Consulats généraux du Burkina Faso ont décidé de transformer un don reçu en un acte patriotique fort.

Un million de FCFA reversé par les diplomates burkinabè

Le jeudi 19 juin 2025, à Yamoussoukro, une délégation de diplomates burkinabè en mission pour la mise en place du Conseil de base du Haut Conseil des Burkinabè de l’Extérieur a reçu un don inattendu. Un opérateur économique burkinabè leur a offert un million de FCFA, initialement destiné à couvrir les collations de fin d’activité.

Toutefois, dans un esprit d’unité nationale, les membres de la mission ont choisi, à l’unanimité, de reverser cette somme au Fonds de Soutien Patriotique. Ce geste illustre l’engagement concret des représentants du Burkina Faso en Côte d’Ivoire à participer activement à l’effort de paix.

Effort de paix : une démarche saluée par les autorités diplomatiques

Selon Sansan Raphaël KAMBOU, Chargé d’affaires a.i., cette contribution représente bien plus qu’un simple transfert financier. Elle témoigne du patriotisme profond de l’ensemble de l’équipe diplomatique en poste en Côte d’Ivoire. Il a rappelé qu’il s’agit du deuxième geste du genre, preuve d’une constance dans l’engagement.

Ce choix d’agir au service de la souveraineté du Burkina Faso, même depuis l’étranger, renforce le sentiment de responsabilité collective. La mobilisation pour l’effort de paix dépasse les frontières et implique tous les Burkinabè, où qu’ils se trouvent.

Effort de paix : la diaspora burkinabè veut renforcer son implication

D’après les déclarations du Chargé d’affaires, d’autres initiatives sont en préparation pour renforcer la contribution de la diaspora burkinabè. L’objectif est clair : inscrire la mobilisation pour l’effort de paix dans la durée et à travers des actions concrètes.

Ce don de la mission diplomatique est un signal fort envoyé à toutes les représentations à l’étranger. Il montre qu’au-delà des discours, chaque contribution, aussi modeste soit-elle, est essentielle pour faire avancer l’effort de paix au Burkina Faso.