La fraude fiscale de Carlo Ancelotti vient d’être confirmée par la justice espagnole. L’actuel entraîneur de la sélection brésilienne a été condamné à un an de prison avec sursis. Il devra également s’acquitter d’une amende de 450 000 dollars.
Les faits remontent à la période 2014-2015, époque à laquelle Carlo Ancelotti entraînait le Real Madrid. Le parquet espagnol avait requis une peine de 4 ans et 9 mois pour deux chefs d’accusation. Il lui est reproché d’avoir dissimulé des revenus dans des sociétés écrans, échappant ainsi à l’impôt.
Toutefois, le tribunal de Madrid a reconnu que Carlo Ancelotti n’était pas officiellement résident fiscal en Espagne en 2015. Cela a sans doute pesé dans la balance au moment du jugement. Malgré la gravité des accusations, la fraude fiscale de Carlo Ancelotti ne le mènera pas en prison. En Espagne, les primo-délinquants condamnés à moins de deux ans bénéficient souvent d’un sursis.
Fraude fiscale de Carlo Ancelotti : une pratique fréquente chez les stars du football
La fraude fiscale de Carlo Ancelotti s’ajoute à une longue liste de cas similaires impliquant des figures du football. Cristiano Ronaldo, Lionel Messi ou encore José Mourinho ont eux aussi été visés par la justice espagnole pour des impôts impayés. À ce jour, aucun d’entre eux n’a purgé de peine en prison.
Ce phénomène met en lumière certaines pratiques fiscales complexes souvent utilisées par les personnalités du sport pour protéger leurs revenus. Dans le cas d’Ancelotti, ses avocats se sont dits satisfaits du verdict, qui reste modéré par rapport aux réquisitions initiales.
Fraude fiscale de Carlo Ancelotti : aucune réaction de la Fédération brésilienne
Malgré cette condamnation, la Confédération brésilienne de football n’a pas réagi officiellement à l’affaire. Il est peu probable que la fraude fiscale de Carlo Ancelotti ait des conséquences immédiates sur sa fonction. Son palmarès demeure exceptionnel : il est le seul entraîneur à avoir remporté cinq Ligues des champions et des titres dans les cinq grands championnats européens.
Cette condamnation n’entache donc pas encore la réputation d’un technicien respecté à l’échelle mondiale.