Le Projet de sécurité de l’eau au Burkina Faso a franchi une étape clé du 14 au 16 juillet 2025. À l’hôtel Prestige Ouaga 2000, s’est tenue une mission d’appui conjointe entre le gouvernement burkinabè et la Banque mondiale. Cette rencontre visait à restructurer le projet en intégrant les priorités nationales, pour garantir une mise en œuvre efficace sur le terrain.
La cheffe de mission de la Banque mondiale, Dambudzo Joséphine Muzenda, a réaffirmé le soutien de son institution au projet de sécurité de l’eau. Elle a salué sa pertinence stratégique pour le pays et a noté qu’il suscite de l’intérêt dans d’autres pays confrontés aux mêmes défis. Ce projet vise à améliorer la sécurité des barrages, l’irrigation, la gestion des bassins versants et la résilience face au changement climatique. Il s’agit d’un engagement de long terme en faveur de la souveraineté hydraulique.
Sécurité de l’eau : des objectifs concrets et des partenaires mobilisés
Durant cette mission, plusieurs structures clés ont pris part aux échanges : la DGESS, la DGADI, l’ONBAH, la SONATER et l’Unité de gestion du projet. Selon le coordonnateur du projet, Kepian Drabo, l’acquisition rapide d’équipements dès la fin de l’hivernage est essentielle pour activer les premières opérations. Gustave Somé, Directeur général des statistiques sectorielles, a rappelé que la restructuration intègre désormais des cibles nationales claires. Cela nécessite une mobilisation forte de toutes les parties.
Sécurité de l’eau : des recommandations pour accélérer les actions
La mission s’est conclue par une visite du parc d’engins de l’ONBAH à Kossodo, qui a démontré la capacité logistique existante. Des recommandations fortes ont été formulées pour accélérer le démarrage effectif du projet de sécurité de l’eau. L’objectif est de garantir un impact rapide sur le terrain, au bénéfice des populations. Ce projet pourrait devenir une référence en matière de gestion intégrée de l’eau, dans un pays régulièrement exposé aux aléas climatiques.