L’intégration sous régionale prend une nouvelle dimension avec la mise en place de la Confédération des États du Sahel. Pour accompagner ce tournant, la Direction générale de l’Intégration africaine (DGIA) a organisé, le 21 juillet 2025 à Koudougou, une session d’information à l’endroit des journalistes et des acteurs de la société civile.
L’Ambassadeur Issa BANCE, Conseiller technique du ministre délégué en charge de la Coopération régionale, a ouvert la session en rappelant l’engagement du Burkina Faso à soutenir l’intégration sous régionale. Il a insisté sur la nécessité d’adapter les politiques d’intégration aux mutations géopolitiques, notamment à travers la Confédération des États du Sahel. Cette nouvelle structure vise à renforcer la libre circulation des personnes et des biens, mais aussi à bâtir un espace économique et politique plus solidaire et résilient.
La session vise à renforcer les capacités des acteurs relais, afin qu’ils puissent communiquer efficacement sur les enjeux actuels de l’intégration sous régionale, et sur la vision portée par la nouvelle Confédération.
Intégration sous régionale : des échanges pour mieux informer les populations
Selon Alban YAMEOGO, Directeur des organisations sous-régionales africaines, il était essentiel de créer ce cadre de formation. Les journalistes et les membres de la société civile joueront un rôle clé dans la diffusion des bonnes informations auprès des citoyens. Durant les deux jours que durera la session, des experts en droit international, des communicants spécialisés et des figures de la société civile animeront des échanges pratiques sur les défis de l’intégration sous régionale.
Au programme : libre circulation, souveraineté partagée, union économique, mais aussi place de la société civile dans la construction d’une intégration sous régionale durable et inclusive.
Intégration sous régionale : un engagement panafricain renouvelé
Depuis plusieurs années, le Burkina Faso s’est inscrit dans une logique panafricaniste forte. Cette session de formation marque un nouveau pas vers l’opérationnalisation des principes de l’intégration sous régionale, avec un accent particulier sur la sensibilisation à la base. Elle traduit également une volonté politique claire d’ancrer le pays dans une dynamique de coopération active, face aux défis de sécurité, de développement et d’unité régionale.