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Décès d’Alino Faso : La Côte d’Ivoire réagit après la pression des autorités burkinabè

Décès d’Alino Faso : La Côte d’Ivoire réagit après la pression des autorités burkinabè

Le décès d’Alino Faso continue de susciter de fortes réactions. Après la dénonciation du gouvernement burkinabè concernant les conditions de sa mort à Abidjan, les autorités ivoiriennes ont enfin réagi officiellement. Ce mardi 29 juillet 2025, elles ont adressé leurs condoléances à Ouagadougou, tout en réaffirmant la thèse du suicide.

Selon des sources diplomatiques, la Côte d’Ivoire maintient que Alain Christophe Traoré, alias Alino Faso, s’est donné la mort par pendaison à l’aide d’un drap, après avoir tenté de se mutiler les veines. Cette version a été initialement rendue publique par le procureur ivoirien. Toutefois, elle reste vivement contestée par le Burkina Faso.

Décès d’Alino Faso : Le Burkina exige transparence et rapatriement immédiat de la dépouille

Le décès d’Alino Faso, survenu en détention, est entouré de nombreuses zones d’ombre. Le gouvernement burkinabè a rejeté catégoriquement la thèse du suicide. Il a également dénoncé le fait que l’annonce du décès ait été faite trois jours plus tard, uniquement via les réseaux sociaux.

Par conséquent, Ouagadougou demande la vérité sur les circonstances exactes de la mort. Les autorités burkinabè réclament également le rapatriement sans délai du corps d’Alino Faso. Ce rapatriement est nécessaire pour lui rendre les hommages nationaux, comme le prévoit l’usage pour un militant de son envergure.

Décès d’Alino Faso : Une affaire sensible entre deux pays liés par l’histoire

Le décès d’Alino Faso intervient dans un contexte de tension diplomatique entre le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire. Détenu depuis janvier 2025 pour des accusations d’espionnage, Alino Faso n’avait jamais été jugé. Les autorités burkinabè ont toujours considéré ces accusations comme infondées et motivées politiquement.

Militant engagé pour les causes sociales, il était respecté pour son franc-parler. Sa mort soulève une vague d’émotion au sein de la population burkinabè. Ce cas rappelle celui du journaliste franco-camerounais Martinez Zogo, dont la mort en détention avait également suscité indignation et mobilisation.

Le gouvernement ivoirien s’est engagé à transmettre les résultats de l’enquête dès qu’ils seront disponibles. Toutefois, pour Ouagadougou, seule la transparence permettra d’apaiser les tensions.

Source : Agence d’Information du Burkina

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