La coopération Burkina Faso-Turkménistan franchit un nouveau cap. Le 5 août 2025, en marge de la 3e conférence sur les Pays en Développement sans Littoral (PDSL), un Accord a été signé à Awaza entre les deux ministres des Affaires étrangères.

Cet Accord marque la volonté des deux pays de renforcer leurs relations bilatérales dans l’intérêt mutuel de leurs peuples. Concrètement, il s’agit d’un cadre de consultations politiques régulières, portant sur les relations bilatérales, ainsi que sur les sujets d’intérêt régional et international.

Cet engagement officiel illustre une ambition partagée de construire un partenariat diplomatique durable. Il s’inscrit dans une dynamique plus large d’ouverture et de diversification des alliances extérieures du Burkina Faso.

Coopération Burkina Faso-Turkménistan : vers une définition des domaines prioritaires

Pour donner un contenu concret à la coopération Burkina Faso-Turkménistan, un Accord-cadre devra désormais être établi. Il permettra d’identifier les secteurs clés où les échanges pourront se développer. Cette nouvelle étape sera essentielle pour transformer l’entente diplomatique en actions concrètes et bénéfiques pour les deux États.

Depuis l’établissement de leurs relations diplomatiques en 2016, les échanges entre Ouagadougou et Achgabat étaient restés modestes. Ce nouvel Accord pourrait marquer un tournant important, notamment dans les domaines économiques, culturels et énergétiques.

La signature de cet engagement intervient dans un contexte régional et international en mutation, où la diversification des partenariats devient une priorité stratégique pour les pays africains.

Coopération Burkina Faso-Turkménistan : le secteur énergétique comme opportunité majeure

La coopération Burkina Faso-Turkménistan pourrait trouver une opportunité majeure dans le secteur énergétique. Le Turkménistan possède la 5e plus grande réserve mondiale de gaz naturel. Ce pays d’Asie centrale tire plus de 60 % de ses revenus d’exportation du pétrole et du gaz.

Pour le Burkina Faso, qui ambitionne de renforcer sa sécurité énergétique, cette coopération pourrait s’avérer stratégique. En se positionnant sur cette voie, Ouagadougou diversifie ses sources potentielles d’approvisionnement et explore de nouvelles pistes de développement économique.

La position géographique stratégique du Turkménistan, à la croisée de la Chine, de la Russie et de l’Europe, pourrait aussi faciliter des échanges économiques plus larges à terme.