Le 11 août 2025, à Ziniaré, dans la région de l’Oubri, les autorités sanitaires ont organisé une rencontre d’information et de plaidoyer. Cette initiative, soutenue par la Direction de la communication et des relations presse, visait à mobiliser les professionnels des médias autour du passage à l’échelle du vaccin contre le paludisme au Burkina Faso.
Présidée par Amédée Parfait Yé, représentant le Directeur général de la Santé publique, la réunion avait pour but de renforcer les capacités des journalistes. L’objectif est clair : les préparer à jouer un rôle actif dans la surveillance sociale, la prévention des rumeurs et la promotion de l’adhésion communautaire.
Selon Amédée Parfait Yé, une information juste et vérifiée, relayée par la presse avec l’appui des autorités sanitaires, permettra de contrer les fausses nouvelles. Les techniciens de la santé se sont engagés à fournir aux médias toutes les données nécessaires sur la campagne.
Pour Romain Sandwidi, Directeur de la Communication et des relations presse, la réussite de cette opération dépend de l’engagement des hommes et femmes de médias. Il les a qualifiés de « premiers ambassadeurs » dans la lutte contre le paludisme. Il a insisté sur l’importance de relayer des informations fiables afin de maintenir la confiance des populations envers le vaccin contre le paludisme au Burkina Faso.
Vaccin contre le paludisme au Burkina Faso : un déploiement national progressif
Le passage à l’échelle concernera 43 nouveaux districts sanitaires, qui administreront le vaccin R21. Les 27 premiers districts poursuivront l’utilisation du vaccin RTS,S. À partir de 2026, seul le vaccin R21 sera utilisé sur l’ensemble du territoire. Cette campagne cible les enfants âgés de 5 à 23 mois.
Financée par l’ONG Jhpiego, cette action illustre une volonté commune de réduire considérablement l’impact du paludisme au Burkina Faso. En mobilisant les médias, les autorités espèrent garantir une communication claire et lutter contre les résistances éventuelles.
La réussite de cette campagne dépendra de la capacité à informer chaque communauté, à combattre les rumeurs et à renforcer l’adhésion au vaccin contre le paludisme au Burkina Faso. Cette mobilisation collective pourrait servir de modèle à d’autres pays confrontés au même défi.