Le 15 août 2025, le poste de contrôle vétérinaire de Pô a saisi une cargaison illégale de poulets congelés. Plus d’une tonne de produits impropres à la consommation a été interceptée, confirmant l’ampleur du trafic de produits d’origine animale.
Ces marchandises, introduites clandestinement au Burkina Faso, ne respectaient pas les normes sanitaires. De telles pratiques constituent une menace réelle pour la santé publique. Elles fragilisent également l’économie nationale, en perturbant les circuits commerciaux et en mettant en danger la production locale. Grâce à la vigilance des services vétérinaires, cette tentative a été stoppée, illustrant l’efficacité des dispositifs de contrôle aux frontières.
Un danger pour la santé publique
Le trafic de produits d’origine animale expose les consommateurs à de graves risques sanitaires. Les poulets congelés saisis à Pô ne répondaient pas aux standards de qualité imposés par la réglementation. Leur consommation aurait pu provoquer des intoxications ou des maladies. Pour cette raison, les autorités ont immédiatement procédé à leur destruction, conformément aux textes en vigueur. Ce geste ferme traduit la détermination du gouvernement à protéger les populations. D’ailleurs, des actions similaires ont déjà été menées dans d’autres régions du pays, avec le même objectif : sécuriser l’alimentation. Cette constance témoigne d’une politique nationale visant à garantir la salubrité des produits destinés aux consommateurs.
Lutte contre le trafic de produits d’origine animale : l’appel du gouvernement à la vigilance
Le Ministère de l’Agriculture, des Ressources animales et halieutiques réaffirme son engagement ferme contre le trafic de produits d’origine animale. Il invite les populations à redoubler de vigilance et à dénoncer toute activité suspecte. Les services vétérinaires et les forces de sécurité intensifient leurs efforts afin d’éradiquer ce fléau nuisible. Cette opération de Pô, menée avec succès, illustre la collaboration efficace entre les institutions nationales. Elle confirme également la volonté des autorités de défendre l’économie locale contre les importations frauduleuses. En renforçant la surveillance, le Burkina Faso se donne les moyens de préserver sa souveraineté alimentaire et d’assurer la protection durable de ses citoyens.