Ouagadougou, 17 octobre 2025 — Le Projet de Construction du Mémorial International Thomas Sankara (PCIM-ITS), en collaboration avec le Comité International du Mémorial Thomas Sankara (CIMTS), a lancé officiellement la campagne « Ma brique pour Sankara », un appel à la participation citoyenne pour financer la construction du Mémorial Thomas Sankara.
Un appel à la solidarité nationale et africaine
Lancée à Ouagadougou, cette campagne vise à mobiliser quatre milliards de francs CFA, soit 8,5 % du budget total du projet, estimé à plus de 100 milliards FCFA . Alors l’objectif est clair : permettre à chaque citoyen burkinabè, africain ou ami du continent de contribuer à l’édification d’un symbole panafricain de mémoire et d’espoir.
Les dons peuvent être effectués sur place, au Mémorial Thomas Sankara, ou via divers canaux numériques : la plateforme officielle memorialsankara.bf, les services Mobile Money (Orange, Moov, Telecel), les comptes du Trésor public et la plateforme FasoArzeka.
Une mobilisation collective autour des valeurs du Mémorial Thomas Sankara
Selon Luc Damiba, secrétaire général du CIMTS, cette initiative traduit la volonté d’impliquer chaque citoyen dans la construction du mémorial : « Cette campagne invite chaque Burkinabè, chaque Africain, chaque citoyen du monde qui se reconnaît dans les valeurs de Sankara à apporter sa contribution symbolique ou matérielle à la construction du Mémorial conçu par l’architecte Francis Kéré, lauréat du prix Pritzker » . Ainsi la campagne s’inscrit dans une stratégie de mobilisation des ressources fondée sur trois piliers :
- la contribution de l’État, à hauteur de 60 % du budget,
- celle du secteur privé et des populations,
- et les financements extérieurs, représentant 40 % du budget global.
Un projet d’envergure pour la jeunesse et la mémoire collective
Implanté sur 14 hectares au cœur de Ouagadougou . Ainsi le Mémorial Thomas Sankara comprendra 16 infrastructures majeures . Dont la statue du leader révolutionnaire, déjà érigée, et le Mausolée Thomas Sankara.
Ainsi parmi les prochaines réalisations figurent :
- la Tour Thomas Sankara, haute de 87 mètres,
- la Maison des Mémoires,
- le musée Thomas Sankara,
- une bibliothèque et une médiathèque,
- une salle d’exposition et un parc d’animation.
Pour Luc Damiba, le Mémorial n’est pas qu’un monument : « Ce sera un monument d’espoir, un lieu d’inspiration, de recueillement et de renaissance . Le flambeau de la révolution y restera allumé pour que chaque jeune puisse venir y puiser la flamme du changement. »
Le Mémorial Thomas Sankara un symbole de fierté et d’unité africaine
En soutenant « Ma brique pour Sankara » . Ainsi les citoyens ne financent pas seulement un projet architectural. Mais ils écrivent une page d’histoire collective, érigent un symbole d’unité nationale et perpétuent l’esprit révolutionnaire du capitaine Thomas Sankara. « Chaque contribution, chaque brique portera la flamme d’un idéal commun. Ainsi ensemble, nous bâtirons un temple de mémoire et d’avenir », conclut Luc Damiba.
