Le procès civil concernant le crash d’Ethiopian Airlines en 2019 se poursuit aux États-Unis. Le Boeing 737 MAX 8, impliqué dans l’accident tragique ayant coûté la vie à 157 personnes . Fait l’objet de plusieurs plaintes civiles pour mort injustifiée et négligence. Parmi ces plaintes, l’une a été récemment réglée à l’amiable, selon l’avocat principal Robert Clifford, mercredi 5 novembre. Cet accord intervient alors que deux autres plaintes ont également été réglées hors tribunal. Cet accident avait marqué le monde de l’aviation et entraîné l’immobilisation mondiale des Boeing 737 MAX . Dans l’attente de la mise à jour de leurs systèmes de sécurité. Les familles des victimes ont attendu près de six ans pour obtenir une réponse judiciaire et un éventuel dédommagement.
Les enjeux du procès civil lié au crash d’Ethiopian Airlines
Le procès civil s’intéresse aux réclamations déposées par les proches de 155 victimes sur les 157 passagers et membres d’équipage décédés. Ces plaintes visent principalement Boeing pour des accusations de négligence, défaut de conception et mise en danger des passagers. Parmi les ayant-droits concernés, les plaintes de Shikha Garg, 36 ans, et de Mercy Ngami Ndivo, 28 ans . Étaient toujours en cours au moment du début du procès. L’accord à l’amiable concerne la plainte de Mercy Ngami Ndivo . Ainsi que celles liées à Nasrudin Mohammed et Abdul Jalil Ghazi Hussein. Le juge Jorge Alonso, chargé de centraliser toutes les plaintes liées à l’accident, doit désormais valider ces ententes. Ainsi cet accord à l’amiable permet aux familles de toucher une compensation sans passer par un procès long et incertain. Cependant, la plainte de Shikha Garg reste à examiner .
La sécurité aérienne et les leçons à retenir
Le crash d’Ethiopian Airlines a mis en lumière les risques liés à la technologie des avions et à la certification des aéronefs. Depuis l’accident, Boeing a revu ses protocoles . Notamment en matière de formation des pilotes et de mise à jour des systèmes automatisés. Pour le secteur aérien mondial, ce procès constitue un rappel crucial sur la responsabilité des constructeurs et des régulateurs. Ainsi il souligne également l’importance de fournir une indemnisation rapide et équitable aux familles touchées par de tels drames. Les autorités de l’aviation civile et les compagnies aériennes continuent de surveiller de près la sécurité des Boeing 737 MAX à travers le monde.
