La Société Burkinabè de Néphrologie (SOBUNEPH) a ouvert son deuxième congrès ce mercredi 12 novembre 2025 à Ouagadougou. Prévu du 12 au 14 novembre 2025, cet événement scientifique, placé sous le thème « Faire progresser la transplantation rénale dans les pays d’Afrique au sud du Sahara » . Réunit des professeurs venus d’Afrique et d’autres régions du monde afin de favoriser les échanges . Et le partage d’expériences pour consolider la transplantation rénale en Afrique subsaharienne. Le Pr Gérard Coulibaly, président de la SOBUNEPH . A rappelé que ce congrès s’inscrit dans une dynamique de promotion de la transplantation rénale . Ainsi considérée comme le traitement de choix des maladies rénales chroniques à leur stade terminal. Ainsi il a souligné que cette pratique, encore récente dans plusieurs pays africains, représente une avancée majeure pour le Burkina Fas . Qui a réalisé sa première greffe rénale le 29 juillet 2025.
2ᵉ congrès de néphrologie : Échanges panafricains et expertise médicale
Le congrès vise également à favoriser les échanges de connaissances et d’expériences entre praticiens venus d’Afrique de l’Ouest, d’Afrique de l’Est, d’Europe et du Maghreb. « Nous avons reçu vingt-trois invités, tous éminents néphrologues qui marquent la vie de notre discipline par leurs recherches, publications et enseignements », a précisé le Pr Coulibaly. Cette rencontre scientifique a aussi permis de rendre hommage au Pr Adama Lengani, pionnier de la néphrologie au Burkina Faso. Alors son dévouement et ses qualités humaines continuent d’inspirer la jeune génération de praticiens . Rappelant l’importance de transmettre savoir et valeurs aux générations suivantes.
Hommage et message du ministère de l’Enseignement supérieur
Le Pr Adjima Thiombiano, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation . A salué la mémoire du Pr Lengani et son impact sur la communauté scientifique. Ainsi il a souligné que le congrès s’inscrit en droite ligne avec ses aspirations, rappelant : « La véritable valeur d’un homme réside dans sa capacité à quitter cette terre tout en laissant des fruits éternels pour l’avancée de la vie ». Le ministre a également mis en avant la dimension panafricaine du congrès et la diversité des participants . Qui reflète l’esprit d’ouverture et d’intégration du Pr Lengani. Il a invité les participants à tirer pleinement profit des échanges scientifiques . Et à s’assurer que les travaux de ce congrès aient un impact concret sur la vie des populations . Concluant que « faire de la science, c’est bien, mais l’essentiel est qu’elle serve l’humanité ».
