La Journée internationale de l’enfant a été célébrée vendredi à Ouagadougou lors d’un échange entre le Premier ministre et près de deux cents élèves réunis au Musée national. Cette rencontre, placée sous le thème « Ma Journée, Mes Droits », a offert aux enfants un cadre pour exprimer leurs besoins concernant la santé, l’hygiène, la nutrition et les conditions d’apprentissage. Grâce à ce dialogue direct, les plus jeunes ont présenté leurs préoccupations devant le Chef du Gouvernement, qui a répondu à chacune avec clarté et engagement.
Lors de la Journée internationale de l’enfant, la santé a occupé une place centrale. Le Premier ministre a rappelé que la santé reste un droit essentiel pour chaque enfant. Il a expliqué que l’État investit dans la formation du personnel médical grâce au programme 1000 × 5, qui prévoit le recrutement de nombreux spécialistes, dont des pédiatres. De plus, il a insisté sur l’importance de l’hygiène dans les écoles. Il a recommandé aux élèves de se laver les mains avant les repas et après chaque passage aux toilettes. Ces rappels simples permettent de prévenir les maladies et d’améliorer le bien-être scolaire.
Journée internationale de l’enfant : un engagement pour l’eau, la nutrition et les cantines
La Journée internationale de l’enfant a également mis en lumière la question de l’accès à l’eau et de la nutrition. Les élèves ont demandé davantage de forages dans les écoles afin d’assurer l’hygiène. Le Chef du Gouvernement a affirmé que toutes les nouvelles infrastructures scolaires incluront un forage et que les écoles existantes seront progressivement équipées. Par ailleurs, il a annoncé que 18 milliards de francs CFA ont été mobilisés pour approvisionner les établissements en vivres, avec 25 000 tonnes distribuées cette année. Ces efforts s’ajoutent au développement des jardins scolaires et des cantines endogènes utilisant les produits locaux.
L’inclusion a été un autre thème majeur de la Journée internationale de l’enfant. Le Premier ministre a rappelé que tous les enfants possèdent les mêmes droits, quel que soit leur handicap. Il a insisté sur la nécessité d’infrastructures adaptées et de formations pour favoriser l’éducation inclusive. Enfin, il a souligné que chaque action du Gouvernement vise à offrir un avenir meilleur aux enfants du Burkina Faso. Cependant, il a aussi rappelé que les enfants ont des devoirs, notamment respecter leurs parents, leurs enseignants et les symboles de la Nation. Cette journée illustre ainsi la volonté d’écouter les enfants et de répondre à leurs attentes.
