Le Burkina Faso renforce sa position dans la région grâce à des accords stratégiques en matière de télécommunications. Le vendredi 20 novembre 2025, la ministre de la Transition digitale, des Postes et des Communications électroniques, Dr Aminata ZERBO/SABANE, a présidé la signature de conventions majeures. Ces accords concernent le Free Roaming et la coordination des fréquences. La cérémonie s’est déroulée dans le cadre de la 20ᵉ édition de la Semaine du Numérique. Les homologues du Mali, du Niger et du Ghana étaient présents, illustrant l’importance de la coopération régionale pour renforcer les infrastructures et les services numériques.
Le premier accord de Free Roaming permet aux abonnés burkinabè au Ghana de communiquer sans frais supplémentaires. Les usagers ghanéens bénéficient du même avantage au Burkina Faso. Ainsi, chaque abonné conserve les tarifs de son pays d’origine. Cette initiative facilite la mobilité transfrontalière et favorise les échanges humains et économiques. Pour la ministre, il s’agit d’une étape majeure, annonçant la signature prochaine d’accords similaires dans la sous-région. Les précédentes expériences de Free Roaming en Afrique de l’Ouest montrent qu’une coordination efficace entre régulateurs et opérateurs améliore durablement la qualité des services mobiles.
Télécommunications : coordination des fréquences pour des réseaux plus stables
Le Burkina Faso a signé deux conventions sur la coordination des fréquences. L’une est bilatérale avec le Ghana et l’autre cadre concerne les pays de la Confédération des États du Sahel (AES). Ces accords visent à harmoniser la gestion des fréquences aux frontières et à garantir des réseaux mobiles et télévisuels plus stables et plus clairs. Les équipes techniques mobilisées pour ces négociations ont été saluées par la ministre, soulignant leur rôle crucial dans la réussite de ces initiatives. De tels partenariats renforcent la sécurité et l’efficacité des réseaux numériques dans la région.
La mise en œuvre du Free Roaming exige une coordination forte entre opérateurs et régulateurs. Elle implique l’harmonisation des tarifs et la prise en compte des spécificités économiques propres à chaque État. Selon le Secrétaire exécutif de l’ARCEP Burkina, Wendlassida Patrice COMPAORÉ, ces mesures vont améliorer l’accessibilité et la qualité des communications pour l’ensemble des populations. À travers ces conventions, le Burkina Faso confirme son rôle actif dans l’intégration numérique régionale et le développement des infrastructures de télécommunications.




















