L’Algérie pleure le décès de Biyouna, célèbre actrice algérienne, morte mardi 25 novembre à Alger à l’âge de 73 ans des suites d’une maladie. Née le 13 septembre 1952 dans le quartier populaire de Belouizdad . Ainsi elle s’impose très tôt comme une figure emblématique du petit écran. À 19 ans, elle devient une vedette nationale grâce à son rôle dans le feuilleton culte Al-Hariq (L’incendie) en 1973. Sa fidélité à l’Algérie pendant la décennie noire des années 1990, alors que de nombreux artistes choisissent l’exil . Renforce son image d’actrice engagée et profondément attachée à son pays.
Le décès de Biyouna marque la fin d’une carrière exceptionnelle . Où elle a su allier popularité nationale et reconnaissance internationale . Ainsi tout en incarnant la culture algérienne à travers ses rôles cinématographiques et télévisuels.
Une carrière internationale et franco-algérienne
La rencontre avec le réalisateur franco-algérien Nadir Moknèche ouvre à Biyouna les portes du cinéma international. Elle tourne au Maroc dans Le harem de madame Osmane, puis enchaîne les rôles marquants dans Viva Laldjérie et Délice Paloma . Ce dernier lui valant les éloges de la critique. Elle apparaît également dans des productions françaises, comme Le Flic de Belleville (2018), et fait sensation dans À mon âge je me cache encore pour fumer (2017) . Où certaines scènes audacieuses suscitent un débat en Algérie.
Ces choix artistiques reflètent la capacité de Biyouna à franchir les frontières culturelles et à représenter le cinéma maghrébin sur la scène internationale, consolidant son statut d’icône du cinéma franco-algérien.
Décès de Biyouna : Réactions et hommage national
Le décès de Biyouna provoque une émotion nationale intense. Le président Abdelmadjid Tebboune a exprimé sa tristesse. Saluant la contribution majeure de l’actrice au rayonnement du cinéma algérien et à la culture du pays. Les hommages affluent également des médias, collègues et admirateurs, qui rappellent son charisme, son humour et son engagement pour l’Algérie. Biyouna laisse un héritage artistique unique, caractérisé par sa fidélité à son pays et sa capacité à incarner des personnages forts et attachants. Ainsi sa disparition marque un tournant dans le paysage culturel algérien et laisse un vide immense . Pour le cinéma maghrébin et franco-algérien.




















