Les cantines scolaires endogènes Burkina étaient au centre d’un atelier tenu à Ziniaré, le 26 novembre 2025. La rencontre a été organisée par la Direction générale de l’Amélioration des Conditions d’Enseignement et de la Vie scolaire. Elle a réuni directeurs d’écoles, contrôleurs de cantines et responsables éducatifs. Les échanges ont porté sur la dotation en vivres de l’année scolaire 2024-2025. Ils ont aussi permis d’évaluer les écoles participant au concours des meilleures cantines endogènes. L’atelier a mis en avant les innovations locales. Il a montré la capacité des écoles à renforcer leur autonomie alimentaire. Cette dynamique favorise une meilleure assiduité des élèves.
Entre 2017 et 2023, la gestion des vivres était confiée aux communes. Ce système voulait intégrer les réalités locales. Il présentait pourtant des limites. Les retards d’acheminement étaient fréquents. Les approvisionnements restaient irréguliers. La qualité variait selon les localités. Les capacités logistiques étaient insuffisantes. Pour corriger ces faiblesses, l’État a adopté un nouveau modèle en 2024. Il confie désormais l’acquisition des vivres aux structures déconcentrées du préscolaire, du primaire et du non formel. L’année en cours sert de phase test. Elle permet d’identifier les acquis. Elle révèle aussi les défis liés à la mise en œuvre du dispositif.
Cantines scolaires endogènes Burkina : des initiatives locales valorisées
Les travaux ont mis en lumière des actions communautaires fortes. Les écoles développent des champs. Elles créent des jardins pédagogiques. Elles collectent des vivres. La mobilisation des parents soutient le système. Ces initiatives consolident les cantines scolaires endogènes Burkina. Clôturant l’atelier, le ministre Jacques Sosthène DINGARA a rappelé l’importance de la cantine. Elle booste l’assiduité. Elle soutient la réussite scolaire. Il a insisté sur l’urgence de nourrir les élèves dès octobre. Il a encouragé l’usage des productions internes aux écoles. Il a aussi alerté sur les pertes causées par les livraisons tardives. Le secrétaire général Ibrahima SANON a salué la contribution communautaire. Elle reste déterminante pour la durabilité du système.
L’un des moments forts de l’atelier a été la sélection de la meilleure école en production agricole. Le jury s’est basé sur des critères précis. Ils incluaient l’aménagement des espaces agricoles, la collecte de vivres, l’utilité pédagogique et la durée de nutrition garantie. Le choix s’est porté sur l’école primaire de San, dans la CEB de Pompoï. Elle a produit 11 tonnes de vivres. La production concernait le sorgho, le maïs, le niébé, la patate douce, les légumes et la volaille. Ces vivres assurent quatre mois de repas aux élèves. L’école maintient aussi un taux de réussite de 100 %. Elle devient un modèle de référence pour les cantines scolaires endogènes Burkina.
