L’arrestation de Soumaïla Bredoumy a secoué la situation politique en Côte d’Ivoire ce jeudi 27 novembre 2025.
Député et porte-parole du PDCI, principal parti d’opposition. Il a été placé sous mandat de dépôt à Abidjan et fait face à 18 chefs d’accusation . Parmi lesquels “actes terroristes”, “assassinat” et “complot contre l’autorité de l’État”. Cette mesure intervient dans le sillage de la présidentielle d’octobre . Alors que plusieurs opposants avaient déjà été interpellés, mais peu de hauts responsables avaient été inculpés. Les avocats de M. Bredoumy indiquent ne pas connaître les faits précis et précisent que leur client “ne reconnaît pas ces motifs”.
Réactions de l’opposition et tensions post-électorales
Le PDCI a réagi vivement à cette arrestation de Soumaïla Bredoumy . Dénonçant une “procédure arbitraire” et une “stratégie d’intimidation” visant à restreindre les voix dissidentes. Ainsi le parti exige sa libération immédiate. Le climat politique reste tendu depuis la présidentielle du 25 octobre, remportée par le président sortant Alassane Ouattara. Bien que le scrutin se soit déroulé globalement dans le calme, les autorités ont recensé onze morts et ont arrêté des dizaines de militants d’opposition. En effet, l’opposition affirme que les autorités ont ciblé plusieurs leaders, dont Damana Pickass du PPA-CI, avec des accusations similaires, renforçant ainsi le sentiment de pression politique.
Soumaïla Bredoumy arrêté : implications pour la démocratie et le processus électoral
L’arrestation de Soumaïla Bredoumy relance le débat sur la liberté politique en Côte d’Ivoire. Les autorités affirment que les procédures sont légales et sans lien avec l’appartenance politique, mais l’opposition conteste ces affirmations, dénonçant un climat de peur et de contrôle des activités politiques. Ainsi cette situation pourrait influencer les législatives de décembre, auxquelles M. Bredoumy devait participer, tout en ravivant des inquiétudes sur la stabilité du processus électoral. Les analystes observent que les arrestations ciblées exacerbent souvent les tensions post-électorales en Côte d’Ivoire, et cette affaire confirme clairement cette tendance.






















