La Station de traitement de boues constitue désormais une priorité nationale, car les autorités veulent garantir un environnement plus sain pour les populations, tandis que les besoins en assainissement augmentent fortement dans la capitale. Le ministre en charge du Travail, Mathias TRAORÉ, représentant le Premier ministre, a lancé ce 28 novembre 2025 les travaux de cette infrastructure importante à Komsilga, ce qui confirme l’engagement continu du gouvernement pour renforcer les services essentiels. Cette Station de traitement de boues, entièrement financée par le budget de l’État à hauteur de 4,5 milliards de francs CFA, pourra traiter 400 m³ par jour, avec une extension possible à plus de 800 m³ grâce à un système hybride innovant. Comme lors d’autres projets d’assainissement déjà réalisés dans le pays, cette initiative montre clairement la volonté d’améliorer durablement les conditions de vie dans le Grand Ouaga.

Station de traitement de boues : une réponse durable pour protéger la santé publique et l’environnement

La Station de traitement de boues aura pour mission d’assurer un traitement sûr et conforme aux normes nationales, afin de réduire les risques sanitaires liés aux matières de vidange, tout en préservant les écosystèmes. Lors de son discours, Mathias TRAORÉ a rappelé que l’accès au système d’assainissement constitue un droit fondamental inscrit dans la Constitution depuis 2015, ce qui renforce la nécessité d’investir dans des solutions efficaces et durables. Le ministre Roger BARO, en charge de l’Assainissement, a annoncé que d’autres Stations de traitement de boues seront construites dans les chefs-lieux de provinces, ce qui permettra de renforcer la décentralisation des services et d’améliorer la gestion des boues au niveau local. Cette vision s’inscrit dans la continuité des efforts déjà observés pour moderniser les infrastructures publiques, notamment lors de campagnes nationales dédiées à l’hygiène.

La Station de traitement de boues de Komsilga ne pourra fonctionner de manière optimale que si chaque citoyen adopte des comportements responsables dans l’usage quotidien des toilettes, parce que les mauvaises pratiques compliquent fortement le traitement final. Le ministre BARO a insisté sur l’importance de ne déposer dans les latrines que les matières biologiques, afin d’assurer un meilleur fonctionnement de la future installation et de réduire les coûts d’entretien. Ce lancement intervient dans le cadre de la Journée Mondiale des Toilettes 2025, ce qui renforce la portée symbolique d’un projet qui place la dignité humaine au cœur de l’action publique.