Le PIMSAR a tenu, le 8 décembre 2025 à Ouagadougou, sa deuxième session ordinaire du Comité de pilotage. En effet, cette rencontre stratégique a permis d’évaluer l’état d’avancement du projet dédié aux chaînes de valeur maïs, soja, volaille et poisson. La session s’est déroulée sous la présidence de Monsieur Prosper Zemba, responsable du programme budgétaire 078 « Productions végétales ». Ainsi, les acteurs impliqués ont examiné les résultats obtenus et les perspectives opérationnelles pour l’année à venir.
Cette session avait pour objectif principal d’examiner le rapport d’activités arrêté au 31 décembre 2024. Selon les données présentées, le PIMSAR a enregistré un taux d’exécution physique de 40,94 % et un taux d’exécution financière de 10,85 %. Toutefois, malgré un démarrage marqué par certaines difficultés, l’année 2024 a permis de poser des bases solides. Par ailleurs, l’analyse du rapport d’exécution du Programme de travail et budget annuel 2025, arrêtée au 30 septembre, révèle une dynamique encourageante. En effet, le PIMSAR affiche un taux d’exécution physique de 57,20 % et une exécution financière de 58,5 % sur la base des engagements.
PIMSAR et perspectives budgétaires pour l’année 2026
Cependant, l’attention des membres du Comité de pilotage s’est également portée sur les perspectives de l’année 2026. À ce titre, le PIMSAR a soumis un Programme de travail et budget annuel prévoyant une enveloppe de 7,127 milliards de francs CFA. Ce budget traduit l’ampleur des défis à relever, notamment en matière de renforcement des capacités des acteurs ruraux. Ainsi, les échanges entre l’Unité de gestion du projet et les partenaires ont permis d’enrichir les orientations proposées. À l’issue des discussions, le rapport d’activités 2024 et le PTBA 2026 ont été examinés et adoptés.
Au terme de la session, Monsieur Prosper Zemba a salué les efforts consentis par l’ensemble des acteurs impliqués. Selon lui, les résultats obtenus confirment la pertinence des actions engagées par le PIMSAR au profit des filières stratégiques. Par ailleurs, le projet intervient dans plusieurs régions, notamment le Kadiogo, le Nando, le Bankui, le Sourou et le Guiriko. À travers cette approche intégrée, le PIMSAR vise à renforcer durablement la résilience des femmes, des jeunes et des personnes déplacées internes. Comme observé dans d’autres projets agricoles structurants, cette dynamique devrait permettre de consolider les acquis et d’accroître l’impact économique local dès 2026.
