Le Burkina Faso a franchi une étape décisive dans sa coopération avec l’Agence internationale de l’Énergie atomique (AIEA). Le 28 mars 2025, l’ambassadrice Maïmounata Ouattara a remis l’instrument d’acceptation de l’Accord sur les privilèges et immunités de l’AIEA à Rafael Mariano Grossi, directeur général de l’Agence.
L’Accord sur les privilèges et immunités de l’AIEA définit les droits et obligations des États membres et de l’Agence. Il garantit aux fonctionnaires de l’AIEA les protections nécessaires pour mener à bien leurs missions sur le terrain. Après l’adoption de la loi par l’Assemblée législative de Transition, le 17 octobre 2024, le dépôt officiel devient l’ultime étape. Ainsi, cet acte permet l’entrée en vigueur de l’Accord sur les privilèges et immunités de l’AIEA. Cette avancée facilitera la mise en œuvre des projets soutenus par l’AIEA au Burkina Faso.
Un engagement pour le développement scientifique et technique
Lors de la cérémonie, Maïmounata Ouattara et Rafael Mariano Grossi ont échangé sur le renforcement des activités de l’AIEA au Burkina Faso et dans la Confédération des États du Sahel. L’objectif est d’amplifier l’impact de l’Agence dans les domaines scientifiques et technologiques liés à l’énergie atomique. Ce partenariat stratégique ouvre la voie à de nouvelles opportunités pour le pays, notamment en matière de recherche, de formation et d’appui technique.
Une reconnaissance internationale du Burkina Faso
Le directeur général de l’AIEA a salué la démarche du Burkina Faso. En plus, il a souligné son respect du droit international et son engagement en faveur des normes internationales. Il a exprimé son souhait de visiter prochainement le pays pour renforcer davantage cette coopération. Cette officialisation conforte ainsi la position du Burkina Faso sur la scène internationale et renforce sa capacité à bénéficier de l’expertise de l’AIEA pour ses projets de développement.
DCRP/MAECR- BE